Le département de langue française de la faculté des lettres et des langues de l'université Hadj-Lakhdar de Batna organise les 22 et 23 avril 2013 le 2e Séminaire international sur la littérature maghrébine d'expression française. Un séminaire qui aura à traiter de plusieurs axes et problématiques dont : « Modernité et éclatement des genres? », « Subversion textuelle, histoire et fiction? », « Virtualités et enjeux linguistiques? », « Intertextualité, transculturalité, polyphonie et dialogisme? » et « Oralité et anthropologie ? ». Le département de langue française de la faculté des lettres et des langues de l'université Hadj-Lakhdar de Batna organise les 22 et 23 avril 2013 le 2e Séminaire international sur la littérature maghrébine d'expression française. Un séminaire qui aura à traiter de plusieurs axes et problématiques dont : « Modernité et éclatement des genres? », « Subversion textuelle, histoire et fiction? », « Virtualités et enjeux linguistiques? », « Intertextualité, transculturalité, polyphonie et dialogisme? » et « Oralité et anthropologie ? ». L'un des objectifs de cette manifestation scientifique est de rendre compte des virtualités de la littérature maghrébine d'expression française en s'interrogeant sur les techniques mis en œuvre et les éléments qui la constituent. Dès lors qu'est affirmé ce principe, la question des stratégies et expérience(s) scripturales, notamment au plan de la conscience linguistico-culturelle, des techniques romanesques, des signes et des genres s'avère problématique, mais capable d'alimenter la recherche et d'animer des débats des plus prolifiques. Il s'agit donc de développer une réflexion sur l'intertextualité, la transculturalité, la polyphonie, l'identité littéraire, les registres et les techniques d'écriture, la démarcation stylistique et thématique, les espaces géographique et culturel mouvants dont elle fait référence. De la sorte, s'approprier la langue française, la "maghrébiniser", la violer, la transgresser, la bouleverser, l'innover, lui tordre le cou, condamner sa dimension impératrice, ne seraient-elles pas des stratégies scripturales et des procédés langagiers travaillés au-delà des régularités linguistiques ? Cette réalité scripturale attestée par les spécialistes montre que le triptyque Langue-identité-culture se conjuguent, s'influencent et s'entrecroisent pour enfanter une littérature incontestablement originale. Prendre acte de ces indices, en expliciter les effets consiste à pointer la poétique et la textualité de la littérature maghrébine d'expression française. La question de la praxis langagière telle qu'elle est concrètement développée et réalisée au travers des techniques d'écriture novatrices nécessite arrêt et réflexion. Rentrer dans l'univers de la littérature maghrébine d'expression française c'est effectivement aller au-delà de l'usage de la langue afin d'amorcer un regard critique et spécifique et, à terme, poser les jalons d'une anatomie de la littérature maghrébine d'expression française et même francophone. A cet effet, la lecture de l'œuvre romanesque de Chraïbi, de Boudjedra et de Zaoui autorise à affirmer que la langue est une condition nécessaire mais non suffisante de la compréhension. Conséquemment, nous approuvons : « qu'il n'existe pas d'usage linguistique sans croyance ou représentation, c'est à dire sans idées développées et organisées en système de références individuelles et/ou collectives ». Par-delà la langue, voire du code langagier propre à la littérature en question, c'est donc tout un système de pensée, d'images et de représentations que les stratégies et expériences interrogées dévoilent. Au carrefour de l'interdisciplinarité, il parait fondamental de négocier la question des "stratégie et expériences scripturales" en rapport avec l'altérité langagière liée au champ littéraire maghrébin d'expression française. L'objectif des débats et interventions attendus ne se rattacherait : « Pas seulement aux résultats et aux idées neuves qu'il (pourrait apporter), il se (mesurerait) aussi au nombre de problèmes qu'il (pourrait faire) naître, aux réflexions, voire aux objections qu'il (susciterait) ». L'un des objectifs de cette manifestation scientifique est de rendre compte des virtualités de la littérature maghrébine d'expression française en s'interrogeant sur les techniques mis en œuvre et les éléments qui la constituent. Dès lors qu'est affirmé ce principe, la question des stratégies et expérience(s) scripturales, notamment au plan de la conscience linguistico-culturelle, des techniques romanesques, des signes et des genres s'avère problématique, mais capable d'alimenter la recherche et d'animer des débats des plus prolifiques. Il s'agit donc de développer une réflexion sur l'intertextualité, la transculturalité, la polyphonie, l'identité littéraire, les registres et les techniques d'écriture, la démarcation stylistique et thématique, les espaces géographique et culturel mouvants dont elle fait référence. De la sorte, s'approprier la langue française, la "maghrébiniser", la violer, la transgresser, la bouleverser, l'innover, lui tordre le cou, condamner sa dimension impératrice, ne seraient-elles pas des stratégies scripturales et des procédés langagiers travaillés au-delà des régularités linguistiques ? Cette réalité scripturale attestée par les spécialistes montre que le triptyque Langue-identité-culture se conjuguent, s'influencent et s'entrecroisent pour enfanter une littérature incontestablement originale. Prendre acte de ces indices, en expliciter les effets consiste à pointer la poétique et la textualité de la littérature maghrébine d'expression française. La question de la praxis langagière telle qu'elle est concrètement développée et réalisée au travers des techniques d'écriture novatrices nécessite arrêt et réflexion. Rentrer dans l'univers de la littérature maghrébine d'expression française c'est effectivement aller au-delà de l'usage de la langue afin d'amorcer un regard critique et spécifique et, à terme, poser les jalons d'une anatomie de la littérature maghrébine d'expression française et même francophone. A cet effet, la lecture de l'œuvre romanesque de Chraïbi, de Boudjedra et de Zaoui autorise à affirmer que la langue est une condition nécessaire mais non suffisante de la compréhension. Conséquemment, nous approuvons : « qu'il n'existe pas d'usage linguistique sans croyance ou représentation, c'est à dire sans idées développées et organisées en système de références individuelles et/ou collectives ». Par-delà la langue, voire du code langagier propre à la littérature en question, c'est donc tout un système de pensée, d'images et de représentations que les stratégies et expériences interrogées dévoilent. Au carrefour de l'interdisciplinarité, il parait fondamental de négocier la question des "stratégie et expériences scripturales" en rapport avec l'altérité langagière liée au champ littéraire maghrébin d'expression française. L'objectif des débats et interventions attendus ne se rattacherait : « Pas seulement aux résultats et aux idées neuves qu'il (pourrait apporter), il se (mesurerait) aussi au nombre de problèmes qu'il (pourrait faire) naître, aux réflexions, voire aux objections qu'il (susciterait) ».