Les rebelles syriens se sont emparés samedi d'un aéroport proche de la frontière irakienne utilisé jusqu'ici par les forces gouvernementales, a-t-on appris auprès de l'opposition. Les rebelles syriens se sont emparés samedi d'un aéroport proche de la frontière irakienne utilisé jusqu'ici par les forces gouvernementales, a-t-on appris auprès de l'opposition. Cette prise devrait leur permettre de consolider leurs positions à Al Boukamal, ville frontalière tombée récemment entre leurs mains. L'aviation a ensuite bombardé la base en représailles, rapporte Ziad al Amir, un opposant local. Une vidéo diffusée sur Internet montre des rebelles patrouillant sur cette base située dans une zone désertique de la province de Daïr az Zour. On peut y voir de la fumée s'élever de constructions basses en béton, tandis que les combattants examinent des chars abandonnés. Selon Ziad Amir, ils ont pu mettre la main sur des mortiers, des véhicules blindés et des munitions. L'aéroport Hamdane, qui était utilisé pour le transport de la production agricole locale, a été transformé en base pour les hélicoptères et les chars de l'armée syrienne après le début du soulèvement populaire contre le régime de Bachar al Assad. L'aéroport de Daïr az Zour, chef-lieu de la province, est désormais la dernière base aérienne dont les forces gouvernementales disposent dans la région. Les insurgés, qui se sont emparés il y a deux jours d'Al Boukamal, ville de 60.000 habitants, ont maintenant davantage de chances de s'y maintenir, a souligné Rami Abdoulrahman, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, une organisation proche de l'opposition. "Avec cette nouvelle prise, le territoire le plus vaste échappant au contrôle du régime est désormais la région qui se trouve le long de la frontière irakienne", a-t-il ajouté. S'ils sont désormais capables de rivaliser avec l'armée au sol, notamment grâce à un meilleur équipement, les rebelles ne peuvent rien contre les raids aériens. "Certains officiers de l'armée qui ont laissé les soldats à l'aéroport se sont enfuis avec trois chars et essaient d'organiser les secours. Les combats sont donc violents dans le secteur", a, quant à lui, ajouté Ziad Amir, interrogé par Reuters via Skype. A Damas, près de la moitié des routes et des portes de la ville ont été fermées au trafic, excepté pour les véhicules militaires, rapportent d'autres opposants sans plus d'explications. L'opposition syrienne va avoir un "ambassadeur" à Paris Le chef de l'Etat s'est entretenu plus d'une heure samedi avec le chef de la coalition syrienne, Ahmad Moaz al-Khatib. Le président François Hollande a annoncé samedi que la France allait accueillir à Paris un "ambassadeur" de la nouvelle Coalition de l'opposition syrienne qui s'est engagée à intégrer dans un futur gouvernement "toutes les composantes de la Syrie". "Il y aura un ambassadeur de la Syrie en France désigné par le président de la Coalition", a déclaré à la presse le président, à l'issue d'un entretien de plus d'une heure avec Ahmad Moaz al-Khatib. Ce dernier a assuré que le futur gouvernement qu'il doit former comprendrait "toutes les composantes de la Syrie", notamment des "chrétiens et alaouites", a ajouté François Hollande Cette prise devrait leur permettre de consolider leurs positions à Al Boukamal, ville frontalière tombée récemment entre leurs mains. L'aviation a ensuite bombardé la base en représailles, rapporte Ziad al Amir, un opposant local. Une vidéo diffusée sur Internet montre des rebelles patrouillant sur cette base située dans une zone désertique de la province de Daïr az Zour. On peut y voir de la fumée s'élever de constructions basses en béton, tandis que les combattants examinent des chars abandonnés. Selon Ziad Amir, ils ont pu mettre la main sur des mortiers, des véhicules blindés et des munitions. L'aéroport Hamdane, qui était utilisé pour le transport de la production agricole locale, a été transformé en base pour les hélicoptères et les chars de l'armée syrienne après le début du soulèvement populaire contre le régime de Bachar al Assad. L'aéroport de Daïr az Zour, chef-lieu de la province, est désormais la dernière base aérienne dont les forces gouvernementales disposent dans la région. Les insurgés, qui se sont emparés il y a deux jours d'Al Boukamal, ville de 60.000 habitants, ont maintenant davantage de chances de s'y maintenir, a souligné Rami Abdoulrahman, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, une organisation proche de l'opposition. "Avec cette nouvelle prise, le territoire le plus vaste échappant au contrôle du régime est désormais la région qui se trouve le long de la frontière irakienne", a-t-il ajouté. S'ils sont désormais capables de rivaliser avec l'armée au sol, notamment grâce à un meilleur équipement, les rebelles ne peuvent rien contre les raids aériens. "Certains officiers de l'armée qui ont laissé les soldats à l'aéroport se sont enfuis avec trois chars et essaient d'organiser les secours. Les combats sont donc violents dans le secteur", a, quant à lui, ajouté Ziad Amir, interrogé par Reuters via Skype. A Damas, près de la moitié des routes et des portes de la ville ont été fermées au trafic, excepté pour les véhicules militaires, rapportent d'autres opposants sans plus d'explications. L'opposition syrienne va avoir un "ambassadeur" à Paris Le chef de l'Etat s'est entretenu plus d'une heure samedi avec le chef de la coalition syrienne, Ahmad Moaz al-Khatib. Le président François Hollande a annoncé samedi que la France allait accueillir à Paris un "ambassadeur" de la nouvelle Coalition de l'opposition syrienne qui s'est engagée à intégrer dans un futur gouvernement "toutes les composantes de la Syrie". "Il y aura un ambassadeur de la Syrie en France désigné par le président de la Coalition", a déclaré à la presse le président, à l'issue d'un entretien de plus d'une heure avec Ahmad Moaz al-Khatib. Ce dernier a assuré que le futur gouvernement qu'il doit former comprendrait "toutes les composantes de la Syrie", notamment des "chrétiens et alaouites", a ajouté François Hollande