Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, est optimiste concernant la solution de la crise au Mali. L'option du dialogue politique est devenue, selon lui, « incontournable », pour toutes les parties prenantes ou intéressées par la crise. Dimanche, c'était le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra qui a jugé à Ouagadougou le dialogue « inévitable » avec Ansar Dine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du MNLA. Les deux groupes armés maliens négocient actuellement avec le médiateur de la Cédéao, le président burkinabé pour une sortie pacifique de la crise au Mali. C'est un succès diplomatique pour l'Algérie qui a réussi le coup de force de faire admettre que le retour à la paix dans ce pays ne se fera que par le dialogue politique réunissant toutes les parties maliennes, à l'exclusion des groupes terroristes. En dépit de toutes les pressions exercées par certains puissances pour faire la faire infléchir, la position de l'Algérie exprimée depuis le début de la crise survenue à la suite du renversement du président malien le 22 mars dernier et de l'occupation de la moitié du territoire malien par des Mouvements ou groupes armés est restée constante et cohérente. Le temps a donné raison à l'Algérie. Les va-t-en guerre revoie leur copie. « L'option du dialogue politique pour le règlement de la crise malienne est devenue, aujourd'hui, incontournable », a souligné, hier, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale. Le chef de la diplomatie algérienne relève que « la situation sur le terrain donne raison à la position algérienne. Les parties concernées participent à la recherche de la solution politique. Il y a des déclarations claires d'Ansar Dine et du MNLA précisant leur disponibilité au dialogue avec Bamako ». Il explique que « la guerre a ses propres règles, buts et moyens ». Selon lui, « certaines guerres démarrent avec de bonnes intentions ou à partir de buts inavoués, le résultat sera le renforcement et la propagation des hostilités et leur inscription dans la durée ». Pour cela, dit-il « « nous ne voulons pas de guerre dans notre voisinage immédiat. Nous voulons une solution politique. Cette solution est possible ». Il révèle qu' « à la fin du mois en cours, des assises nationales vont se dérouler à Bamako durant lesquelles l'avenir du Mali sera discuté d'une manière collective. Un comité de négociation va être dégagé de ses assises pour discuter avec les rebelles au NordMali » Il juge que « ces négociations doivent être menées en urgence pour marginaliser d'une façon automatique l'option militaire ». Selon lui, « cette option est inscrite dans des agendas ». Pour le chef de la diplomatie algérienne, « aujourd'hui, il est clair que la priorité est donnée à la solution politique ». Il affirme que « c'est la solution principale pour nous et pour la communauté internationale », souhaitant que des efforts doivent être menés au Mali et dans le voisinage de ce pays pour la concrétiser ». Le ministre des AE estime que « l'option militaire ne sera qu'un appui à l'institution militaire malienne et une lutte contre le terrorisme et le crime organisé ». Mourad Medelci rappelle que l'Algérie participe à ces actions depuis un certain temps et souligne que combattre le terrorisme est une priorité, estimant que la solution politique n'est pas facile, suggérant qu'il faut une mobilisation de toutes les parties malienne et tous les moyens pour sortir vainqueur du dialogue politique. Le chef de la diplomatie algérienne confie que les autorités maliennes croient actuellement à l'option du dialogue plus que par le passé. Il estime qu'il faut donner toutes ses chances à cette solution politique qui, seule, soutient-il « garantit l'unité du Mali et la présence des institutions sur tout le territoire du pays ». Il est convaincu fermement que « l'option militaire ne garantit rien du tous », révélant que les derniers contacts de la diplomatie algérienne avec la venue de plusieurs hauts responsables étrangers à Alger, comme la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, visaient la défense du principe de la solution et du dialogue politiques pour le Mali. Selon lui, « aujourd'hui, les choses paraissent plus claires ». Il souhaite que le rapport de Romano Prodi [envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel] et les informations qu'il a pu recueillir sur le terrain vont donner plus de force à la solution politique à l'ONU », et souligne dans ce contexte que, d'après lui, la raison principale et profonde de la crise malienne est le sousdéveloppement social et économique. S.B Diplomates algériens enlevés à GAO par le Mujao « Il n'y a rien de nouveau » Il n'y a rien de nouveau à propos des diplomates enlevés à Gao le 5 avril dernier par le Mujoa a indiqué, hier, lors de son passage à la radio, chaîne I, le chef de la diplomatie algérienne. Mourad Medelci a espéré qu'ils se maintiennent en bonne santé, saluant leur courage. Il a souhaité également que le dialogue politique intermalien sera porteur aussi d'une condamnation ferme du phénomène du kidnapping, notamment celui des diplomates algériens à Goa. Rappelons que le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a libéré trois des sept diplomates algériens en juillet dernier. Trois autres sont encore aux mains des terroristes du Mujao, tandis que pour le quatrième le vice-consul Tahar Touati, sont sort est incertain jusqu'à ce jour. Le Mujoa a annoncé son exécution sans fournir la moindre preuve. S. B Des véhicules 4X4 du Mujoa, pris en tenailles par deux formations du MNLA Reprise des combats contre les terroristes dans l'Azawad Les combats ont repris, dimanche entre le MNLA et le Mujoa. Dans un communiqué, MNLA N° 39-CTEA du 19 novembre, diffusé hier, et signé par Moussa Ag Assarid, le MNLA a indiqué que le 18 novembre, une colonne des narco-terroristes du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) renforcée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a fait mouvement à partir de Gao en direction de Ménaka, ville tenue par les forces du MNLA. Selon cette source, au matin de cette journée, la colonne des terroristes, formée d'une trentaine de véhicules 4X4, a été prise en tenailles par deux formations du MNLA, sur la route entre Ansongo et Menaka (à 30 km de Ménaka). Le communiqué du MNLA fait état de la poursuite des combats qui s'y déroulent en ce moment (dimanche, NDLR). D'autre part, dans la journée d'hier, (toujours dimanche), selon le communiqué du MNLA, les hommes du MUJAO ont fait prisonniers une quinzaine de civils résidents du village d'Indelimane. Ils ont été emmenés à Gao. On ignore quel sort leur est réservé. S. B Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, est optimiste concernant la solution de la crise au Mali. L'option du dialogue politique est devenue, selon lui, « incontournable », pour toutes les parties prenantes ou intéressées par la crise. Dimanche, c'était le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra qui a jugé à Ouagadougou le dialogue « inévitable » avec Ansar Dine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du MNLA. Les deux groupes armés maliens négocient actuellement avec le médiateur de la Cédéao, le président burkinabé pour une sortie pacifique de la crise au Mali. C'est un succès diplomatique pour l'Algérie qui a réussi le coup de force de faire admettre que le retour à la paix dans ce pays ne se fera que par le dialogue politique réunissant toutes les parties maliennes, à l'exclusion des groupes terroristes. En dépit de toutes les pressions exercées par certains puissances pour faire la faire infléchir, la position de l'Algérie exprimée depuis le début de la crise survenue à la suite du renversement du président malien le 22 mars dernier et de l'occupation de la moitié du territoire malien par des Mouvements ou groupes armés est restée constante et cohérente. Le temps a donné raison à l'Algérie. Les va-t-en guerre revoie leur copie. « L'option du dialogue politique pour le règlement de la crise malienne est devenue, aujourd'hui, incontournable », a souligné, hier, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale. Le chef de la diplomatie algérienne relève que « la situation sur le terrain donne raison à la position algérienne. Les parties concernées participent à la recherche de la solution politique. Il y a des déclarations claires d'Ansar Dine et du MNLA précisant leur disponibilité au dialogue avec Bamako ». Il explique que « la guerre a ses propres règles, buts et moyens ». Selon lui, « certaines guerres démarrent avec de bonnes intentions ou à partir de buts inavoués, le résultat sera le renforcement et la propagation des hostilités et leur inscription dans la durée ». Pour cela, dit-il « « nous ne voulons pas de guerre dans notre voisinage immédiat. Nous voulons une solution politique. Cette solution est possible ». Il révèle qu' « à la fin du mois en cours, des assises nationales vont se dérouler à Bamako durant lesquelles l'avenir du Mali sera discuté d'une manière collective. Un comité de négociation va être dégagé de ses assises pour discuter avec les rebelles au NordMali » Il juge que « ces négociations doivent être menées en urgence pour marginaliser d'une façon automatique l'option militaire ». Selon lui, « cette option est inscrite dans des agendas ». Pour le chef de la diplomatie algérienne, « aujourd'hui, il est clair que la priorité est donnée à la solution politique ». Il affirme que « c'est la solution principale pour nous et pour la communauté internationale », souhaitant que des efforts doivent être menés au Mali et dans le voisinage de ce pays pour la concrétiser ». Le ministre des AE estime que « l'option militaire ne sera qu'un appui à l'institution militaire malienne et une lutte contre le terrorisme et le crime organisé ». Mourad Medelci rappelle que l'Algérie participe à ces actions depuis un certain temps et souligne que combattre le terrorisme est une priorité, estimant que la solution politique n'est pas facile, suggérant qu'il faut une mobilisation de toutes les parties malienne et tous les moyens pour sortir vainqueur du dialogue politique. Le chef de la diplomatie algérienne confie que les autorités maliennes croient actuellement à l'option du dialogue plus que par le passé. Il estime qu'il faut donner toutes ses chances à cette solution politique qui, seule, soutient-il « garantit l'unité du Mali et la présence des institutions sur tout le territoire du pays ». Il est convaincu fermement que « l'option militaire ne garantit rien du tous », révélant que les derniers contacts de la diplomatie algérienne avec la venue de plusieurs hauts responsables étrangers à Alger, comme la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, visaient la défense du principe de la solution et du dialogue politiques pour le Mali. Selon lui, « aujourd'hui, les choses paraissent plus claires ». Il souhaite que le rapport de Romano Prodi [envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel] et les informations qu'il a pu recueillir sur le terrain vont donner plus de force à la solution politique à l'ONU », et souligne dans ce contexte que, d'après lui, la raison principale et profonde de la crise malienne est le sousdéveloppement social et économique. S.B Diplomates algériens enlevés à GAO par le Mujao « Il n'y a rien de nouveau » Il n'y a rien de nouveau à propos des diplomates enlevés à Gao le 5 avril dernier par le Mujoa a indiqué, hier, lors de son passage à la radio, chaîne I, le chef de la diplomatie algérienne. Mourad Medelci a espéré qu'ils se maintiennent en bonne santé, saluant leur courage. Il a souhaité également que le dialogue politique intermalien sera porteur aussi d'une condamnation ferme du phénomène du kidnapping, notamment celui des diplomates algériens à Goa. Rappelons que le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a libéré trois des sept diplomates algériens en juillet dernier. Trois autres sont encore aux mains des terroristes du Mujao, tandis que pour le quatrième le vice-consul Tahar Touati, sont sort est incertain jusqu'à ce jour. Le Mujoa a annoncé son exécution sans fournir la moindre preuve. S. B Des véhicules 4X4 du Mujoa, pris en tenailles par deux formations du MNLA Reprise des combats contre les terroristes dans l'Azawad Les combats ont repris, dimanche entre le MNLA et le Mujoa. Dans un communiqué, MNLA N° 39-CTEA du 19 novembre, diffusé hier, et signé par Moussa Ag Assarid, le MNLA a indiqué que le 18 novembre, une colonne des narco-terroristes du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) renforcée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a fait mouvement à partir de Gao en direction de Ménaka, ville tenue par les forces du MNLA. Selon cette source, au matin de cette journée, la colonne des terroristes, formée d'une trentaine de véhicules 4X4, a été prise en tenailles par deux formations du MNLA, sur la route entre Ansongo et Menaka (à 30 km de Ménaka). Le communiqué du MNLA fait état de la poursuite des combats qui s'y déroulent en ce moment (dimanche, NDLR). D'autre part, dans la journée d'hier, (toujours dimanche), selon le communiqué du MNLA, les hommes du MUJAO ont fait prisonniers une quinzaine de civils résidents du village d'Indelimane. Ils ont été emmenés à Gao. On ignore quel sort leur est réservé. S. B