La grève des travailleurs de l'Etusa se complique chaque jour un peu plus. Les travailleurs en effet, qui maintiennent leur débrayage pour exiger l'application de la convention de 1997, tout en exigeant le départ de leur DG, donnent l'air de ne pas vouloir s'essouffler. Or, à en croire le DG, cela a pour conséquences directes d'affaiblir financièrement une entreprise déjà déficitaire et quasi au bout du rouleau. La grève des travailleurs de l'Etusa se complique chaque jour un peu plus. Les travailleurs en effet, qui maintiennent leur débrayage pour exiger l'application de la convention de 1997, tout en exigeant le départ de leur DG, donnent l'air de ne pas vouloir s'essouffler. Or, à en croire le DG, cela a pour conséquences directes d'affaiblir financièrement une entreprise déjà déficitaire et quasi au bout du rouleau. Plus de mille SMS ont été envoyés aux travailleurs contestataires pour les informer que la grève a été déclarée « illégale » par la justice, a révélé le directeur de l'Etusa, Yacine Krim, lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte durant la soirée de ce vendredi, ce qui trahit la panique qui tend à gagner le staff dirigeant de cette société à mesure que ce mouvement de contestation tend à s'installer dans la durée. « Dans l'espoir de leur faire entendre raison, et les voir reprendre leurs postes, nous avons aussi tenu deux assemblées générales avec les travailleurs pour les informer et nous leur avons envoyé deux lettres, l'une en arabe et l'autre en français », a-t-il ajouté. Ce qu'avait annoncé également le chargé de l'inspection générale à l'Etusa, Zemmouri Aïssa, ajoutant que la direction générale de l'entreprise avait dans ce contexte organisé une réunion d'urgence « qui a abouti à la nécessité d'inciter les travailleurs grévistes à rejoindre leurs postes conformément à la décision de justice les sommant de le faire ». Le responsable de l'Etusa a fait savoir, en outre, que « des "sages" de l'Etusa font un travail de sensibilisation sur le terrain pour mettre fin à la grève », a-t-il indiqué, ajoutant : «Certains employés voudraient reprendre, mais sous la pression et la menace des meneurs de grève, ils sont contraint de poursuivre». Des pertes de plus en plus considérables Toutefois, Yacine Krim assure qu'aucune sanction n'a été décidée, pour l'instant, contre les grévistes. Le plus grave dans toute cette histoire c'est les conséquences de cette grève. En effet le débrayage a fait subir à l'Etusa « des pertes considérables » a indiqué Yacine Krim. « Premièrement, il y a les recettes du réseau lui-même qui sont, en moyenne, de deux millions de dinars par jour. Ensuite, les recettes publicitaires qu'on commence à perdre puisque les bus ne circulent pas. Et enfin il y a des risques de perte de contrats avec les annonceurs, sans négliger le fait que la grève des travailleurs a eu de fortes incidences sur le transport des voyageurs. On assure 10 % de service en transport public, 40 % en transport étudiant, 50 % en transport par téléphérique et 100 % en transport entreprises », a expliqué le directeur de l'Etusa, au cours de sa conférence de presse à Alger. Le responsable a rappelé, exemples et documents à l'appui, que la direction de l'Etusa a respecté tous les engagements pris en octobre dernier après le premier mouvement de grève des travailleurs « On a envoyé mille SMS et donné aujourd'hui les fiches de paie avec les augmentations, pour prouver notre bonne foi, n'ayant pas oublié les augmentations promises, la direction a distribué les fiches de paie avant le 22 du mois » a-t-il affirmé. Le S.O.S de la dernière chance Le DG de l'Etusa a expliqué, d'après la fiche de paie d'un receveur, que ce dernier qui percevait un salaire de 24.000 DA est passé à 32.000 DA, cela en exhibant le document en question. « Nous avons pris cette décision afin de mettre fin à ce carnage et aux rumeurs portant sur le non-respect des engagements pris par la direction et ayant été à l'origine de la grève », a-t-il ajouté. Joint par téléphone, Mohamed Kharroubi, porte-parole des grévistes, a qualifié de « non-évènement » cette conférence de presse, précisant que « le taux de suivi du mouvement de grève est beaucoup plus important que ne veut l'admettre le DG de l'Etusa ». Kharroubi, qui précise au passage que « les travailleurs ne baisseront pas les bras jusqu'à la satisfaction de l'ensemble de leurs revendications », ajoute également avoir « introduit un recours par rapport à l'illégalité de cette grève ». L'affaire doit passer aujourd'hui au niveau de la cour d'Alger, sise à Ruisseau. L'on apprend que des ténors du barreau se seraient constitués en collectif pour défendre les travailleurs grévistes. Pour mémoire, Les travailleurs de l'Etusa ont repris dimanche 11 novembre leur grève pour dénoncer la non-application du contenu de la convention collective relative à cette entreprise, et le non respect des engagements concernant le protocole d'accord, signé en octobre dernier, suite à la réunion tenue par l'Union de la wilaya d'Alger de l'UGTA et de la Fédération des transports de l'UGTA. Les contestataires avaient réclamé l'application de toutes les clauses de la convention collective de 1997 notamment, son article 101. Ils ont exigé aussi le départ du secrétaire général de la fédération UGTA des Transports ainsi que celui du directeur général. Suite à ce débrayage, les stations de bus sont désertées par les bus de l'Etusa, remplacés par des bus de transport privés, à l'exception de la Place Audin où les travailleurs sont restés fidèles à leur poste. Affaire à suivre... Plus de mille SMS ont été envoyés aux travailleurs contestataires pour les informer que la grève a été déclarée « illégale » par la justice, a révélé le directeur de l'Etusa, Yacine Krim, lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte durant la soirée de ce vendredi, ce qui trahit la panique qui tend à gagner le staff dirigeant de cette société à mesure que ce mouvement de contestation tend à s'installer dans la durée. « Dans l'espoir de leur faire entendre raison, et les voir reprendre leurs postes, nous avons aussi tenu deux assemblées générales avec les travailleurs pour les informer et nous leur avons envoyé deux lettres, l'une en arabe et l'autre en français », a-t-il ajouté. Ce qu'avait annoncé également le chargé de l'inspection générale à l'Etusa, Zemmouri Aïssa, ajoutant que la direction générale de l'entreprise avait dans ce contexte organisé une réunion d'urgence « qui a abouti à la nécessité d'inciter les travailleurs grévistes à rejoindre leurs postes conformément à la décision de justice les sommant de le faire ». Le responsable de l'Etusa a fait savoir, en outre, que « des "sages" de l'Etusa font un travail de sensibilisation sur le terrain pour mettre fin à la grève », a-t-il indiqué, ajoutant : «Certains employés voudraient reprendre, mais sous la pression et la menace des meneurs de grève, ils sont contraint de poursuivre». Des pertes de plus en plus considérables Toutefois, Yacine Krim assure qu'aucune sanction n'a été décidée, pour l'instant, contre les grévistes. Le plus grave dans toute cette histoire c'est les conséquences de cette grève. En effet le débrayage a fait subir à l'Etusa « des pertes considérables » a indiqué Yacine Krim. « Premièrement, il y a les recettes du réseau lui-même qui sont, en moyenne, de deux millions de dinars par jour. Ensuite, les recettes publicitaires qu'on commence à perdre puisque les bus ne circulent pas. Et enfin il y a des risques de perte de contrats avec les annonceurs, sans négliger le fait que la grève des travailleurs a eu de fortes incidences sur le transport des voyageurs. On assure 10 % de service en transport public, 40 % en transport étudiant, 50 % en transport par téléphérique et 100 % en transport entreprises », a expliqué le directeur de l'Etusa, au cours de sa conférence de presse à Alger. Le responsable a rappelé, exemples et documents à l'appui, que la direction de l'Etusa a respecté tous les engagements pris en octobre dernier après le premier mouvement de grève des travailleurs « On a envoyé mille SMS et donné aujourd'hui les fiches de paie avec les augmentations, pour prouver notre bonne foi, n'ayant pas oublié les augmentations promises, la direction a distribué les fiches de paie avant le 22 du mois » a-t-il affirmé. Le S.O.S de la dernière chance Le DG de l'Etusa a expliqué, d'après la fiche de paie d'un receveur, que ce dernier qui percevait un salaire de 24.000 DA est passé à 32.000 DA, cela en exhibant le document en question. « Nous avons pris cette décision afin de mettre fin à ce carnage et aux rumeurs portant sur le non-respect des engagements pris par la direction et ayant été à l'origine de la grève », a-t-il ajouté. Joint par téléphone, Mohamed Kharroubi, porte-parole des grévistes, a qualifié de « non-évènement » cette conférence de presse, précisant que « le taux de suivi du mouvement de grève est beaucoup plus important que ne veut l'admettre le DG de l'Etusa ». Kharroubi, qui précise au passage que « les travailleurs ne baisseront pas les bras jusqu'à la satisfaction de l'ensemble de leurs revendications », ajoute également avoir « introduit un recours par rapport à l'illégalité de cette grève ». L'affaire doit passer aujourd'hui au niveau de la cour d'Alger, sise à Ruisseau. L'on apprend que des ténors du barreau se seraient constitués en collectif pour défendre les travailleurs grévistes. Pour mémoire, Les travailleurs de l'Etusa ont repris dimanche 11 novembre leur grève pour dénoncer la non-application du contenu de la convention collective relative à cette entreprise, et le non respect des engagements concernant le protocole d'accord, signé en octobre dernier, suite à la réunion tenue par l'Union de la wilaya d'Alger de l'UGTA et de la Fédération des transports de l'UGTA. Les contestataires avaient réclamé l'application de toutes les clauses de la convention collective de 1997 notamment, son article 101. Ils ont exigé aussi le départ du secrétaire général de la fédération UGTA des Transports ainsi que celui du directeur général. Suite à ce débrayage, les stations de bus sont désertées par les bus de l'Etusa, remplacés par des bus de transport privés, à l'exception de la Place Audin où les travailleurs sont restés fidèles à leur poste. Affaire à suivre...