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Hollande à son retour à Paris : «Moi, je fais mon devoir»
Visite du président français en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 12 - 2012

Tout en évitant de donner dans l'autosatisfaction, François Hollande a jugé que son voyage en Algérie a été positif. « C'est utile pour la France et pour l'Algérie, nous sommes sortis des 50 ans, qui avaient été les années de la difficulté entre la France et l'Algérie, compte tenu d'un passé lourd, de mémoires blessées », a en effet estimé François Hollande dans une interview accordée vendredi matin à l Europe 1. « Il m'appartenait, c'était le moment, d'ouvrir une nouvelle page, je l'ai fait, d'avoir un nouvel âge dans la relation entre la France et l'Algérie, parce que nous avons des liens forts, tant de liens humains, qu'il faut transformer en autant de liens culturels et économiques », a-t-il précisé.
Tout en évitant de donner dans l'autosatisfaction, François Hollande a jugé que son voyage en Algérie a été positif. « C'est utile pour la France et pour l'Algérie, nous sommes sortis des 50 ans, qui avaient été les années de la difficulté entre la France et l'Algérie, compte tenu d'un passé lourd, de mémoires blessées », a en effet estimé François Hollande dans une interview accordée vendredi matin à l Europe 1. « Il m'appartenait, c'était le moment, d'ouvrir une nouvelle page, je l'ai fait, d'avoir un nouvel âge dans la relation entre la France et l'Algérie, parce que nous avons des liens forts, tant de liens humains, qu'il faut transformer en autant de liens culturels et économiques », a-t-il précisé.
Cependant, Hollande ne veut pas verser dans l'autosatisfaction. « Je ne suis pas dans l'autocongratulation, l'autofélicitation, c'est aux Français et aux Algériens de savoir ce que je peux dire de ce voyage. Moi, je fais mon devoir », a-t-il estimé.
Le chef de l'Etat français a rappelé que la colonisation ne répondait pas aux valeurs de la France. « Le système colonial a commencé en 1830 », a-t-il indiqué, ajoutant, « c'était, en réalité, un système d'exploitation et d'oppression. C'était important de dire que ce ne sont pas nos valeurs qui s'appliquaient. Il y avait là une condamnation à porter, et je ne suis pas le premier à le faire », a-t-il dit à ce propos. « Je le fais pour que nous puissions nous tourner vers l'avenir », a-t-il poursuivi.
Discours devant le Parlement algérien
Le discours de François Hollande devant le Parlement algérien « va dans le sens de l'Histoire et vise à un équilibre entre les mémoires », a affirmé dimanche l'ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin.
« Le discours prononcé à Alger va dans le sens de l'Histoire. Ce n'est pas de la repentance, ni des excuses, mais la recherche de la paix de toutes les mémoires. Je pense qu'au 21e siècle, pour bâtir ce qu'il y a de commun dans nos deux destins, il nous faut cette paix », a indiqué M. Raffarin qui a accompagné le président français lors de sa visite d'Etat en Algérie, les 19 et 20 décembre dernier.
Le chef de l'Etat français avait reconnu, devant les Parlementaires algériens, les « souffrances que la colonisation française a infligées à l'Algérie », sans toutefois formuler les excuses de la France.
« Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Et ce système a un nom : c'est la colonisation », a-t-il déclaré.
Pour Raffarin, envoyé spécial de la France pour les négociations économiques, ce discours visait un équilibreentre les différentes mémoires.
« Evidemment, le message sur la colonisation a été le plus relevé, mais le texte était tourné vers l'avenir et vers nos défis communs », a-t-il souligné dans un entretien au Journal du Dimanche, répondant ainsi à une partie de la droite qui a critiqué ce discours.
Evoquant les relations économiques entre les deux pays, le sénateur
UMP a estimé qu'après des « succès » avec Nicolas Sarkozy, comme celui du métro d'Alger avec la RATP ou celui du tramway avec Alstom, les contrats signés par l'actuel gouvernement, notamment avec Renault et Sanofi, sont « très satisfaisants ».
Il s'est félicité, en effet, de la construction d'une usine d'assemblage Renault à Oued Tlilat, près d'Oran.
François Hollande a effectué les 19 et 20 décembre une visite d'Etat en Algérie, à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika, la visite a été sanctionnée notamment par la signature par les deux chefs d'Etat de la déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre les deux pays, et d'accords entre des entreprises algériennes et françaises.
Cependant, Hollande ne veut pas verser dans l'autosatisfaction. « Je ne suis pas dans l'autocongratulation, l'autofélicitation, c'est aux Français et aux Algériens de savoir ce que je peux dire de ce voyage. Moi, je fais mon devoir », a-t-il estimé.
Le chef de l'Etat français a rappelé que la colonisation ne répondait pas aux valeurs de la France. « Le système colonial a commencé en 1830 », a-t-il indiqué, ajoutant, « c'était, en réalité, un système d'exploitation et d'oppression. C'était important de dire que ce ne sont pas nos valeurs qui s'appliquaient. Il y avait là une condamnation à porter, et je ne suis pas le premier à le faire », a-t-il dit à ce propos. « Je le fais pour que nous puissions nous tourner vers l'avenir », a-t-il poursuivi.
Discours devant le Parlement algérien
Le discours de François Hollande devant le Parlement algérien « va dans le sens de l'Histoire et vise à un équilibre entre les mémoires », a affirmé dimanche l'ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin.
« Le discours prononcé à Alger va dans le sens de l'Histoire. Ce n'est pas de la repentance, ni des excuses, mais la recherche de la paix de toutes les mémoires. Je pense qu'au 21e siècle, pour bâtir ce qu'il y a de commun dans nos deux destins, il nous faut cette paix », a indiqué M. Raffarin qui a accompagné le président français lors de sa visite d'Etat en Algérie, les 19 et 20 décembre dernier.
Le chef de l'Etat français avait reconnu, devant les Parlementaires algériens, les « souffrances que la colonisation française a infligées à l'Algérie », sans toutefois formuler les excuses de la France.
« Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Et ce système a un nom : c'est la colonisation », a-t-il déclaré.
Pour Raffarin, envoyé spécial de la France pour les négociations économiques, ce discours visait un équilibreentre les différentes mémoires.
« Evidemment, le message sur la colonisation a été le plus relevé, mais le texte était tourné vers l'avenir et vers nos défis communs », a-t-il souligné dans un entretien au Journal du Dimanche, répondant ainsi à une partie de la droite qui a critiqué ce discours.
Evoquant les relations économiques entre les deux pays, le sénateur
UMP a estimé qu'après des « succès » avec Nicolas Sarkozy, comme celui du métro d'Alger avec la RATP ou celui du tramway avec Alstom, les contrats signés par l'actuel gouvernement, notamment avec Renault et Sanofi, sont « très satisfaisants ».
Il s'est félicité, en effet, de la construction d'une usine d'assemblage Renault à Oued Tlilat, près d'Oran.
François Hollande a effectué les 19 et 20 décembre une visite d'Etat en Algérie, à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika, la visite a été sanctionnée notamment par la signature par les deux chefs d'Etat de la déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre les deux pays, et d'accords entre des entreprises algériennes et françaises.


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