D'un échec à un autre, Abdelmalek Droukdel, chef national d'Al Qaida au Maghreb islamique risque un "putsch". Après plus de huit ans d'investiture à la tête d'Aqmi, Droukdel a concédé des "défaites" cuisantes sur le terrain, sous son ère. Le dernier coup porté à son organisation n'est autre que la dissidence de son ex-bras droit, en l'occurrence Mokhtar Belmokhtar. Ce chef de l'ex-phalange "El Moulathemine", a fini par abandonner son "frère" d'armes pour monter sa propre petite armée, "Les Signataires par le sang". Un échec de trop pour Droukdel, lui qui a vu ses meilleurs chefs terroristes soient abattus soient rendus aux forces de sécurité. La longévité du parcours de Droukdel lui sera-t-il fatale ? Sale temps pour Droukdel. L'émir national d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) est en train de subir des frappes fatales des services de sécurités algériens. A commencer par l'anéantissement de son bras droit, Sofiane Fassila, en 2010, tué lors d'une embuscade meurtrière des forces de l'ordre à Tizi Ouzou. Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouaddoud, natif de Meftah, région de Blida, émir notoire d'Al Qaida au Maghreb ayant tenu plus de huit ans à la tête de l'ex-GSPC devenu Aqmi sera-t-il, après ce long parcours, renversé par ses émirs? Il semble que son heure a sonné, du moment où les différends internes qui secouent actuellement son organisation se succèdent rapidement. Son bras droit depuis la nuit des temps, Mokhtar Belmokhtar a fini par l'abandonner. C'est déjà une sérieuse option pour le départ de Droudkel. Avant cette dissidence de Mokhtar le "Marlboro", Droukdel a été "poignardé" dans le dos par une dizaine d'émirs qui se sont rendus, en 2012, aux forces de sécurité algériens. Plus loin encore, la mort d'Abou Alqama, alors numéro 2 d'Aqmi au Sahel, décédé dans des conditions mystérieuses au Nord-Mali, a enfoncé le clou chez Aqmi et à sa tête l'émir de cette organisation, Droukdel. L'homme à la barbichette, le plus recherché en Algérie ayant accumulé une vingtaine de condamnations à mort prononcées à son encontre par la justice algérienne, vit des moments des plus difficiles depuis que son organisation s'est affiliée à Al Qaida mère, en 2007, sous l'ère d'Oussama Ben Laden. Traqué depuis plus de dix ans, Abdelmalek Droukdel, chef terroriste de la mouvance islamiste armée en Algérie le plus recherché depuis qu'il a été nommé à la tête de l'ex-GSPC en 2004, avant de devenir l'«émir» national de la même organisation terroriste en 2006, dans sa nouvelle version Al Qaïda au Maghreb islamique, aura-t-il une fin comme celle d'Oussama Ben Laden, le chef spirituel d'Al Qaïda mère. Ce terroriste saoudien a été neutralisé, faut-il le rappeler, le 2 mai 2011, dans un village pakistanais, par un commando armé, de l'US Navy. Sa mort avait soulevé une vive inquiétude au sein des branches d'Al Qaïda mère, parmi elles Al Qaïda au Maghreb. Aujourd'hui, Droukdel craint le même sort que celui qui a été réservé à Ben Laden. La déroute de Droukdel a commencé par la neutralisation de Sofiane Fassila Plus d'une vingtaine de chefs de phalanges et de sections, notamment en Kabylie, appartenant à Aqmi ont été anéantis en deux ans de lutte sans relâche des services de sécurité algériens. La plus importante de ces pertes reste incontestablement celles de deux émirs, Sofiane Fassila, abattu à Tizi Ouzou et de l'émir de la phalange Al Ansar, connu sous le pseudonyme de Selmane et dont le vrai nom était Abbas Boubekeur. Deux importantes pertes pour Droukdel. C'était le départ d'une véritable déroute sans arrêt pour l'organisation terroriste Aqmi. Pis, pour son organisation, l'un des fondateurs du GSPC, Ahmed Zarabib, a trouvé la mort le 17 janvier 2006 au cours de violents affrontements avec les forces de l'ANP dans la région de Toudja. Dans une déclaration vidéo diffusée le 11 septembre 2006, le numéro 2 d'Al Qaïda, Ayman Al Zawahiri, annonce que le GSPC a fait allégeance à Al Qaïda et devient AQMI. Il renouvelle la déclaration d'Oussama Ben Laden faisant du GSPC «le bras armé d'Al Qaïda pour frapper en France». Le mouvement a désormais pour mission de montrer son «efficacité» sur le territoire algérien et au Sahel tout en fédérant les organisations salafistes de l'Afrique du Nord. Promu émir, Abdelmalek Droudkel se fait appeler Abou Mossaâb Abdelwadoud, surnom du Jordanien El Zarqaoui tué près de Bakouba, en juin 2006, et la guerre islamiste en Irak devient sa référence. AQMI se met à recruter des jeunes prêts à donner leur vie pour le djihad en pilotant des camions-citernes, des voitures bourrées de TNT, en portant une ceinture d'explosifs et en se faisant sauter au milieu de la foule. Depuis mi-octobre 2006, le GSPC qui souhaitait établir une base-arrière au nord du Mali, région du Kidal, s'est trouvé face à l'opposition des Touareg de l'Alliance démocratique. Le 25 janvier 2007, le GSPC change de nom et devient Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Ce changement aurait obtenu l'approbation d'Oussama Ben Laden. D'un échec à un autre, Abdelmalek Droukdel, chef national d'Al Qaida au Maghreb islamique risque un "putsch". Après plus de huit ans d'investiture à la tête d'Aqmi, Droukdel a concédé des "défaites" cuisantes sur le terrain, sous son ère. Le dernier coup porté à son organisation n'est autre que la dissidence de son ex-bras droit, en l'occurrence Mokhtar Belmokhtar. Ce chef de l'ex-phalange "El Moulathemine", a fini par abandonner son "frère" d'armes pour monter sa propre petite armée, "Les Signataires par le sang". Un échec de trop pour Droukdel, lui qui a vu ses meilleurs chefs terroristes soient abattus soient rendus aux forces de sécurité. La longévité du parcours de Droukdel lui sera-t-il fatale ? Sale temps pour Droukdel. L'émir national d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) est en train de subir des frappes fatales des services de sécurités algériens. A commencer par l'anéantissement de son bras droit, Sofiane Fassila, en 2010, tué lors d'une embuscade meurtrière des forces de l'ordre à Tizi Ouzou. Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouaddoud, natif de Meftah, région de Blida, émir notoire d'Al Qaida au Maghreb ayant tenu plus de huit ans à la tête de l'ex-GSPC devenu Aqmi sera-t-il, après ce long parcours, renversé par ses émirs? Il semble que son heure a sonné, du moment où les différends internes qui secouent actuellement son organisation se succèdent rapidement. Son bras droit depuis la nuit des temps, Mokhtar Belmokhtar a fini par l'abandonner. C'est déjà une sérieuse option pour le départ de Droudkel. Avant cette dissidence de Mokhtar le "Marlboro", Droukdel a été "poignardé" dans le dos par une dizaine d'émirs qui se sont rendus, en 2012, aux forces de sécurité algériens. Plus loin encore, la mort d'Abou Alqama, alors numéro 2 d'Aqmi au Sahel, décédé dans des conditions mystérieuses au Nord-Mali, a enfoncé le clou chez Aqmi et à sa tête l'émir de cette organisation, Droukdel. L'homme à la barbichette, le plus recherché en Algérie ayant accumulé une vingtaine de condamnations à mort prononcées à son encontre par la justice algérienne, vit des moments des plus difficiles depuis que son organisation s'est affiliée à Al Qaida mère, en 2007, sous l'ère d'Oussama Ben Laden. Traqué depuis plus de dix ans, Abdelmalek Droukdel, chef terroriste de la mouvance islamiste armée en Algérie le plus recherché depuis qu'il a été nommé à la tête de l'ex-GSPC en 2004, avant de devenir l'«émir» national de la même organisation terroriste en 2006, dans sa nouvelle version Al Qaïda au Maghreb islamique, aura-t-il une fin comme celle d'Oussama Ben Laden, le chef spirituel d'Al Qaïda mère. Ce terroriste saoudien a été neutralisé, faut-il le rappeler, le 2 mai 2011, dans un village pakistanais, par un commando armé, de l'US Navy. Sa mort avait soulevé une vive inquiétude au sein des branches d'Al Qaïda mère, parmi elles Al Qaïda au Maghreb. Aujourd'hui, Droukdel craint le même sort que celui qui a été réservé à Ben Laden. La déroute de Droukdel a commencé par la neutralisation de Sofiane Fassila Plus d'une vingtaine de chefs de phalanges et de sections, notamment en Kabylie, appartenant à Aqmi ont été anéantis en deux ans de lutte sans relâche des services de sécurité algériens. La plus importante de ces pertes reste incontestablement celles de deux émirs, Sofiane Fassila, abattu à Tizi Ouzou et de l'émir de la phalange Al Ansar, connu sous le pseudonyme de Selmane et dont le vrai nom était Abbas Boubekeur. Deux importantes pertes pour Droukdel. C'était le départ d'une véritable déroute sans arrêt pour l'organisation terroriste Aqmi. Pis, pour son organisation, l'un des fondateurs du GSPC, Ahmed Zarabib, a trouvé la mort le 17 janvier 2006 au cours de violents affrontements avec les forces de l'ANP dans la région de Toudja. Dans une déclaration vidéo diffusée le 11 septembre 2006, le numéro 2 d'Al Qaïda, Ayman Al Zawahiri, annonce que le GSPC a fait allégeance à Al Qaïda et devient AQMI. Il renouvelle la déclaration d'Oussama Ben Laden faisant du GSPC «le bras armé d'Al Qaïda pour frapper en France». Le mouvement a désormais pour mission de montrer son «efficacité» sur le territoire algérien et au Sahel tout en fédérant les organisations salafistes de l'Afrique du Nord. Promu émir, Abdelmalek Droudkel se fait appeler Abou Mossaâb Abdelwadoud, surnom du Jordanien El Zarqaoui tué près de Bakouba, en juin 2006, et la guerre islamiste en Irak devient sa référence. AQMI se met à recruter des jeunes prêts à donner leur vie pour le djihad en pilotant des camions-citernes, des voitures bourrées de TNT, en portant une ceinture d'explosifs et en se faisant sauter au milieu de la foule. Depuis mi-octobre 2006, le GSPC qui souhaitait établir une base-arrière au nord du Mali, région du Kidal, s'est trouvé face à l'opposition des Touareg de l'Alliance démocratique. Le 25 janvier 2007, le GSPC change de nom et devient Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Ce changement aurait obtenu l'approbation d'Oussama Ben Laden.