Les Skikdis, pas encore remis des séquelles laissées par les catastrophes qui se sont produites à la raffinerie de Sonatrach, ne sont pas près de dormir tranquilles. Les catastrophes, incidents et incendies se suivent et se ressemblent. Jusqu'à quand ? Trois jours seulement après une explosion survenue à l'unité 11 du complexe RA1K de raffinage de pétrole, un autre incendie s'est déclaré dans la matinée de jeudi dernier au niveau de l'unité 100 Reforming 1, dans des pompes de charge récemment mises en place par Samsung firme sud-coréenne chargée du projet de rénovation à la raffinerie, cela juste au moment où les travailleurs venaient de rejoindre leurs postes à 7h30 du matin. L'alerte donnée à temps a permis d'éviter le pire grâce à la promptitude de l'intervention et aux moyens humains et matériels présents sur les lieux. Le foyer a été maîtrisé au bout de quelques minutes seulement avec la projection d'énormes quantités de poudre. Pour les dégâts constatés, on déplore, à titre provisoire, la perte des pompes, de l'instrumentation et de la câblerie. Selon des techniciens, il semblerait que le feu soit dû à une défaillance des installations puisqu'un des tuyaux de ''l'open drain'' chargé de produits hydrocarbures a fondu sous la haute température. Selon les explications fournies, on a échappé miraculeusement à une explosion, en raison de la présence d'une unité pressurée en hydrogène en prévision de son démarrage. Ce énième incident, qui aurait pu être l'incendie de trop, a fait monter d'un cran la pression sur les travailleurs de la raffinerie qui vivent continuellement sur le qui-vive, avec la hantise d'être contraints d'aller au feu, au risque d'y laisser leurs vies. Ainsi la raffinerie n'a donc pas fini de réserver des surprises et Skikda et les agglomérations environnantes ne sont nullement prémunies contre d'éventuelles catastrophes. Voilà pourquoi il est urgent de se pencher sérieusement sur ces questions afin de traiter le problème à la source sachant que les catastrophes précédentes ont occasionné d'importants dégâts, humains et matériels. Fait-on face à de la négligence ou bien à un manque d'entretien des infrastructures. Une interminable série a secoué la zone depuis la catastrophe du GNL survenue le 19 janvier 2004 et qui a fait 28 morts et 72 blessés. La ville de Skikda a été secouée par une déflagration entendue à dix kilomètres à la ronde et soufflant les vitres des immeubles et commerces alentour : trois unités de raffinerie de GNL (gaz naturel liquéfié) du complexe pétrochimique de Skikda ont été détruites. A en croire un responsable, des « bruits suspects » ont été entendus juste avant l'explosion. Ils provenaient d'une chaudière qu'un rapport avait jugée « défectueuse il y a plus d'un an » et qui avait été « réparée superficiellement ». Un autre incident a été localisé au niveau du complexe des matières plastiques (CP1K) situé à l'est du GNL. L'incident gravissime qui a fait un mort et cinq blessés évacués vers le secteur sanitaire de Skikda, s'est produit à 10h05 dans la matinée du 4 octobre 2005, premier jour du Ramadhan, puis deux autres explosions se sont produits en 2006 et 2010. Les Skikdis, pas encore remis des séquelles laissées par les catastrophes qui se sont produites à la raffinerie de Sonatrach, ne sont pas près de dormir tranquilles. Les catastrophes, incidents et incendies se suivent et se ressemblent. Jusqu'à quand ? Trois jours seulement après une explosion survenue à l'unité 11 du complexe RA1K de raffinage de pétrole, un autre incendie s'est déclaré dans la matinée de jeudi dernier au niveau de l'unité 100 Reforming 1, dans des pompes de charge récemment mises en place par Samsung firme sud-coréenne chargée du projet de rénovation à la raffinerie, cela juste au moment où les travailleurs venaient de rejoindre leurs postes à 7h30 du matin. L'alerte donnée à temps a permis d'éviter le pire grâce à la promptitude de l'intervention et aux moyens humains et matériels présents sur les lieux. Le foyer a été maîtrisé au bout de quelques minutes seulement avec la projection d'énormes quantités de poudre. Pour les dégâts constatés, on déplore, à titre provisoire, la perte des pompes, de l'instrumentation et de la câblerie. Selon des techniciens, il semblerait que le feu soit dû à une défaillance des installations puisqu'un des tuyaux de ''l'open drain'' chargé de produits hydrocarbures a fondu sous la haute température. Selon les explications fournies, on a échappé miraculeusement à une explosion, en raison de la présence d'une unité pressurée en hydrogène en prévision de son démarrage. Ce énième incident, qui aurait pu être l'incendie de trop, a fait monter d'un cran la pression sur les travailleurs de la raffinerie qui vivent continuellement sur le qui-vive, avec la hantise d'être contraints d'aller au feu, au risque d'y laisser leurs vies. Ainsi la raffinerie n'a donc pas fini de réserver des surprises et Skikda et les agglomérations environnantes ne sont nullement prémunies contre d'éventuelles catastrophes. Voilà pourquoi il est urgent de se pencher sérieusement sur ces questions afin de traiter le problème à la source sachant que les catastrophes précédentes ont occasionné d'importants dégâts, humains et matériels. Fait-on face à de la négligence ou bien à un manque d'entretien des infrastructures. Une interminable série a secoué la zone depuis la catastrophe du GNL survenue le 19 janvier 2004 et qui a fait 28 morts et 72 blessés. La ville de Skikda a été secouée par une déflagration entendue à dix kilomètres à la ronde et soufflant les vitres des immeubles et commerces alentour : trois unités de raffinerie de GNL (gaz naturel liquéfié) du complexe pétrochimique de Skikda ont été détruites. A en croire un responsable, des « bruits suspects » ont été entendus juste avant l'explosion. Ils provenaient d'une chaudière qu'un rapport avait jugée « défectueuse il y a plus d'un an » et qui avait été « réparée superficiellement ». Un autre incident a été localisé au niveau du complexe des matières plastiques (CP1K) situé à l'est du GNL. L'incident gravissime qui a fait un mort et cinq blessés évacués vers le secteur sanitaire de Skikda, s'est produit à 10h05 dans la matinée du 4 octobre 2005, premier jour du Ramadhan, puis deux autres explosions se sont produits en 2006 et 2010.