Les quelque 3.000 logements restants de l'ancien programme AADL, entamé en 2001, seront livrés avant la fin 2013, a annoncé le directeur général de l'agence, Lyès Benidir. Parmi ces 3.000 logements en cours de réalisation, 1.336 logements situés à Alger (Bellevue, Bachdjerrah, Draria et Ouled Fayet) seront livrés "incessamment", a précisé Benidir au Forum du quotidien Liberté. Le premier programme AADL visait la réalisation de 55.000 logements avec 27.400 unités pour la seule capitale. Le directeur a expliqué le retard accusé dans la livraison de l'ancien programme par des contraintes administratives et techniques tels que le temps que prennent les procédures de changement de maîtres d'ouvrage (résiliation) et la délocalisation de sites suite à des révisions des études de sol. Le nombre de souscripteurs au programme AADL entre 2001 et 2005 dont la demande est éligible et non satisfaite est de 142.598 souscripteurs, selon le même responsable. Par ailleurs, le projet Cnep qui visait la réalisation de 64.000 logements en location-vente, n'a enregistré que le lancement de 4.000 logements dont la réalisation a rencontré "beaucoup" de problèmes techniques. Concernant l'état de logements AADL déjà livrés, une enquête sera menée par l'agence auprès de sa filiale "Gest-Immo" pour juger de la qualité de ses travaux. Pour améliorer les conditions de vie au sein des cités AADL, l'agence envisage également de lancer un appel d'offre international pour le diagnostic de la situation des ascenseurs, leur remise à niveau, ainsi que l'élaboration d'un cahier de charge de gestion de ces équipements selon les standards internationaux. Cependant, le montant des charges mensuelles ne changera pas même après la mise en place de nouveaux ascenseurs. Quant au phénomène de la sous-location des appartements de l'AADL, Benidir a rappelé que ce genre d'opération est interdit par la loi, mais l'agence reste "impuissante". "La justice nous demande un contrat pour prouver que le bénéficiaire a loué son appartement à un tiers. Par conséquent, il est impossible de poursuivre les personnes impliquées. Tant que le loyer est honoré, nous ne pouvons rien faire", a déclaré Benidir. En outre, le directeur a démenti les informations relatives à l'ouverture d'une enquête sur les appartements inoccupés, car il n'existe aucun texte de loi qui confie cette mission de contrôle de l'occupation des logements à l'agence. "Notre statut ne permet ni de vérifier, ni d'exproprier les bénéficiaires qui n'occupent pas leurs appartements, d'autant que l'agence ne pourra pas prendre en charge cette tâche. C'est irréalisable pour nous", a-t-il déclaré. Les quelque 3.000 logements restants de l'ancien programme AADL, entamé en 2001, seront livrés avant la fin 2013, a annoncé le directeur général de l'agence, Lyès Benidir. Parmi ces 3.000 logements en cours de réalisation, 1.336 logements situés à Alger (Bellevue, Bachdjerrah, Draria et Ouled Fayet) seront livrés "incessamment", a précisé Benidir au Forum du quotidien Liberté. Le premier programme AADL visait la réalisation de 55.000 logements avec 27.400 unités pour la seule capitale. Le directeur a expliqué le retard accusé dans la livraison de l'ancien programme par des contraintes administratives et techniques tels que le temps que prennent les procédures de changement de maîtres d'ouvrage (résiliation) et la délocalisation de sites suite à des révisions des études de sol. Le nombre de souscripteurs au programme AADL entre 2001 et 2005 dont la demande est éligible et non satisfaite est de 142.598 souscripteurs, selon le même responsable. Par ailleurs, le projet Cnep qui visait la réalisation de 64.000 logements en location-vente, n'a enregistré que le lancement de 4.000 logements dont la réalisation a rencontré "beaucoup" de problèmes techniques. Concernant l'état de logements AADL déjà livrés, une enquête sera menée par l'agence auprès de sa filiale "Gest-Immo" pour juger de la qualité de ses travaux. Pour améliorer les conditions de vie au sein des cités AADL, l'agence envisage également de lancer un appel d'offre international pour le diagnostic de la situation des ascenseurs, leur remise à niveau, ainsi que l'élaboration d'un cahier de charge de gestion de ces équipements selon les standards internationaux. Cependant, le montant des charges mensuelles ne changera pas même après la mise en place de nouveaux ascenseurs. Quant au phénomène de la sous-location des appartements de l'AADL, Benidir a rappelé que ce genre d'opération est interdit par la loi, mais l'agence reste "impuissante". "La justice nous demande un contrat pour prouver que le bénéficiaire a loué son appartement à un tiers. Par conséquent, il est impossible de poursuivre les personnes impliquées. Tant que le loyer est honoré, nous ne pouvons rien faire", a déclaré Benidir. En outre, le directeur a démenti les informations relatives à l'ouverture d'une enquête sur les appartements inoccupés, car il n'existe aucun texte de loi qui confie cette mission de contrôle de l'occupation des logements à l'agence. "Notre statut ne permet ni de vérifier, ni d'exproprier les bénéficiaires qui n'occupent pas leurs appartements, d'autant que l'agence ne pourra pas prendre en charge cette tâche. C'est irréalisable pour nous", a-t-il déclaré.