Des affrontements opposaient de nouveau vendredi dernier quelques centaines de manifestants et des policiers tunisiens à Siliana, théâtre depuis mardi de violences. Des protestataires ont commencé par attaquer avec des pierres un important poste de police, et les forces de l'ordre ont répliqué peu après avec des gaz lacrymogènes et en pourchassant les assaillants dans les rues, répétant le scénario de la veille. Les représentants de la principale centrale syndicale du pays, l'UGTT, ont appelé sans succès les manifestants à se disperser. Des milliers de manifestants avaient défilé dans le calme dans la matinée pour réclamer le départ du gouverneur, la fin de la violence policière, et pour obtenir un programme d'aide à cette région économiquement sinistrée, située au sud-ouest de Tunis. A Tunis, une centaine de personnes manifestaient sur l'avenue Habib Bourguiba leur soutien à la protestation de Siliana en scandant des slogans populaires durant la révolution de janvier 2011 : "Le peuple veut la chute du gouvernement", ou encore "Emploi, liberté, dignité". A l'approche du deuxième anniversaire, le 17 décembre, du début de la révolution tunisienne, déclenchée par l'immolation d'un vendeur ambulant de Sidi Bouzid excédé par la misère et le harcèlement des policiers, la Tunisie est une nouvelle fois confrontée à une vague de violences. Les manifestations sociales dégénérant en affrontements et les attaques menées par des groupuscules salafistes se sont multipliées, alors que le pays est plongé dans une impasse politique, sans aucun compromis en vue sur la future Constitution. La Tunisie est aussi minée par une économie anémique en raison de la crise de la zone euro et de l'instabilité politique. Des affrontements opposaient de nouveau vendredi dernier quelques centaines de manifestants et des policiers tunisiens à Siliana, théâtre depuis mardi de violences. Des protestataires ont commencé par attaquer avec des pierres un important poste de police, et les forces de l'ordre ont répliqué peu après avec des gaz lacrymogènes et en pourchassant les assaillants dans les rues, répétant le scénario de la veille. Les représentants de la principale centrale syndicale du pays, l'UGTT, ont appelé sans succès les manifestants à se disperser. Des milliers de manifestants avaient défilé dans le calme dans la matinée pour réclamer le départ du gouverneur, la fin de la violence policière, et pour obtenir un programme d'aide à cette région économiquement sinistrée, située au sud-ouest de Tunis. A Tunis, une centaine de personnes manifestaient sur l'avenue Habib Bourguiba leur soutien à la protestation de Siliana en scandant des slogans populaires durant la révolution de janvier 2011 : "Le peuple veut la chute du gouvernement", ou encore "Emploi, liberté, dignité". A l'approche du deuxième anniversaire, le 17 décembre, du début de la révolution tunisienne, déclenchée par l'immolation d'un vendeur ambulant de Sidi Bouzid excédé par la misère et le harcèlement des policiers, la Tunisie est une nouvelle fois confrontée à une vague de violences. Les manifestations sociales dégénérant en affrontements et les attaques menées par des groupuscules salafistes se sont multipliées, alors que le pays est plongé dans une impasse politique, sans aucun compromis en vue sur la future Constitution. La Tunisie est aussi minée par une économie anémique en raison de la crise de la zone euro et de l'instabilité politique.