Si la plupart des partis en lice déplorent le manque d'engouement pour la campagne pour les élections locales du 29 novembre prochain, chacun y va de son argumentation. Les uns imputent cet état de fait à «l'absence d'éducation civique chez les citoyens», d'autres à «la fraude électorale». Si la plupart des partis en lice déplorent le manque d'engouement pour la campagne pour les élections locales du 29 novembre prochain, chacun y va de son argumentation. Les uns imputent cet état de fait à «l'absence d'éducation civique chez les citoyens», d'autres à «la fraude électorale». Le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, qui a choisi ce jeudi d'aller visiter le quartier algérois de Belouizdad, a estimé que la campagne a été «massivement boycottée par les citoyens et les partis». Pour lui la campagne électorale est plutôt «froide». Selon lui ce désintérêt trouve sa raison d'être dans «la falsification des résultats des législatives du 10 mai dernier». Des jeunes sont venus à sa rencontre et lui ont exposé le problème de l'éradication des marchés informels qui les a privés du travail sans que les pouvoirs publics daignent "apporter une solution de rechange". Akkouchi a exhorté du reste les autorités à trouver «dans les plus délais» des solutions pour ces jeunes. Le RCD a opté quant à lui, ce jeudi pour un meeting au siège de la commune de Kouba (Alger). Le président de ce parti, Mohcine Belabbes a soutenu qu'il « est de notre devoir de défendre avec force tout espace susceptible de permettre à des femmes et à des hommes dans notre pays d'influer sur la décision notamment au sein des assemblées communales présidées par des personnes intègres et dignes de confiance ». Le chef du RCD a estimé en outre que la limitation des prérogatives des élus locaux «consacrée lors du dernier amendement des codes de la commune et de wilaya n'est pas de nature à empêcher que l'élu local intègre de s'acquitter de sa mission ». Le RCD s'est dit «œuvré par la volonté populaire forte et responsable, pour la révision de la Constitution, la reconstruction de l'Etat et de l'économie, l'officialisation de la langue amazighe, la séparation entre le politique et le religieux et la consécration des valeurs et principes garantissant la crédibilité et la stabilité de la nation ». Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND était le même jour à Bouira. « Sans la stabilité du pays, a-t-il souligné il n'y aura point de développement ». Pour Ouyahia, «l'Algérie aurait pu concrétiser davantage de réalisations n'étaient les années de violences et de terrorisme qu'a connues le pays». Selon lui «l'élu local a toutes les prérogatives et l'Etat lui donne les moyens nécessaires pour développer sa commune et sa wilaya». Ceci étant, l'Alliance de l'Algérie verte s'est manifestée jeudi à Jijel lors d'un meeting coanimé par Bouguerra Soltani et Fateh Rebiai, respectivement président du MSP et SG d'Ennahda. Les deux hommes ont dénoncé « la fuite des responsabilités dans les missions confiées aux élus ou aux commis de l'Etat». Ils ont relevé parlant du développement local, des « lacunes et des erreurs » dans la concrétisation des projets. Ils ont notamment déploré « les routes et les ouvrages d'art facilement détruits par les intempéries et le retard mis dans la réalisation de logements sociaux». L'AAV estime en outre que la zone de Bellara « est restée en friche depuis des années ». Pour sa part, le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, a estimé jeudi lors d'une tournée qui l'avait mené dans les communes d'El Khroub, Constantine, Hamma Bouziane et Zighoud Youcef qu' « une bonne gouvernance nécessite une liberté d'action pour les élus locaux afin qu'ils puissent mener à bien leurs missions dont la réussite repose en partie sur une mobilisation pacifique des citoyens, la lucidité et l'engagement citoyen ». Face à la presse, Ali Laskri plaidera pour le renforcement « des prérogatives des élus par l'amendement des codes de la wilaya et de la commune». Et d'ajouter «l'amendement est un objectif que le FFS s'est engagé à réaliser dans le cadre d'une démocratie participative». Pour Laskri «l'APC doit maîtriser le développement de la commune et assumer pleinement son rôle pour offrir un cadre de vie de qualité aux population». Nouvellement agréé Fadjr El Djadid de Tahar Benbaibèche, a déclaré à partir de M'sila que «l'acte de voter permettra de mettre fin au statu quo qui perdure depuis plusieurs années et qui ne profite qu'à des parties bien précises». La SG du PT, Louisa Hanoune, pour sa part a estimé jeudi lors d'un meeting qu'elle a animé à la maison de la culture Mouloud Mammeri que les élections locales sont « un outil de confortement de la démocratie". Sur le plan international, Hanoune s'est dite « soutenir la position de l'Algérie, qui s'oppose à l'intervention militaire étrangère au Mali". Elle a plaidé pour "le soutien par des investissements publics du développement local », tout en déclarant être «contre la décentralisation si celle-ci implique l'arrêt des investissements de l'Etat au niveau local et la création de déséquilibres régionaux». La SG du PT a réitéré en oure, son appel pour «la généralisation de l'enseignement de la langue amazigne à travers les 48 wilayas du pays». Le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, qui a choisi ce jeudi d'aller visiter le quartier algérois de Belouizdad, a estimé que la campagne a été «massivement boycottée par les citoyens et les partis». Pour lui la campagne électorale est plutôt «froide». Selon lui ce désintérêt trouve sa raison d'être dans «la falsification des résultats des législatives du 10 mai dernier». Des jeunes sont venus à sa rencontre et lui ont exposé le problème de l'éradication des marchés informels qui les a privés du travail sans que les pouvoirs publics daignent "apporter une solution de rechange". Akkouchi a exhorté du reste les autorités à trouver «dans les plus délais» des solutions pour ces jeunes. Le RCD a opté quant à lui, ce jeudi pour un meeting au siège de la commune de Kouba (Alger). Le président de ce parti, Mohcine Belabbes a soutenu qu'il « est de notre devoir de défendre avec force tout espace susceptible de permettre à des femmes et à des hommes dans notre pays d'influer sur la décision notamment au sein des assemblées communales présidées par des personnes intègres et dignes de confiance ». Le chef du RCD a estimé en outre que la limitation des prérogatives des élus locaux «consacrée lors du dernier amendement des codes de la commune et de wilaya n'est pas de nature à empêcher que l'élu local intègre de s'acquitter de sa mission ». Le RCD s'est dit «œuvré par la volonté populaire forte et responsable, pour la révision de la Constitution, la reconstruction de l'Etat et de l'économie, l'officialisation de la langue amazighe, la séparation entre le politique et le religieux et la consécration des valeurs et principes garantissant la crédibilité et la stabilité de la nation ». Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND était le même jour à Bouira. « Sans la stabilité du pays, a-t-il souligné il n'y aura point de développement ». Pour Ouyahia, «l'Algérie aurait pu concrétiser davantage de réalisations n'étaient les années de violences et de terrorisme qu'a connues le pays». Selon lui «l'élu local a toutes les prérogatives et l'Etat lui donne les moyens nécessaires pour développer sa commune et sa wilaya». Ceci étant, l'Alliance de l'Algérie verte s'est manifestée jeudi à Jijel lors d'un meeting coanimé par Bouguerra Soltani et Fateh Rebiai, respectivement président du MSP et SG d'Ennahda. Les deux hommes ont dénoncé « la fuite des responsabilités dans les missions confiées aux élus ou aux commis de l'Etat». Ils ont relevé parlant du développement local, des « lacunes et des erreurs » dans la concrétisation des projets. Ils ont notamment déploré « les routes et les ouvrages d'art facilement détruits par les intempéries et le retard mis dans la réalisation de logements sociaux». L'AAV estime en outre que la zone de Bellara « est restée en friche depuis des années ». Pour sa part, le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, a estimé jeudi lors d'une tournée qui l'avait mené dans les communes d'El Khroub, Constantine, Hamma Bouziane et Zighoud Youcef qu' « une bonne gouvernance nécessite une liberté d'action pour les élus locaux afin qu'ils puissent mener à bien leurs missions dont la réussite repose en partie sur une mobilisation pacifique des citoyens, la lucidité et l'engagement citoyen ». Face à la presse, Ali Laskri plaidera pour le renforcement « des prérogatives des élus par l'amendement des codes de la wilaya et de la commune». Et d'ajouter «l'amendement est un objectif que le FFS s'est engagé à réaliser dans le cadre d'une démocratie participative». Pour Laskri «l'APC doit maîtriser le développement de la commune et assumer pleinement son rôle pour offrir un cadre de vie de qualité aux population». Nouvellement agréé Fadjr El Djadid de Tahar Benbaibèche, a déclaré à partir de M'sila que «l'acte de voter permettra de mettre fin au statu quo qui perdure depuis plusieurs années et qui ne profite qu'à des parties bien précises». La SG du PT, Louisa Hanoune, pour sa part a estimé jeudi lors d'un meeting qu'elle a animé à la maison de la culture Mouloud Mammeri que les élections locales sont « un outil de confortement de la démocratie". Sur le plan international, Hanoune s'est dite « soutenir la position de l'Algérie, qui s'oppose à l'intervention militaire étrangère au Mali". Elle a plaidé pour "le soutien par des investissements publics du développement local », tout en déclarant être «contre la décentralisation si celle-ci implique l'arrêt des investissements de l'Etat au niveau local et la création de déséquilibres régionaux». La SG du PT a réitéré en oure, son appel pour «la généralisation de l'enseignement de la langue amazigne à travers les 48 wilayas du pays».