Dans une conférence de presse, animée hier à Alger, le DG de l'INCC (Institut national de criminalistique et criminologie), en l'occurrence le colonel Messaoudi Abdelhamid, a révélé que l'Algérie est, aujourd'hui, sollicité par plusieurs pays étrangers pour prêter main forte aux gendarmes-experts sur la lutte contre le cannabis. Parmi les pays étrangers voulant tirer des expériences auprès de l'Algérie, la France, ajoute le conférencier. De plus en plus devenant expérimenté, l'INCC est en train de séduire les autres experts en matière ADN des pays étrangers. Cette révélation a été faite, hier, par le DG de l'INCC, qui selon lui, aujourd'hui, beaucoup de labos étrangers sollicitent l'INCC pour les aider à divulguer plusieurs énigmes sur des affaires liées à la criminalité et à leurs têtes, le trafic de cannabis. « Par exemple, je peux vous annoncer que, dans quelques semaines, une importante délégation composée d'experts français va séjourner à Alger, cela pour tirer des références sur l'expérience algérienne en matière de lutte contre le trafic de cannabis », explique-t-il. La France qui fait face au trafic de drogue dure, telle que la cocaïne et l'héroïne n'a pas autant d'expérience sur le cannabis, mais étant donné que l'Algérie fait face à ce genre de drogue, c'est la raison pour laquelle les experts français ont sollicité leurs homologues algériens. L'Algérie qui est l'un des rares pays en Afrique et dans le Monde arabe à avoir un tel labo spécialisé dans les traitements des expertises sur différentes formes de la criminalité jouit, aujourd'hui, d'un grand respect auprès des pays étrangers. « Toutefois, nous voulons viser plus loin, c'est-à-dire, avoir une place parmi le ghetto mondial, car nous avons prouvé notre expérience », ajoute le colonel Messaoudi, apparemment très satisfait des résultats réalisés par l'INCC. 12 300 prélèvements ADN en six mois En effet, 12 391 expertises ont été réalisées par les gendarmes de l'INCC, cela dans le cadre de la lutte contre la criminalité en tous ces genres contre 5551 réalisés en 2011 et plus loin encore 230 prélèvements effectués en 2009 (date de la création de l'INCC). Dans le domaine de toxicologie (expertise effectuée pour reconnaître la qualité de la drogue par exemple), les gendarmes de l'INCC ont traité 1.391 dossiers après les avoir réceptionnés auprès des brigades, ce qui a permis aux gendarmes d'effectuer 2.079 pièces à conviction sur les scènes de crimes. En matière d'empreintes digitales, le colonel Messaoudi explique que 465 dossiers ont été traités par son département, suite à cela 6.102 prélèvements digitaux ont été réalisés par les gendarmes de l'INCC. Toujours en chiffres, le DG de l'INCC a révélé, aussi, le nombre d'expertises effectuées dans le domaine de documents (faux et usage de faux) qui est de 171 dossiers traités et 1.415 analyses réalisés. Ces prélèvements réalisés au bout des six premiers mois ont coûté à l'INCC, faut-il le signaler, une somme faramineuse, estimée par le conférencier à 50 millions DA. « Très cher », fait remarquer le DG de l'INCC, alors qu'une moyenne de 120 millions DA sont, chaque année, déboursées pour faire des expertises sur les scènes de crime et sur les processus pour identification des auteurs. 127 pièces à conviction prélevées sur une scène de crime Continuons à expliquer le rôle capital de l'INCC dans le cadre de la lutte contre la criminalité ayant permis d'élucider plusieurs affaires, surtout avec l'identification des auteurs, le DG de l'INCC a passé en revue quelques importantes affaires criminelles élucidées par son département. Parmi ces affaires il y a celle de Zéralda, où le 4 août derniers les membres inférieurs et supérieurs appartenant à un avocat et à un homme d'affaires ont été retrouvés dans trois endroits différents. Cette affaire avait secoué les villes de Zéralda et de Chéraga, tant la manière avec laquelle les deux victimes ont été assassinées était barbare. Tout a commencé le 4 août passé, date à laquelle plusieurs sacs noirs ont été découverts par les gendarmes dans trois lieux différents, avec à l'intérieur des membres supérieurs et inférieurs de corps humains. Le premier sac a été trouvé à Souidania, deux autres sacs noirs ont été découverts par les gendarmes. Deux jours après, soit le 6 août, cette c'est au quartier d'Amara à Chéraga que les gendarmes découvrent d'autres membres appartenant aux deux malheureuses victimes. L'enquête continue est c'est ainsi qu'en date du 8 août passé, le frère de l'une des deux victimes, le nommé F. G. âgé de 37 ans, s'est présenté à la brigade de la Gendarmerie nationale de Zéralda pour signaler la disparition de son frère, un homme d'affaires. L'enquête passe ainsi à une vitesse supérieure et le 10 août les gendarmes arrivent à localiser les deux bornes des deux téléphones mobiles des deux victimes, vendus au marché parallèle de Koléa. C'est à partir de là que l'auteur a été identifié et arrêté par les enquêteurs. Ce dernier, S. A. 30 ans, était un ami des victimes. Cette affaire, explique le colonel Messaoudi a mobilisé beaucoup de moyens et d'expertises afin d'arriver à confondre l'auteur du crime parmi les milliers de suspects. En tout, 124 prélèvements ont été effectués par les gendarmes-experts, dont 43 empreintes digitales réalisés dans cinq endroits différents, notamment les demeures des deux victimes ainsi que la personne accusée et dans un véhicule. Cela sans oublier trois autres prélèvements effectués sur les téléphones mobiles des victimes et de l'assaillant, deux prélèvements toxico et deux autres biologiques. L'enquête a duré 22 jours, faut-il le souligner. Dans une conférence de presse, animée hier à Alger, le DG de l'INCC (Institut national de criminalistique et criminologie), en l'occurrence le colonel Messaoudi Abdelhamid, a révélé que l'Algérie est, aujourd'hui, sollicité par plusieurs pays étrangers pour prêter main forte aux gendarmes-experts sur la lutte contre le cannabis. Parmi les pays étrangers voulant tirer des expériences auprès de l'Algérie, la France, ajoute le conférencier. De plus en plus devenant expérimenté, l'INCC est en train de séduire les autres experts en matière ADN des pays étrangers. Cette révélation a été faite, hier, par le DG de l'INCC, qui selon lui, aujourd'hui, beaucoup de labos étrangers sollicitent l'INCC pour les aider à divulguer plusieurs énigmes sur des affaires liées à la criminalité et à leurs têtes, le trafic de cannabis. « Par exemple, je peux vous annoncer que, dans quelques semaines, une importante délégation composée d'experts français va séjourner à Alger, cela pour tirer des références sur l'expérience algérienne en matière de lutte contre le trafic de cannabis », explique-t-il. La France qui fait face au trafic de drogue dure, telle que la cocaïne et l'héroïne n'a pas autant d'expérience sur le cannabis, mais étant donné que l'Algérie fait face à ce genre de drogue, c'est la raison pour laquelle les experts français ont sollicité leurs homologues algériens. L'Algérie qui est l'un des rares pays en Afrique et dans le Monde arabe à avoir un tel labo spécialisé dans les traitements des expertises sur différentes formes de la criminalité jouit, aujourd'hui, d'un grand respect auprès des pays étrangers. « Toutefois, nous voulons viser plus loin, c'est-à-dire, avoir une place parmi le ghetto mondial, car nous avons prouvé notre expérience », ajoute le colonel Messaoudi, apparemment très satisfait des résultats réalisés par l'INCC. 12 300 prélèvements ADN en six mois En effet, 12 391 expertises ont été réalisées par les gendarmes de l'INCC, cela dans le cadre de la lutte contre la criminalité en tous ces genres contre 5551 réalisés en 2011 et plus loin encore 230 prélèvements effectués en 2009 (date de la création de l'INCC). Dans le domaine de toxicologie (expertise effectuée pour reconnaître la qualité de la drogue par exemple), les gendarmes de l'INCC ont traité 1.391 dossiers après les avoir réceptionnés auprès des brigades, ce qui a permis aux gendarmes d'effectuer 2.079 pièces à conviction sur les scènes de crimes. En matière d'empreintes digitales, le colonel Messaoudi explique que 465 dossiers ont été traités par son département, suite à cela 6.102 prélèvements digitaux ont été réalisés par les gendarmes de l'INCC. Toujours en chiffres, le DG de l'INCC a révélé, aussi, le nombre d'expertises effectuées dans le domaine de documents (faux et usage de faux) qui est de 171 dossiers traités et 1.415 analyses réalisés. Ces prélèvements réalisés au bout des six premiers mois ont coûté à l'INCC, faut-il le signaler, une somme faramineuse, estimée par le conférencier à 50 millions DA. « Très cher », fait remarquer le DG de l'INCC, alors qu'une moyenne de 120 millions DA sont, chaque année, déboursées pour faire des expertises sur les scènes de crime et sur les processus pour identification des auteurs. 127 pièces à conviction prélevées sur une scène de crime Continuons à expliquer le rôle capital de l'INCC dans le cadre de la lutte contre la criminalité ayant permis d'élucider plusieurs affaires, surtout avec l'identification des auteurs, le DG de l'INCC a passé en revue quelques importantes affaires criminelles élucidées par son département. Parmi ces affaires il y a celle de Zéralda, où le 4 août derniers les membres inférieurs et supérieurs appartenant à un avocat et à un homme d'affaires ont été retrouvés dans trois endroits différents. Cette affaire avait secoué les villes de Zéralda et de Chéraga, tant la manière avec laquelle les deux victimes ont été assassinées était barbare. Tout a commencé le 4 août passé, date à laquelle plusieurs sacs noirs ont été découverts par les gendarmes dans trois lieux différents, avec à l'intérieur des membres supérieurs et inférieurs de corps humains. Le premier sac a été trouvé à Souidania, deux autres sacs noirs ont été découverts par les gendarmes. Deux jours après, soit le 6 août, cette c'est au quartier d'Amara à Chéraga que les gendarmes découvrent d'autres membres appartenant aux deux malheureuses victimes. L'enquête continue est c'est ainsi qu'en date du 8 août passé, le frère de l'une des deux victimes, le nommé F. G. âgé de 37 ans, s'est présenté à la brigade de la Gendarmerie nationale de Zéralda pour signaler la disparition de son frère, un homme d'affaires. L'enquête passe ainsi à une vitesse supérieure et le 10 août les gendarmes arrivent à localiser les deux bornes des deux téléphones mobiles des deux victimes, vendus au marché parallèle de Koléa. C'est à partir de là que l'auteur a été identifié et arrêté par les enquêteurs. Ce dernier, S. A. 30 ans, était un ami des victimes. Cette affaire, explique le colonel Messaoudi a mobilisé beaucoup de moyens et d'expertises afin d'arriver à confondre l'auteur du crime parmi les milliers de suspects. En tout, 124 prélèvements ont été effectués par les gendarmes-experts, dont 43 empreintes digitales réalisés dans cinq endroits différents, notamment les demeures des deux victimes ainsi que la personne accusée et dans un véhicule. Cela sans oublier trois autres prélèvements effectués sur les téléphones mobiles des victimes et de l'assaillant, deux prélèvements toxico et deux autres biologiques. L'enquête a duré 22 jours, faut-il le souligner.