Actualité de la tragédie palestinienne oblige, les leaders des partis politiques sont enclins à évoquer dans leurs discours de campagne la situation qui prévaut au Proche-Orient, tous sont unanimes à dénoncer l'agression israélienne. Au-delà de cette conjoncture internationale, la problématique du développement local continue de susciter le débat sur le rôle des collectivités locales. A l'accusation du Front des forces socialistes (FFS), selon laquelle le manque de financement de la part de l'Etat serait à l'origine du marasme que connaissent nos APC, le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, a répondu hier sur les ondes de la Radio nationale en soutenant d'une manière on ne peut plus catégorique, que les pouvoirs publics n'ont jamais lésiné sur les moyens. Ould Kablia a fait porter le chapeau plutôt aux élus qui n'auraient pas été capables de dépenser le budget alloué à la municipalité dont ils ont la charge. A Alger, le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi a donné lundi lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège national de son parti, un essai d'interprétation qui se rapproche de la lecture d'Ould Kablia. Selon lui, «l'échec de l'administration et de certains élus dans la réalisation du développement local est la principale raison de la tiédeur de la campagne pour les prochaines élections locales ». Et Akkouchi d'ajouter : « La défiance du citoyen vis-à-vis de l'administration et des partis politiques est due au non respect des promesses faites concernant le développement local ». Aussi l'action de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (CNISEL) n'a-t-elle pas échappé aux critiques du leader d'El Islah, ce dernier accuse la structure de Mohamed Seddiki de «s'inquièter des intérêts personnels de ses membres en occultant sa principale mission, celle de veiller au bon déroulement de la campagne électorale». Quant au SG du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem qui se trouvait lundi à Ouargla, il a plaidé pour « l'exploitation optimale des ressources nationales pour le parachèvement du développement des infrastructures de l'Etat et l'encouragement des investissements publics et privés en vue de fortifier l'appareil productif et d'accroître les rentrées en devises ». Pour Belkhadem, il « est important de dynamiser l'économie alternative, sans pour autant sacrifier les hydrocarbures ». Et le SG du FLN d'ajouter : « Il est impératif de constituer un complément à ce secteur vital qui a permis à l'Etat d'améliorer ses recettes, de consolider ses infrastructures de base et d'impulser l'effort de développement ». Pour sa part, la SG du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a préconisé depuis Annaba lors d'un meeting de campagne « le renforcement des attributions des présidents des assemblées populaires communales en ajoutant à leurs prérogatives l'attribution des logements sociaux et la définition des priorités en matière de développement local ». Elle a aussi appelé à « la remise en service des entreprises publiques dissoutes dans le cadre du plan d'ajustement structurel, et la redynamisation de l'activité des zones industrielles et le lancement d'autres projets créateurs de richesse et d'emplois». Aux yeux de Hanoune, la wilaya d'Annaba « devrait renouer impérativement avec sa vocation de région touristique, industrielle et culturelle et se soustraire a-t-elle ajouté des fléaux de la corruption et de la gabegie qui se sont généralisés dans le pays». A partir de Ras El Ma (Sétif), le président du Parti national algérien (PNA), Youcef Hamidi, a soutenu lors d'un meeting que « l'Algérie dispose de grandes richesses qui devraient profiter à tout le peuple dont une bonne partie souffre encore de la pauvreté et de la faim ». Il a estimé en outre « nécessaire la révision du code électoral afin, a-t-il dit, d'en faire un outil au service de la société algérienne au lieu d'être un outil pour casser la volonté et la souveraineté du peuple ». Pour autant, le SG du parti La Voie authentique (PVA - El Khat El Assil), Abderrahmane Sellam, semble satisfait « des programmes de développement lancés durant les dernières années par les hautes autorités du pays pour résoudre les problèmes des citoyens ». Il a soutenu à Guelma lors d'une conférence de presse que le problème des APC ne ressortit « ni à un manque de finances, ni de lois ». Selon Sellam, qui appelle à voter pour les jeunes, « les attributions des assemblées élues ne posent plus de problèmes depuis des amendements adoptés par les codes de la commune et de la wilaya ». Et d'ajouter « les élus peuvent désormais travailler et prendre des initiatives à la faveur de ces amendements ». Pour sa part le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Cherif Taleb, a lors d'un meeting qu'il a animé à Drean (El Tarf), estimé que «les prochaines élections locales devraient donner un contenu concret au respect de la volonté du peuple pour la consolidation de la démocratie dans le pays, l'édification d'un Etat de droit où la mémoire des chouhada sera consacrée ». Selon ses dires, le PNSD demeure « un parti d'opposition constructive, pouvant être l'artisan du changement tant souhaité ». De son côté, le président du parti Ahd 54, Ali-Fawzi Rebaïne, a déclaré à partir de Grarem-Gouga (Mila) que « le changement politique pacifique est tout à fait possible en Algérie à travers des élections libres et transparentes ». Et d'ajouter, «le pays a aujourd'hui besoin d'une volonté politique claire à même de le sortir de la situation actuelle, de sauvegarder la dignité des couches fragiles de la population et de préserver la cohésion sociale ». Pour Rebaïne, «les réformes politiques doivent consacrer la décentralisation au sein des collectivités locales». Le Front national pour la justice sociale (FNJS), a par la voix de son président Khaled Bounedjma, qui animait un meeting à Haizer (Bouira), déclaré « militer aussi pour lever les différentes contraintes qui freinent les projets de la jeunesse et travailler pour l'instauration d'une vraie justice sociale au niveau local et national ». Bounedjma, est satisfait quant à lui, par rapport au développement local. Il a exprimé son « soutien au programme et aux réformes du président de la République qui contiennent, a-t-il dit, d'importants programmes de développement ». Actualité de la tragédie palestinienne oblige, les leaders des partis politiques sont enclins à évoquer dans leurs discours de campagne la situation qui prévaut au Proche-Orient, tous sont unanimes à dénoncer l'agression israélienne. Au-delà de cette conjoncture internationale, la problématique du développement local continue de susciter le débat sur le rôle des collectivités locales. A l'accusation du Front des forces socialistes (FFS), selon laquelle le manque de financement de la part de l'Etat serait à l'origine du marasme que connaissent nos APC, le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, a répondu hier sur les ondes de la Radio nationale en soutenant d'une manière on ne peut plus catégorique, que les pouvoirs publics n'ont jamais lésiné sur les moyens. Ould Kablia a fait porter le chapeau plutôt aux élus qui n'auraient pas été capables de dépenser le budget alloué à la municipalité dont ils ont la charge. A Alger, le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi a donné lundi lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège national de son parti, un essai d'interprétation qui se rapproche de la lecture d'Ould Kablia. Selon lui, «l'échec de l'administration et de certains élus dans la réalisation du développement local est la principale raison de la tiédeur de la campagne pour les prochaines élections locales ». Et Akkouchi d'ajouter : « La défiance du citoyen vis-à-vis de l'administration et des partis politiques est due au non respect des promesses faites concernant le développement local ». Aussi l'action de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (CNISEL) n'a-t-elle pas échappé aux critiques du leader d'El Islah, ce dernier accuse la structure de Mohamed Seddiki de «s'inquièter des intérêts personnels de ses membres en occultant sa principale mission, celle de veiller au bon déroulement de la campagne électorale». Quant au SG du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem qui se trouvait lundi à Ouargla, il a plaidé pour « l'exploitation optimale des ressources nationales pour le parachèvement du développement des infrastructures de l'Etat et l'encouragement des investissements publics et privés en vue de fortifier l'appareil productif et d'accroître les rentrées en devises ». Pour Belkhadem, il « est important de dynamiser l'économie alternative, sans pour autant sacrifier les hydrocarbures ». Et le SG du FLN d'ajouter : « Il est impératif de constituer un complément à ce secteur vital qui a permis à l'Etat d'améliorer ses recettes, de consolider ses infrastructures de base et d'impulser l'effort de développement ». Pour sa part, la SG du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a préconisé depuis Annaba lors d'un meeting de campagne « le renforcement des attributions des présidents des assemblées populaires communales en ajoutant à leurs prérogatives l'attribution des logements sociaux et la définition des priorités en matière de développement local ». Elle a aussi appelé à « la remise en service des entreprises publiques dissoutes dans le cadre du plan d'ajustement structurel, et la redynamisation de l'activité des zones industrielles et le lancement d'autres projets créateurs de richesse et d'emplois». Aux yeux de Hanoune, la wilaya d'Annaba « devrait renouer impérativement avec sa vocation de région touristique, industrielle et culturelle et se soustraire a-t-elle ajouté des fléaux de la corruption et de la gabegie qui se sont généralisés dans le pays». A partir de Ras El Ma (Sétif), le président du Parti national algérien (PNA), Youcef Hamidi, a soutenu lors d'un meeting que « l'Algérie dispose de grandes richesses qui devraient profiter à tout le peuple dont une bonne partie souffre encore de la pauvreté et de la faim ». Il a estimé en outre « nécessaire la révision du code électoral afin, a-t-il dit, d'en faire un outil au service de la société algérienne au lieu d'être un outil pour casser la volonté et la souveraineté du peuple ». Pour autant, le SG du parti La Voie authentique (PVA - El Khat El Assil), Abderrahmane Sellam, semble satisfait « des programmes de développement lancés durant les dernières années par les hautes autorités du pays pour résoudre les problèmes des citoyens ». Il a soutenu à Guelma lors d'une conférence de presse que le problème des APC ne ressortit « ni à un manque de finances, ni de lois ». Selon Sellam, qui appelle à voter pour les jeunes, « les attributions des assemblées élues ne posent plus de problèmes depuis des amendements adoptés par les codes de la commune et de la wilaya ». Et d'ajouter « les élus peuvent désormais travailler et prendre des initiatives à la faveur de ces amendements ». Pour sa part le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Cherif Taleb, a lors d'un meeting qu'il a animé à Drean (El Tarf), estimé que «les prochaines élections locales devraient donner un contenu concret au respect de la volonté du peuple pour la consolidation de la démocratie dans le pays, l'édification d'un Etat de droit où la mémoire des chouhada sera consacrée ». Selon ses dires, le PNSD demeure « un parti d'opposition constructive, pouvant être l'artisan du changement tant souhaité ». De son côté, le président du parti Ahd 54, Ali-Fawzi Rebaïne, a déclaré à partir de Grarem-Gouga (Mila) que « le changement politique pacifique est tout à fait possible en Algérie à travers des élections libres et transparentes ». Et d'ajouter, «le pays a aujourd'hui besoin d'une volonté politique claire à même de le sortir de la situation actuelle, de sauvegarder la dignité des couches fragiles de la population et de préserver la cohésion sociale ». Pour Rebaïne, «les réformes politiques doivent consacrer la décentralisation au sein des collectivités locales». Le Front national pour la justice sociale (FNJS), a par la voix de son président Khaled Bounedjma, qui animait un meeting à Haizer (Bouira), déclaré « militer aussi pour lever les différentes contraintes qui freinent les projets de la jeunesse et travailler pour l'instauration d'une vraie justice sociale au niveau local et national ». Bounedjma, est satisfait quant à lui, par rapport au développement local. Il a exprimé son « soutien au programme et aux réformes du président de la République qui contiennent, a-t-il dit, d'importants programmes de développement ».