Des partis sont en pourparlers pour la constitution d'un front d'opposition destiné à répondre « à la fraude » dont ils se disent victimes. La rencontre est prévue la semaine prochaine. « On n'a pas fixé une date, mais les contacts sont en cours », a signalé, hier, le SG d'El Islah Hamlaoui Akouchi, dont le parti est membre de l'Alliance de l'Algérie verte. M. Akouchi a affirmé qu'il a eu l'accord de plusieurs partis à l'instar du FFS, du parti FJD de Djaballah, du PT de Louisa Hanoune, d'El Fedjr de Tahar Benbaibèche, du front El Moustakbel de Abdelaziz Belaid, de Ahd 54 de Fawzi Rebaïne et le Front du changement d'Abdelmadjid Menasra. « On va se rencontrer très bientôt pour prendre des décisions juste après les réunions des bureaux politiques et des conseils consultatifs des partis concernés », ajoute-t-il. Interrogé sur le sujet, le président du Front de la Justice et du Développement (FJD), Abdallah Djaballah a déclaré qu'il « n'est pas au courant de cette démarche » avant de reconnaître qu'« il existe des commissions chargées des contacts et des relations avec les partis politiques ». Toutefois, Hamlaoui Akouchi affirme avoir contacté et informé sur cette initiative une vingtaine de partis. En attendant, El Islah va réunir son Madjliss Echoura, ce vendredi, pour élire son nouveau secrétaire général, a indiqué Hamlaoui Akouchi, le SG actuel du parti élu dans ce poste en mois de mai 2011 à la place de Djamel Benabdeslam qui a fondé depuis, son propre parti. On avance déjà le nom de Djahid Younsi comme son successeur. « Je n'ai pas échoué. Il y avait fraude et c'est au conseil consultatif de trancher cette question », a précisé M. Akouchi. La réunion de vendredi sera justement consacrée aussi à l'évaluation des résultats des dernières législatives et les décisions à prendre.