Eclairage.- Le directeur de l'AADL a également abordé les modalités de l'acquisition d'un logement AADL. Ce qui met fin aux nombreuses interrogations des souscripteurs. Lyes Benidir a affirmé que l'Agence maintenait les mêmes conditions du premier programme, mais avec plus de flexibilité dans le traitement des anciens dossiers. A cet égard, les employés partis à la retraite durant les dix dernières années seront toujours maintenus au programme, alors que les souscripteurs dont le salaire a augmenté durant la même période à plus de 108 000 dinars, seront transférés vers le programme de Logements publics promotionnels (LPP). Quant aux souscripteurs décédés, les héritiers doivent désigner un seul bénéficiaire qui sera en mesure d'assumer les charges mensuelles. Cependant, selon le premier responsable de l'AADL, cette dernière n'acceptera aucun désistement d'un bénéficiaire au profit d'un tiers. Parlant des nouveaux prix, le premier responsable de l'AADL a estimé que «ce sont les meilleurs prix par rapport aux autres pays du bassin méditerranéen. C'est un prix très compétitif». Pour lui, le coût du logement est le double de ce qui sera payé par le souscripteur. «Si on compte le coût des VRD, la bonification des terrains, ainsi que l'aide frontale, on peut affirmer que 50 % du coût réel de réalisation du logement est pris en charge par l'Etat», a-t-il expliqué. Les bénéficiaires de logements AADL pourront ainsi profiter de l'aide de la Caisse nationale du logement (CNL), une nouveauté en matière de financement du logement introduite dans le nouveau programme. Quant au phénomène de la sous-location des appartements de l'AADL, Lyes Benidir a rappelé que ce genre d'opération est interdit par la loi, mais l'Agence reste «impuissante». «La justice nous demande un contrat pour prouver que le bénéficiaire a loué son appartement à un tiers. Par conséquent, il est impossible de poursuivre les personnes impliquées. Tant que le loyer est honoré, nous ne pouvons rien faire», a déclaré Lyes Benidir. En outre, le directeur de l'AADL a démenti les informations relatives à l'ouverture d'une enquête sur les appartements inoccupés, car il n'existe aucun texte de loi qui confie cette mission de contrôle de l'occupation des logements à l'Agence. «Notre statut ne permet ni de vérifier, ni d'exproprier les bénéficiaires qui n'occupent pas leurs appartements, d'autant que l'Agence ne pourra pas prendre en charge cette tâche. C'est irréalisable pour nous», a-t-il soutenu.