Sur environ 49 mille affaires traitées par la Gendarmerie nationale annuellement,16,5% à 20% ont été solutionnées grâce à l'apport criminalistique, a indiqué jeudi à Alger le directeur général de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-GN), le colonel Messaoudi Abdelhamid.. "L'Institut est sollicité lorsque les moyens de nos unités locales sont dépassés. D'ailleurs, l'apport criminalistique a permis de régler 16,5% à 20% des dossiers d'environ 48.000 à 49.000 affaires traitées annuellement, par la Gendarmerie nationale", a précisé le colonel Messaoudi, lors d'un point de presse organisé, en marge du séminaire national sur l'Apport de la criminalistique à la justice pénale. "Ce sont des affaires solutionnées grâce à la criminalistique", a-t-il ajouté. Le colonel Messaoudia rappelé que l'INCC-GN n'avait traité, lors de sa mise en œuvre, en 2009, que 230 dossiers. Un chiffre revu à la hausse en 2010, une année durant laquelle 2.367 dossiers ont été traités, pour atteindre, en 2011, 5.551 dossiers. L'Institut espère arriver, fin 2012, à traiter 7.000 à 8.000 affaires, dès lors qu'il avait traité durant les neuf mois de 2012, plus de 5.000 dossiers, a fait savoir le directeur général de l'INCC-GN. Il a également expliqué que la durée du traitement d'une seule affaire varie en fonction de sa complexité. "S'il s'agit, à titre d'exemple de rechercher de l'ADN dans un fémur cela peut prendre une semaine. La comparaison de documents peut durer, quant à elle, 10 minutes, alors que la récupération d'informations d'un support informatique détruit peut aller jusqu'à un mois", a précisé le colonel Messaoudi. Le colonel Messaoudi a mis l'accent, à l'occasion, sur l'importance de l'Institut qu'il gère, précisant que ce dernier est doté, depuis 2011, de 31 laboratoires de criminalistique, tous opérationnels. "Nous sommes de plus en plus sollicités. D'ailleurs, 99 de nos spécialistes ont été admis, en novembre 2011, sur la liste des experts judiciaires auprès de la Cour de justice de Blida ", a-t-il indiqué. Evoquant par ailleurs, la tarification du travail fournis par ses services, le colonel Messaoudi a relevé la nécessité d'actualiser le décret exécutif du 20 mai 2002, modifiant et complétant le décret exécutif du 30 septembre 1995, déterminant les tarifs et les modalités de paiement de certains frais de mise en œuvre des procédures judiciaires. Pour lui, la réglementation existante "ne répond plus" à la réalité actuelle, notamment en matière de tarification pratiquée. " Le décret n'évoque pas, à titre d'exemple, l'informatique électronique. il faudra l'actualiser en révisant les prix et en étendant les domaines concernés par la tarification à d'autres disciplines", a estimé le colonel. Il a ajouté qu'actuellement "une analyse ADN banale coûte 30.000 dinars, alors que des tarifs des autres analyses oscillent entre 8.000 et 22.000 dinars". Le colonel Messaoudi a révélé, cependant, que son Institut ne facturait pas ses prestations, considérant que son activité relevait d'une sorte de "mission de prestation de service public". Sur environ 49 mille affaires traitées par la Gendarmerie nationale annuellement,16,5% à 20% ont été solutionnées grâce à l'apport criminalistique, a indiqué jeudi à Alger le directeur général de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-GN), le colonel Messaoudi Abdelhamid.. "L'Institut est sollicité lorsque les moyens de nos unités locales sont dépassés. D'ailleurs, l'apport criminalistique a permis de régler 16,5% à 20% des dossiers d'environ 48.000 à 49.000 affaires traitées annuellement, par la Gendarmerie nationale", a précisé le colonel Messaoudi, lors d'un point de presse organisé, en marge du séminaire national sur l'Apport de la criminalistique à la justice pénale. "Ce sont des affaires solutionnées grâce à la criminalistique", a-t-il ajouté. Le colonel Messaoudia rappelé que l'INCC-GN n'avait traité, lors de sa mise en œuvre, en 2009, que 230 dossiers. Un chiffre revu à la hausse en 2010, une année durant laquelle 2.367 dossiers ont été traités, pour atteindre, en 2011, 5.551 dossiers. L'Institut espère arriver, fin 2012, à traiter 7.000 à 8.000 affaires, dès lors qu'il avait traité durant les neuf mois de 2012, plus de 5.000 dossiers, a fait savoir le directeur général de l'INCC-GN. Il a également expliqué que la durée du traitement d'une seule affaire varie en fonction de sa complexité. "S'il s'agit, à titre d'exemple de rechercher de l'ADN dans un fémur cela peut prendre une semaine. La comparaison de documents peut durer, quant à elle, 10 minutes, alors que la récupération d'informations d'un support informatique détruit peut aller jusqu'à un mois", a précisé le colonel Messaoudi. Le colonel Messaoudi a mis l'accent, à l'occasion, sur l'importance de l'Institut qu'il gère, précisant que ce dernier est doté, depuis 2011, de 31 laboratoires de criminalistique, tous opérationnels. "Nous sommes de plus en plus sollicités. D'ailleurs, 99 de nos spécialistes ont été admis, en novembre 2011, sur la liste des experts judiciaires auprès de la Cour de justice de Blida ", a-t-il indiqué. Evoquant par ailleurs, la tarification du travail fournis par ses services, le colonel Messaoudi a relevé la nécessité d'actualiser le décret exécutif du 20 mai 2002, modifiant et complétant le décret exécutif du 30 septembre 1995, déterminant les tarifs et les modalités de paiement de certains frais de mise en œuvre des procédures judiciaires. Pour lui, la réglementation existante "ne répond plus" à la réalité actuelle, notamment en matière de tarification pratiquée. " Le décret n'évoque pas, à titre d'exemple, l'informatique électronique. il faudra l'actualiser en révisant les prix et en étendant les domaines concernés par la tarification à d'autres disciplines", a estimé le colonel. Il a ajouté qu'actuellement "une analyse ADN banale coûte 30.000 dinars, alors que des tarifs des autres analyses oscillent entre 8.000 et 22.000 dinars". Le colonel Messaoudi a révélé, cependant, que son Institut ne facturait pas ses prestations, considérant que son activité relevait d'une sorte de "mission de prestation de service public".