Hocine Aït Ahmed tire sa révérence. Dans quelques mois il ne sera plus président du front du des forces socialiste (FFS). Il a en effet annoncé qu'il ne se représentera pas à la présidence du plus vieux parti d'opposition lors du prochain congrès prévu dans la première moitié de l'année prochaine. Une annonce qui place le FFS dans une situation jamais vécue auparavant. Car Hocine Aït Ahmed préside les destinées du parti depuis sa création en 1963. « Mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu'aux premières heures de mes soixante-dix ans de militantisme. Par Kamal Hamed Mais les cycles de la vie s'imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice » a ainsi indiqué le leader charismatique du FFS dans une lettre adressée aux membres du Conseil national. « Dans cette perspective, je vous confie dès à présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à l'éthique qui a toujours guidé nos actions » a-t-il précisé ajoutant que « Je resterai, dans l'avenir, toujours proche de vous dans la réflexion et l'action, en particulier, avec la collaboration de mes enfants, dans le cadre de la Fondation Hocine Aït-Ahmed que j'ai décidé de constituer ». A l'évidence ce sera incontestablement un très lourd legs que doivent assumer la direction politique, les cadres et les militants du parti qui ne voulaient certainement pas entendre parler d'une retraite de leur leader charismatique . Mais Hocine Aït Ahmed, qui à 88 ans, est souffrant depuis des années maintenant. Rongé par la maladie et le poids des ans, il s'est mis quelque peu en retrait de la vie du parti. C'est en tout cas ce qui se racontait dans l'entourage du parti. Un ex-premier secrétaire national, Karim Tabou en l'occurrence, qui a quitté le parti il y a quelques mois pour fonder une nouvelle formation politique, l'a, en effet, clairement indiqué. Tabou a souligné que Hocine Aït Ahmed ne tient plus les rênes du parti et a accusé un groupe de cadres de « régenter » le plus vieux parti d'opposition. C'était il y a juste quelques mois, plus exactement au lendemain des élections législatives du 10 mai dernier. La fronde interne qui a secoué le FFS a fait la Une de l'actualité nationale. Plusieurs groupes se disputaient le leadership se fustigeant les uns les autres. Les opposants à la ligne politique de la direction du FFS accusaient cette dernière d'avoir passé un « deal » avec le pouvoir. « Faux » rétorque le premier secrétaire, Ali Laskri et ses amis qui accusent les dissidents de vouloir « déstabiliser » le parti. C'est dire que la succession de Hocine Aït Ahmed ne risque pas d'être une simple sinécure même si beaucoup d'opposants à la ligne politique de la direction incarnée par Ali Laskri ont quitté les rangs du parti. Beaucoup d'observateurs vont jusqu'a dire que les travaux du 5e congrès seront explosifs tant la bataille pour la succession fera rage entre les héritiers de Hocine Aït Ahmed. Le FFS survivra-t-il à son fondateur ? Hocine Aït Ahmed tire sa révérence. Dans quelques mois il ne sera plus président du front du des forces socialiste (FFS). Il a en effet annoncé qu'il ne se représentera pas à la présidence du plus vieux parti d'opposition lors du prochain congrès prévu dans la première moitié de l'année prochaine. Une annonce qui place le FFS dans une situation jamais vécue auparavant. Car Hocine Aït Ahmed préside les destinées du parti depuis sa création en 1963. « Mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu'aux premières heures de mes soixante-dix ans de militantisme. Par Kamal Hamed Mais les cycles de la vie s'imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice » a ainsi indiqué le leader charismatique du FFS dans une lettre adressée aux membres du Conseil national. « Dans cette perspective, je vous confie dès à présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à l'éthique qui a toujours guidé nos actions » a-t-il précisé ajoutant que « Je resterai, dans l'avenir, toujours proche de vous dans la réflexion et l'action, en particulier, avec la collaboration de mes enfants, dans le cadre de la Fondation Hocine Aït-Ahmed que j'ai décidé de constituer ». A l'évidence ce sera incontestablement un très lourd legs que doivent assumer la direction politique, les cadres et les militants du parti qui ne voulaient certainement pas entendre parler d'une retraite de leur leader charismatique . Mais Hocine Aït Ahmed, qui à 88 ans, est souffrant depuis des années maintenant. Rongé par la maladie et le poids des ans, il s'est mis quelque peu en retrait de la vie du parti. C'est en tout cas ce qui se racontait dans l'entourage du parti. Un ex-premier secrétaire national, Karim Tabou en l'occurrence, qui a quitté le parti il y a quelques mois pour fonder une nouvelle formation politique, l'a, en effet, clairement indiqué. Tabou a souligné que Hocine Aït Ahmed ne tient plus les rênes du parti et a accusé un groupe de cadres de « régenter » le plus vieux parti d'opposition. C'était il y a juste quelques mois, plus exactement au lendemain des élections législatives du 10 mai dernier. La fronde interne qui a secoué le FFS a fait la Une de l'actualité nationale. Plusieurs groupes se disputaient le leadership se fustigeant les uns les autres. Les opposants à la ligne politique de la direction du FFS accusaient cette dernière d'avoir passé un « deal » avec le pouvoir. « Faux » rétorque le premier secrétaire, Ali Laskri et ses amis qui accusent les dissidents de vouloir « déstabiliser » le parti. C'est dire que la succession de Hocine Aït Ahmed ne risque pas d'être une simple sinécure même si beaucoup d'opposants à la ligne politique de la direction incarnée par Ali Laskri ont quitté les rangs du parti. Beaucoup d'observateurs vont jusqu'a dire que les travaux du 5e congrès seront explosifs tant la bataille pour la succession fera rage entre les héritiers de Hocine Aït Ahmed. Le FFS survivra-t-il à son fondateur ?