La mouvance islamiste continue de perdre du terrain. En effet, les élections locales du 29 novembre ont confirmé que cette mouvance perd de plus en plus de terrain. Les partis islamistes ont réalisé des scores nettement en deçà de leurs espérances. Ils ont même été dépassés par des formations politiques tout récemment créées, à l'image du Mouvement populaire algérien (MPA) que préside le ministre de l'Environnement, Amara Benyounes. Le MPA a en effet fait mieux tant aux élections des assemblées populaires communales (APC) qu'aux assemblées populaires de wilaya (APW). Les résultats obtenus par le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui est le plus important parti de la mouvance islamiste et qui a présenté ses propres listes comme il a fait alliance avec les mouvements El Islah et Enahda, attestent bel et bien de ce recul. Ainsi le MSP s'est classé en 8e position aux APC, loin derrière le FLN, le RND, le MPA, le FFS, le FNA, les indépendants et le Parti des travailleurs. Avec 272.448 voix, le MSP a pu obtenir 718 sièges aux APC et dispose de la majorité absolue dans cinq assemblées seulement. A titre comparatif, le FLN qui s'est classé en première position, a obtenu 7.191 sièges et la majorité absolue dans 159 APC. Les deux autres partis islamistes, en l'occurrence les mouvements Enahda et El Islah, n'ont eu respectivement que 34 et 17 sièges aux APC alors que quelques listes communes MSP-El Islah n'ont obtenu que 24 sièges. Au total, ces trois partis ont donc obtenu moins de 800 sièges aux APC. Un bien maigre résultat il faut en convenir, même s'ils peuvent aussi se prévaloir d'avoir tout de même obtenu quelques centaines d'autres sièges sous la casquette de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Le MSP, Enahda et El Islah ont en effet présenté des listes communes sous le label de l'AAV et, avec 228.008 voix, ce triumvirat obtient 552 sièges aux APC et a réussi à avoir la majorité absolue dans cinq communes. Dans les APW, les islamistes n'ont pas fait mieux puisque, à tout le moins pour le MSP, c'est pratiquement le même résultat en termes de voix obtenues. Pour les mouvements Enahda et El Islah en revanche, c'est la déroute totale. Les listes des deux mouvements, qui se sont présentés séparément, n'ont obtenu aucun siège et ce, contrairement aux listes présentées sous le label de l'AAV. L'Alliance de l'Algérie verte a en effet obtenu 54 sièges aux APW. Le MSP a fait mieux avec ses propres listes. Le mouvement que préside Bouguerra Soltani a ainsi obtenu 76 sièges et s'est classé en 5e position, derrière le FLN, le RND, le MPA et le FFS. Mais malgré ce piètre score, le MSP considère avoir fait bonne figure puisqu'il indique, dans un communiqué rendu public, que le mouvement dispose d'un certain poids politique. Mais le MSP n'a pas manqué de mettre en avant les irrégularités qui ont entaché ce scrutin, manière à lui de masquer le camouflet subi lors de ce rendez-vous électoral. Le désenchantement est encore plus perceptible chez les mouvements El Islah et Enahda. Ces deux partis ont en effet enregistré une véritable déroute électorale. Une déroute qui menace jusqu'à leur existence sur la scène nationale. Les deux partis ont, à l'évidence, pointé du doigt la fraude et les irrégularités qui seraient à l'origine de ce fiasco électoral. Ce n'est qu'une fuite en avant pour masquer leur échec. La mouvance islamiste continue de perdre du terrain. En effet, les élections locales du 29 novembre ont confirmé que cette mouvance perd de plus en plus de terrain. Les partis islamistes ont réalisé des scores nettement en deçà de leurs espérances. Ils ont même été dépassés par des formations politiques tout récemment créées, à l'image du Mouvement populaire algérien (MPA) que préside le ministre de l'Environnement, Amara Benyounes. Le MPA a en effet fait mieux tant aux élections des assemblées populaires communales (APC) qu'aux assemblées populaires de wilaya (APW). Les résultats obtenus par le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui est le plus important parti de la mouvance islamiste et qui a présenté ses propres listes comme il a fait alliance avec les mouvements El Islah et Enahda, attestent bel et bien de ce recul. Ainsi le MSP s'est classé en 8e position aux APC, loin derrière le FLN, le RND, le MPA, le FFS, le FNA, les indépendants et le Parti des travailleurs. Avec 272.448 voix, le MSP a pu obtenir 718 sièges aux APC et dispose de la majorité absolue dans cinq assemblées seulement. A titre comparatif, le FLN qui s'est classé en première position, a obtenu 7.191 sièges et la majorité absolue dans 159 APC. Les deux autres partis islamistes, en l'occurrence les mouvements Enahda et El Islah, n'ont eu respectivement que 34 et 17 sièges aux APC alors que quelques listes communes MSP-El Islah n'ont obtenu que 24 sièges. Au total, ces trois partis ont donc obtenu moins de 800 sièges aux APC. Un bien maigre résultat il faut en convenir, même s'ils peuvent aussi se prévaloir d'avoir tout de même obtenu quelques centaines d'autres sièges sous la casquette de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Le MSP, Enahda et El Islah ont en effet présenté des listes communes sous le label de l'AAV et, avec 228.008 voix, ce triumvirat obtient 552 sièges aux APC et a réussi à avoir la majorité absolue dans cinq communes. Dans les APW, les islamistes n'ont pas fait mieux puisque, à tout le moins pour le MSP, c'est pratiquement le même résultat en termes de voix obtenues. Pour les mouvements Enahda et El Islah en revanche, c'est la déroute totale. Les listes des deux mouvements, qui se sont présentés séparément, n'ont obtenu aucun siège et ce, contrairement aux listes présentées sous le label de l'AAV. L'Alliance de l'Algérie verte a en effet obtenu 54 sièges aux APW. Le MSP a fait mieux avec ses propres listes. Le mouvement que préside Bouguerra Soltani a ainsi obtenu 76 sièges et s'est classé en 5e position, derrière le FLN, le RND, le MPA et le FFS. Mais malgré ce piètre score, le MSP considère avoir fait bonne figure puisqu'il indique, dans un communiqué rendu public, que le mouvement dispose d'un certain poids politique. Mais le MSP n'a pas manqué de mettre en avant les irrégularités qui ont entaché ce scrutin, manière à lui de masquer le camouflet subi lors de ce rendez-vous électoral. Le désenchantement est encore plus perceptible chez les mouvements El Islah et Enahda. Ces deux partis ont en effet enregistré une véritable déroute électorale. Une déroute qui menace jusqu'à leur existence sur la scène nationale. Les deux partis ont, à l'évidence, pointé du doigt la fraude et les irrégularités qui seraient à l'origine de ce fiasco électoral. Ce n'est qu'une fuite en avant pour masquer leur échec.