Le conseil national de la Fédération nationale des fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale et de la famille, affiliée au Syndicat national autonome de la fonction publique (Snapap), a appelé, mercredi la ministre de la Solidarité et de la famille, Souad Bendjaballah à "intervenir en urgence" pour prendre en charge les préoccupations socioprofessionnelles des fonctionnaires du secteur. Dans un communiqué final ayant sanctionné sa session ordinaire tenue les 4 et 5 décembre au Centre de national de formation des fonctionnaires spécialisés à Birkhadem (Alger), la fédération a insisté sur la "nécessité d'une intervention urgente" de Mme Bendjaballah pour "le règlement de plusieurs questions à caractère socioprofessionnel concernant les fonctionnaires de tous les corps du secteur". Les revendications de la fédération portent notamment sur "l'amendement du statut particulier actuel, du régime indemnitaire des corps relevant du secteur et l'intégration des travailleurs contractuels et vacataires selon leurs diplômes, leurs missions et leur expérience". Le syndicat revendique également le droit des travailleurs "sans exception à la promotion", à l'enseignement et à la valorisation de leurs diplômes. Concernant les corps communs, la fédération a appelé à la révision du statut particulier des corps communs des professionnels et l'amélioration des conditions de travail. Pour ce qui est de la médecine du travail, l'organisation syndicale a appelé à la création de nouveaux postes qui soient adaptés aux conditions des personnes aux besoins spécifiques. Elle a souligné à cet effet l'importance d'engager un dialogue social et la reconnaissance du syndicat "comme partenaire social", son implication dans la promotion du fonctionnement des entreprises et la "neutralité totale" de l'administration devant le droit du choix des travailleurs à leurs représentants. Le conseil national a appelé par ailleurs la ministre à promulguer "une directive ferme" à l'effet de faire alléger "la pression exercée sur les travailleurs par les directeurs de l'activité sociale et de la solidarité et les directeurs en entreprises". Le conseil national de la fédération a affirmé qu'il recourra à "la protestation" conformément à la loi, si le "statu quo est maintenu". A cet effet, il a chargé le bureau de fixer les dates de la protestation après consultation du secrétariat national du SNAPAP. Par ailleurs, le communiqué a affirmé que le conseil national est "souverain" dans la prise de décison soulignant qu'il ne renoncera à aucune des ses revendications "légitimes" sans l'ouverture d'un "dialogue sérieux et la définition d'un calendrier pour la résolution des problèmes". Dans une déclaration à la presse, le président de la fédération, Farid Bougara a indiqué qu'il adressera des correspondances à la ministre "en personne" pour lui faire part de ces revendications ajoutant que si les voies du dialogue ne sont pas ouvertes, des mouvements de protestations seront organisés précisant que les dates seront fixées lors de la réunion du bureau national de la fédération. M. Bougara a rappelé que la ministre "s'engage à chaque fois de prendre en charge avec bonne foi les préoccupations du secteur" mais les responsables de la tutelle en charge de la mise en œuvre "entravent l'application". De son côté, le représentant du ministère, M. Aissa Benkhellaf a déclaré à l'APS que la ministre avait donné des instructions "pour l'ouverture du dialogue et de la consultation avec tous les syndicats représentant le secteur pour entendre leurs préoccupations". Le secteur de la solidarité et de la famille compte quelque 24.000 employés. Le conseil national de la Fédération nationale des fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale et de la famille, affiliée au Syndicat national autonome de la fonction publique (Snapap), a appelé, mercredi la ministre de la Solidarité et de la famille, Souad Bendjaballah à "intervenir en urgence" pour prendre en charge les préoccupations socioprofessionnelles des fonctionnaires du secteur. Dans un communiqué final ayant sanctionné sa session ordinaire tenue les 4 et 5 décembre au Centre de national de formation des fonctionnaires spécialisés à Birkhadem (Alger), la fédération a insisté sur la "nécessité d'une intervention urgente" de Mme Bendjaballah pour "le règlement de plusieurs questions à caractère socioprofessionnel concernant les fonctionnaires de tous les corps du secteur". Les revendications de la fédération portent notamment sur "l'amendement du statut particulier actuel, du régime indemnitaire des corps relevant du secteur et l'intégration des travailleurs contractuels et vacataires selon leurs diplômes, leurs missions et leur expérience". Le syndicat revendique également le droit des travailleurs "sans exception à la promotion", à l'enseignement et à la valorisation de leurs diplômes. Concernant les corps communs, la fédération a appelé à la révision du statut particulier des corps communs des professionnels et l'amélioration des conditions de travail. Pour ce qui est de la médecine du travail, l'organisation syndicale a appelé à la création de nouveaux postes qui soient adaptés aux conditions des personnes aux besoins spécifiques. Elle a souligné à cet effet l'importance d'engager un dialogue social et la reconnaissance du syndicat "comme partenaire social", son implication dans la promotion du fonctionnement des entreprises et la "neutralité totale" de l'administration devant le droit du choix des travailleurs à leurs représentants. Le conseil national a appelé par ailleurs la ministre à promulguer "une directive ferme" à l'effet de faire alléger "la pression exercée sur les travailleurs par les directeurs de l'activité sociale et de la solidarité et les directeurs en entreprises". Le conseil national de la fédération a affirmé qu'il recourra à "la protestation" conformément à la loi, si le "statu quo est maintenu". A cet effet, il a chargé le bureau de fixer les dates de la protestation après consultation du secrétariat national du SNAPAP. Par ailleurs, le communiqué a affirmé que le conseil national est "souverain" dans la prise de décison soulignant qu'il ne renoncera à aucune des ses revendications "légitimes" sans l'ouverture d'un "dialogue sérieux et la définition d'un calendrier pour la résolution des problèmes". Dans une déclaration à la presse, le président de la fédération, Farid Bougara a indiqué qu'il adressera des correspondances à la ministre "en personne" pour lui faire part de ces revendications ajoutant que si les voies du dialogue ne sont pas ouvertes, des mouvements de protestations seront organisés précisant que les dates seront fixées lors de la réunion du bureau national de la fédération. M. Bougara a rappelé que la ministre "s'engage à chaque fois de prendre en charge avec bonne foi les préoccupations du secteur" mais les responsables de la tutelle en charge de la mise en œuvre "entravent l'application". De son côté, le représentant du ministère, M. Aissa Benkhellaf a déclaré à l'APS que la ministre avait donné des instructions "pour l'ouverture du dialogue et de la consultation avec tous les syndicats représentant le secteur pour entendre leurs préoccupations". Le secteur de la solidarité et de la famille compte quelque 24.000 employés.