Le président Jacob Zuma a été facilement reconduit mardi pour cinq ans à la tête du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, ce qui lui ouvre la voie pour briguer un nouveau mandat à la tête de l'Etat en 2014. Le congrès n'a pas été perturbé par l'annonce de l'arrestation dimanche de quatre extrémistes de droite, soupçonnés d'avoir, notamment, voulu commettre un attentat contre Jacob Zuma et contre le rassemblement de l'ANC. Jacob Zuma, 70 ans, a remporté 75,1% des suffrages exprimés par plus de 4.000 délégués du congrès électif de l'ANC, réunis depuis dimanche à Bloemfontein (centre).Il affrontait son adjoint, le vice-président — du parti et du pays — Kgalema Motlanthe, qui dirigeait une hétéroclite coalition d'opposants internes allant de l'ultra-gauche aux libéraux.M. Motlanthe s'est livré à une sorte de suicide politique, en défiant Jacob Zuma pour le poste de président du parti et en renonçant à se représenter pour conserver sa position de numéro 2 de l'ANC. L'ancien syndicaliste reconverti dans les affaires Cyril Ramaphosa va le remplacer à ce poste, confortablement élu avec 76,4% des voix.Le vice-président du parti dominant a de bonnes chances d'accéder à la tête du parti dans cinq ans. Il pourrait également devenir sous peu vice-président de la République si M. Motlanthe est acculé à la démission. Et pourquoi pas porter les couleurs de l'ANC aux élections générales de 2014 si Jacob Zuma décide de ne faire qu'un mandat à la tête de l'Etat. Le président Jacob Zuma a été facilement reconduit mardi pour cinq ans à la tête du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, ce qui lui ouvre la voie pour briguer un nouveau mandat à la tête de l'Etat en 2014. Le congrès n'a pas été perturbé par l'annonce de l'arrestation dimanche de quatre extrémistes de droite, soupçonnés d'avoir, notamment, voulu commettre un attentat contre Jacob Zuma et contre le rassemblement de l'ANC. Jacob Zuma, 70 ans, a remporté 75,1% des suffrages exprimés par plus de 4.000 délégués du congrès électif de l'ANC, réunis depuis dimanche à Bloemfontein (centre).Il affrontait son adjoint, le vice-président — du parti et du pays — Kgalema Motlanthe, qui dirigeait une hétéroclite coalition d'opposants internes allant de l'ultra-gauche aux libéraux.M. Motlanthe s'est livré à une sorte de suicide politique, en défiant Jacob Zuma pour le poste de président du parti et en renonçant à se représenter pour conserver sa position de numéro 2 de l'ANC. L'ancien syndicaliste reconverti dans les affaires Cyril Ramaphosa va le remplacer à ce poste, confortablement élu avec 76,4% des voix.Le vice-président du parti dominant a de bonnes chances d'accéder à la tête du parti dans cinq ans. Il pourrait également devenir sous peu vice-président de la République si M. Motlanthe est acculé à la démission. Et pourquoi pas porter les couleurs de l'ANC aux élections générales de 2014 si Jacob Zuma décide de ne faire qu'un mandat à la tête de l'Etat.