Les gens ont préféré garder les pieds bien au chaud. La double consultation électorale n'a pas drainé grand monde. Les gens n'ont pas voulu se «mouiller». C'est le cas de le dire. Deux listes ont la faveur du corps électoral. Le FLN et la liste des indépendants ont «bataillé» dur pour mobiliser leurs troupes dans cette élection inédite. Le maire sortant, apparenté El Islah, s'est désisté en faveur de son père qui conduit la liste indépendante. Ce dernier est un amateur du nomadisme politique. Il a été élu P/APC sous la chapelle RND, après avoir dirigé l'APC en tant que DEC. Il a été élu pour un autre mandat sous l'étiquette indépendant. Il est de nouveau candidat en dirigeant la liste des indépendants. Aux environs de 17h, le taux de participation à la double consultation électorale APC/APW ne dépassait pas les 19% dans la circonscription électorale de Chéraga. Les craintes des autorités d'un fort taux d'abstention sont-elles en train de se traduire sur le terrain, ou est-ce le temps exécrable —des trombes d'eau qui se versaient de temps à autre, accompagnées souvent de rafales de vent— qui régnait sur la capitale qui a incité les gens à rester bien au chaud chez eux. Toujours est-il que ce taux de participation est en dessous de la moyenne nationale, 21% annoncée peu après par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia. Entre midi et 13h, le taux de participation dans les différents centres de vote de Chéraga avait du mal à décoller. Il peinait à s'élever au dessus des 15%, hormis le centre N° 5 Larbi-Kaddour du Grand-Chéraga qui affichait avec insolence un taux de 35%. Une prouesse qui s'explique peut-être par le fait que les électeurs inscrits dans ce centre résidaient aux alentours immédiats de l'école Larbi- Kaddour où se déroulait l'opération. Le nombre d'inscrits de ce centre s'élève à 7.556 répartis entre 17 bureaux de vote. Un petit incident est survenu vers 12h30 et qui mit le chef de centre dans tous ses états. Deux personnes identifiées ont usé par ruse pour faire signer à deux jeunes femmes, chefs de bureaux, des P-V sanctionnant la fin de l'opération de vote alors que celle-ci était loin de se terminer. Les services de sécurité présents sur les lieux ont diligenté une enquête sur le champ. La Commission nationale de surveillance des élections locales, présidée par Mohamed Seddiki, en a été alertée. A part cet incident, le chef de centre fait état du bon déroulement de l'opération, il est vrai «surveillée» de très près par les «contrôleurs» des partis en lice, dont le nombre s'élève à 15 pour les APC et 16 pour les APW. Un peu plus loin, Bouchaoui 3, à l'école Khaldi-Amara, le taux était très bas à 12h50. Il affichait un piètre score de 5%. Il faut dire que cet établissement scolaire où se déroulait l'opération est loin des zones d'habitations. La pluie qui tombait par intermittence n'encourageait pas les gens à aller aux urnes pour accomplir leur devoir civique. A l'intérieur de l'établissement, les bureaux de vote étaient quasi vides. Les «surveillants» en surnombre étaient sur leur garde pour «suivre» de près les votants, dont le nombre d'inscrits s'élève à 2.873 pour 7 bureaux de vote. 12 listes concourraient pour les APC, tandis que 16 se «battaient» pour l'APW. La directrice du centre a estimé que le taux de participation pourrait «grimper» à un taux appréciable dans les toutes dernières heures du scrutin. Des problèmes ? Pas du tout, affirme-t-elle, sauf des cas où l'électeur ne trouve pas son nom inscrit sur la liste ou de personnes qui viennent voter pour un membre de la famille mais qui n'ont pas de procuration. «Nous refusons dans ce cas», a-t-elle souligné, se disant, par ailleurs, très satisfaite du déroulement du scrutin. A quelques encablures, tout près de l'Académie Alger-Ouest, l'école Fatma-Zohra-Melil fait office de centre de vote. L'ambiance est «morose». Peu de monde aux urnes. Là aussi, l'établissement scolaire est situé en retrait des zones d'habitations. Le temps est toujours aussi exécrable qu'en début de journée. Cela n'encourage pas les 1.598 inscrits à braver le froid et la pluie pour aller voter. 12 listes sont sur le départ pour les APC et 16 autres pour l'APW. Le taux de participation est assez élevé, selon le chef de centre. Il est de 13%, un taux qui se situe au même niveau que celui atteint à la même heure aux législatives du 10 mai dernier, a noté le chef de centre. Retour au centre-ville de Chéraga vers 14h. Ecole des Filles, centre de vote pour femmes. Surprise : le chef de centre est incapable de nous fournir le nombre d'inscrits. Après bien des palabres, il avoue qu'il ne le connaît pas. C'est juste s'il est au courant du nombre de bureaux de vote de son «centre». Il est de 33. Ce qui laisse supposer un nombre élevé d'inscrits eu égard au nombre d'inscrits. A la fin, il daigne bien nous orienter vers la cellule des élections qui siège à l'APC. Les gens ont préféré garder les pieds bien au chaud. La double consultation électorale n'a pas drainé grand monde. Les gens n'ont pas voulu se «mouiller». C'est le cas de le dire. Deux listes ont la faveur du corps électoral. Le FLN et la liste des indépendants ont «bataillé» dur pour mobiliser leurs troupes dans cette élection inédite. Le maire sortant, apparenté El Islah, s'est désisté en faveur de son père qui conduit la liste indépendante. Ce dernier est un amateur du nomadisme politique. Il a été élu P/APC sous la chapelle RND, après avoir dirigé l'APC en tant que DEC. Il a été élu pour un autre mandat sous l'étiquette indépendant. Il est de nouveau candidat en dirigeant la liste des indépendants. Aux environs de 17h, le taux de participation à la double consultation électorale APC/APW ne dépassait pas les 19% dans la circonscription électorale de Chéraga. Les craintes des autorités d'un fort taux d'abstention sont-elles en train de se traduire sur le terrain, ou est-ce le temps exécrable —des trombes d'eau qui se versaient de temps à autre, accompagnées souvent de rafales de vent— qui régnait sur la capitale qui a incité les gens à rester bien au chaud chez eux. Toujours est-il que ce taux de participation est en dessous de la moyenne nationale, 21% annoncée peu après par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia. Entre midi et 13h, le taux de participation dans les différents centres de vote de Chéraga avait du mal à décoller. Il peinait à s'élever au dessus des 15%, hormis le centre N° 5 Larbi-Kaddour du Grand-Chéraga qui affichait avec insolence un taux de 35%. Une prouesse qui s'explique peut-être par le fait que les électeurs inscrits dans ce centre résidaient aux alentours immédiats de l'école Larbi- Kaddour où se déroulait l'opération. Le nombre d'inscrits de ce centre s'élève à 7.556 répartis entre 17 bureaux de vote. Un petit incident est survenu vers 12h30 et qui mit le chef de centre dans tous ses états. Deux personnes identifiées ont usé par ruse pour faire signer à deux jeunes femmes, chefs de bureaux, des P-V sanctionnant la fin de l'opération de vote alors que celle-ci était loin de se terminer. Les services de sécurité présents sur les lieux ont diligenté une enquête sur le champ. La Commission nationale de surveillance des élections locales, présidée par Mohamed Seddiki, en a été alertée. A part cet incident, le chef de centre fait état du bon déroulement de l'opération, il est vrai «surveillée» de très près par les «contrôleurs» des partis en lice, dont le nombre s'élève à 15 pour les APC et 16 pour les APW. Un peu plus loin, Bouchaoui 3, à l'école Khaldi-Amara, le taux était très bas à 12h50. Il affichait un piètre score de 5%. Il faut dire que cet établissement scolaire où se déroulait l'opération est loin des zones d'habitations. La pluie qui tombait par intermittence n'encourageait pas les gens à aller aux urnes pour accomplir leur devoir civique. A l'intérieur de l'établissement, les bureaux de vote étaient quasi vides. Les «surveillants» en surnombre étaient sur leur garde pour «suivre» de près les votants, dont le nombre d'inscrits s'élève à 2.873 pour 7 bureaux de vote. 12 listes concourraient pour les APC, tandis que 16 se «battaient» pour l'APW. La directrice du centre a estimé que le taux de participation pourrait «grimper» à un taux appréciable dans les toutes dernières heures du scrutin. Des problèmes ? Pas du tout, affirme-t-elle, sauf des cas où l'électeur ne trouve pas son nom inscrit sur la liste ou de personnes qui viennent voter pour un membre de la famille mais qui n'ont pas de procuration. «Nous refusons dans ce cas», a-t-elle souligné, se disant, par ailleurs, très satisfaite du déroulement du scrutin. A quelques encablures, tout près de l'Académie Alger-Ouest, l'école Fatma-Zohra-Melil fait office de centre de vote. L'ambiance est «morose». Peu de monde aux urnes. Là aussi, l'établissement scolaire est situé en retrait des zones d'habitations. Le temps est toujours aussi exécrable qu'en début de journée. Cela n'encourage pas les 1.598 inscrits à braver le froid et la pluie pour aller voter. 12 listes sont sur le départ pour les APC et 16 autres pour l'APW. Le taux de participation est assez élevé, selon le chef de centre. Il est de 13%, un taux qui se situe au même niveau que celui atteint à la même heure aux législatives du 10 mai dernier, a noté le chef de centre. Retour au centre-ville de Chéraga vers 14h. Ecole des Filles, centre de vote pour femmes. Surprise : le chef de centre est incapable de nous fournir le nombre d'inscrits. Après bien des palabres, il avoue qu'il ne le connaît pas. C'est juste s'il est au courant du nombre de bureaux de vote de son «centre». Il est de 33. Ce qui laisse supposer un nombre élevé d'inscrits eu égard au nombre d'inscrits. A la fin, il daigne bien nous orienter vers la cellule des élections qui siège à l'APC.