Au moins huit personnes sont mortes et des centaines blessées, alors que les opposants au chef de l'Etat élu en juin s'attendent à voir le sang couler à nouveau lors de la consultation référendaire étalée sur deux jours les 15 et 22 décembre. Au moins huit personnes sont mortes et des centaines blessées, alors que les opposants au chef de l'Etat élu en juin s'attendent à voir le sang couler à nouveau lors de la consultation référendaire étalée sur deux jours les 15 et 22 décembre. Le Caire et plusieurs grandes villes du pays ont été touchées par des violences parfois meurtrières au cours des trois dernières semaines, plongeant le pays dans la plus grave crise politique depuis la chute de Hosni Moubarak, en février 2011. Partisans et adversaires du président Mohamed Morsi ont prévu de tenir ce vendredi leurs derniers rassemblements avant le référendum de samedi au sujet de la nouvelle Constitution soutenue par les islamistes en Egypte. Au moins huit personnes sont mortes et des centaines blessées, alors que les opposants au chef de l'Etat élu en juin s'attendent à voir le sang couler à nouveau lors de la consultation référendaire étalée sur deux jours les 15 et 22 décembre. Les électeurs égyptiens sont appelés à se prononcer pour ou contre cette Loi fondamentale rédigée par une assemblée constituante dominée par les islamistes. L'entrée en vigueur de ce texte doit précéder la tenue d'élections parlementaires, qui pourraient avoir lieu en 2013. Les Frères musulmans, organisation dont le président Morsi est issu, ont prévu de se rassembler dans une mosquée proche du palais présidentiel, situé dans le quartier d'Héliopolis, au Caire. Un peu plus tard dans la journée, les libéraux, les laïcs et l'opposition chrétienne se retrouveront sur la place Tahrir, berceau de la révolution du Nil, afin d'appeler les Egyptiens à voter non samedi. "Je pense qu'il va y avoir du sang et beaucoup d'antagonismes pendant ce référendum. Il n'est donc pas normal qu'il ait lieu", a commenté Ahmed Saïd, du Front national du salut. Malgré les appels de l'opposition, la nouvelle Constitution devrait être adoptée en raison de l'influence des Frères musulmans, formation politique la mieux organisée du pays, qui a remporté toutes les élections depuis la chute du raïs. Afin d'assurer la sécurité, l'armée a mobilisé des soldats au Caire et dans les grandes villes, où ils seront chargés de protéger les bureaux de vote et les bâtiments gouvernementaux. Environ 120.000 militaires et 6.000 chars seront déployés. L'armée qui a toujours joué un rôle influent dans la politique égyptienne observe une position de neutralité entre les partisans et les adversaires de Mohamed Morsi depuis le début de la crise. L'opposition estime que le projet de Constitution ne reflète pas les aspirations des 83 millions d'Egyptiens et qu'elle présente une menace sur les libertés er le pouvoir politique dans un corset religieux. Elle s'inquiète également du risque que ce texte une fois adopté pourrait faire peser sur les minorités, dont les Coptes, qui représentent environ 10 % de la population. Les défenseurs du texte contesté affirment mordicus qu'il est indispensable pour pouvoir poursuivre la transition vers la démocratie. Les opposants eux, tout en appelant à voter «non», menacent également de boycotter le scrutin si les conditions ne sont pas réunies pour des opérations électorales transparentes. De nombreux Egyptiens sont bel et bien conscients perduadés du caractère litigieux de cette future Constitution, mais ils souhaitent mettre ce conflit derrière eux, et permettre ainsi au pays d'aller vers plus de stabilité. Le Caire et plusieurs grandes villes du pays ont été touchées par des violences parfois meurtrières au cours des trois dernières semaines, plongeant le pays dans la plus grave crise politique depuis la chute de Hosni Moubarak, en février 2011. Partisans et adversaires du président Mohamed Morsi ont prévu de tenir ce vendredi leurs derniers rassemblements avant le référendum de samedi au sujet de la nouvelle Constitution soutenue par les islamistes en Egypte. Au moins huit personnes sont mortes et des centaines blessées, alors que les opposants au chef de l'Etat élu en juin s'attendent à voir le sang couler à nouveau lors de la consultation référendaire étalée sur deux jours les 15 et 22 décembre. Les électeurs égyptiens sont appelés à se prononcer pour ou contre cette Loi fondamentale rédigée par une assemblée constituante dominée par les islamistes. L'entrée en vigueur de ce texte doit précéder la tenue d'élections parlementaires, qui pourraient avoir lieu en 2013. Les Frères musulmans, organisation dont le président Morsi est issu, ont prévu de se rassembler dans une mosquée proche du palais présidentiel, situé dans le quartier d'Héliopolis, au Caire. Un peu plus tard dans la journée, les libéraux, les laïcs et l'opposition chrétienne se retrouveront sur la place Tahrir, berceau de la révolution du Nil, afin d'appeler les Egyptiens à voter non samedi. "Je pense qu'il va y avoir du sang et beaucoup d'antagonismes pendant ce référendum. Il n'est donc pas normal qu'il ait lieu", a commenté Ahmed Saïd, du Front national du salut. Malgré les appels de l'opposition, la nouvelle Constitution devrait être adoptée en raison de l'influence des Frères musulmans, formation politique la mieux organisée du pays, qui a remporté toutes les élections depuis la chute du raïs. Afin d'assurer la sécurité, l'armée a mobilisé des soldats au Caire et dans les grandes villes, où ils seront chargés de protéger les bureaux de vote et les bâtiments gouvernementaux. Environ 120.000 militaires et 6.000 chars seront déployés. L'armée qui a toujours joué un rôle influent dans la politique égyptienne observe une position de neutralité entre les partisans et les adversaires de Mohamed Morsi depuis le début de la crise. L'opposition estime que le projet de Constitution ne reflète pas les aspirations des 83 millions d'Egyptiens et qu'elle présente une menace sur les libertés er le pouvoir politique dans un corset religieux. Elle s'inquiète également du risque que ce texte une fois adopté pourrait faire peser sur les minorités, dont les Coptes, qui représentent environ 10 % de la population. Les défenseurs du texte contesté affirment mordicus qu'il est indispensable pour pouvoir poursuivre la transition vers la démocratie. Les opposants eux, tout en appelant à voter «non», menacent également de boycotter le scrutin si les conditions ne sont pas réunies pour des opérations électorales transparentes. De nombreux Egyptiens sont bel et bien conscients perduadés du caractère litigieux de cette future Constitution, mais ils souhaitent mettre ce conflit derrière eux, et permettre ainsi au pays d'aller vers plus de stabilité.