La crise que traverse le parti du FLN depuis plus de deux ans maintenant prend, décidément, une nouvelle tournure. Le Mouvement de redressement et d'authenticité, qui fait du départ de Abdelaziz Belkhadem de la tête du vieux parti sa principale revendication, vient en effet de saisir le président d'honneur du parti qui n'est autre que le président de la république, Abdelaziz Bouteflika. Une lettre a été en effet adressée à ce dernier. Les opposants à Belkhadem sollicitent l'intervention de Bouteflika dans la crise interne qui secoue le FLN. Pourquoi cette lettre maintenant alors que le bras de fer ente les redresseurs et Belkhadem perdure depuis longtemps ? « Nous sommes convaincus que le président du parti n'est pas au courant de la réalité de la situation au FLN car on lui cache la vérité » a indiqué Abdelkrim Abada, coordinateur du mouvement de redressement, avant d'ajouter que « c'est à cause de cela que nous lui avons adressé cette lettre pour le mettre au courant de tout ce qui se passe ». Abada, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée au siège des redresseurs à Draria (Alger), a précisé avoir demandé à Bouteflika « d'exercer ses prérogatives conformément aux dispositions du règlement intérieur et des statuts du parti. On l'a sollicité pour qu'il dise à Belkhadem de partir ». C'est la première fois que le mouvement de redressement au sein du vieux parti sollicite l'arbitrage de Bouteflika dans le bras de fer qui l'oppose au secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Et si cela a été le cas c'est parce que, a estimé Abdelkrim Abada, « nous avons épuisé toutes les voix dans le but d'évincer Belkhadem de la direction du parti ». Belkhadem a été par la suite accusé d'avoir été à l'origine de la défaite du parti lors des dernières élections locales. « Les résultats enregistrés par le parti sont catastrophiques et la défaite a été cuisante. C'est une véritable gifle. Ce résultat est la conséquence de la politique menée par le secrétaire général, ses clientélistes et les membres du bureau politique » a encore soutenu le conférencier avant d'ajouter que « Belkhadem était chargé depuis 2005 (date de l'accès de Belkhadem au poste de secrétaire général NDLR) de la mission de casser et détruire le parti ». Pour Abada, si le parti a gagné presque 800 assemblées populaire communales(APC) et 43 assemblées populaire de wilayas(APW) aux élections locales de 2007 cette fois-ci, soit aux élections des locales du 29 novembre dernier,il n'a pu franchir le seuil de 500 APC. « Il disait pourtant qu'il démissionnerait s'il n'obtiendrait pas 1.000 APC. Alors qu'il soit fidèle à son engagement et qu'il démissionne car pour nous Belkhadem est fini ». Belkhadem et des membres du bureau politique ont été, par ailleurs, accusé de n'avoir pas associé la base militante dans l'élaboration des listes à ces élections locales et c'est donc « la chkara » qui a prévalu dans le choix des candidats. « Les fils de Belkhadem ont joué le rôle d'intermédiaires et ont perçu de l'argent » dira Abada. Et c'est pourquoi « il a demandé aux militants de prendre leurs responsabilités historiques et constituer des comités dans les communes et les wilaya pour gérer le parti » assène Abada soulignant que « l'on se réserve le droit de le présenter devant la justice car il a malmené le parti. Il est alors temps qu'il rende des comptes ». Ainsi donc la bataille promet encore d'être serrée entre Belkhadem et ses opposants lors de la prochaine session du comité central, prévue au mois de janvier prochain. Pour ce faire le Mouvement de redressement et les membres du comité central, qui demandent la destitution du secrétaire général, sont en train de coordonner leurs actions. « Comme lors de la précédente session nous demandons toujours la consécration de l'urne pour départager les deux camps et si Belkhadem dispose du soutien de 250 membres de cette instance, l'on se demande alors pourquoi il a peur de l'urne » indique encore Abada qui a annoncé que les coordinateurs du Mouvement de redressement vont tenir une réunion le 5 janvier prochain. Interrogé sur le soutien ou non des redresseurs à un 4e mandat pour Bouteflika, Abada, qui a démenti toute relation des redresseurs avec Ali Benflis, a éludé la question en soutenant que « le mouvement est en faveur de deux mandats présidentiels seulement comme il est favorable au système parlementaire ». La crise que traverse le parti du FLN depuis plus de deux ans maintenant prend, décidément, une nouvelle tournure. Le Mouvement de redressement et d'authenticité, qui fait du départ de Abdelaziz Belkhadem de la tête du vieux parti sa principale revendication, vient en effet de saisir le président d'honneur du parti qui n'est autre que le président de la république, Abdelaziz Bouteflika. Une lettre a été en effet adressée à ce dernier. Les opposants à Belkhadem sollicitent l'intervention de Bouteflika dans la crise interne qui secoue le FLN. Pourquoi cette lettre maintenant alors que le bras de fer ente les redresseurs et Belkhadem perdure depuis longtemps ? « Nous sommes convaincus que le président du parti n'est pas au courant de la réalité de la situation au FLN car on lui cache la vérité » a indiqué Abdelkrim Abada, coordinateur du mouvement de redressement, avant d'ajouter que « c'est à cause de cela que nous lui avons adressé cette lettre pour le mettre au courant de tout ce qui se passe ». Abada, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée au siège des redresseurs à Draria (Alger), a précisé avoir demandé à Bouteflika « d'exercer ses prérogatives conformément aux dispositions du règlement intérieur et des statuts du parti. On l'a sollicité pour qu'il dise à Belkhadem de partir ». C'est la première fois que le mouvement de redressement au sein du vieux parti sollicite l'arbitrage de Bouteflika dans le bras de fer qui l'oppose au secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Et si cela a été le cas c'est parce que, a estimé Abdelkrim Abada, « nous avons épuisé toutes les voix dans le but d'évincer Belkhadem de la direction du parti ». Belkhadem a été par la suite accusé d'avoir été à l'origine de la défaite du parti lors des dernières élections locales. « Les résultats enregistrés par le parti sont catastrophiques et la défaite a été cuisante. C'est une véritable gifle. Ce résultat est la conséquence de la politique menée par le secrétaire général, ses clientélistes et les membres du bureau politique » a encore soutenu le conférencier avant d'ajouter que « Belkhadem était chargé depuis 2005 (date de l'accès de Belkhadem au poste de secrétaire général NDLR) de la mission de casser et détruire le parti ». Pour Abada, si le parti a gagné presque 800 assemblées populaire communales(APC) et 43 assemblées populaire de wilayas(APW) aux élections locales de 2007 cette fois-ci, soit aux élections des locales du 29 novembre dernier,il n'a pu franchir le seuil de 500 APC. « Il disait pourtant qu'il démissionnerait s'il n'obtiendrait pas 1.000 APC. Alors qu'il soit fidèle à son engagement et qu'il démissionne car pour nous Belkhadem est fini ». Belkhadem et des membres du bureau politique ont été, par ailleurs, accusé de n'avoir pas associé la base militante dans l'élaboration des listes à ces élections locales et c'est donc « la chkara » qui a prévalu dans le choix des candidats. « Les fils de Belkhadem ont joué le rôle d'intermédiaires et ont perçu de l'argent » dira Abada. Et c'est pourquoi « il a demandé aux militants de prendre leurs responsabilités historiques et constituer des comités dans les communes et les wilaya pour gérer le parti » assène Abada soulignant que « l'on se réserve le droit de le présenter devant la justice car il a malmené le parti. Il est alors temps qu'il rende des comptes ». Ainsi donc la bataille promet encore d'être serrée entre Belkhadem et ses opposants lors de la prochaine session du comité central, prévue au mois de janvier prochain. Pour ce faire le Mouvement de redressement et les membres du comité central, qui demandent la destitution du secrétaire général, sont en train de coordonner leurs actions. « Comme lors de la précédente session nous demandons toujours la consécration de l'urne pour départager les deux camps et si Belkhadem dispose du soutien de 250 membres de cette instance, l'on se demande alors pourquoi il a peur de l'urne » indique encore Abada qui a annoncé que les coordinateurs du Mouvement de redressement vont tenir une réunion le 5 janvier prochain. Interrogé sur le soutien ou non des redresseurs à un 4e mandat pour Bouteflika, Abada, qui a démenti toute relation des redresseurs avec Ali Benflis, a éludé la question en soutenant que « le mouvement est en faveur de deux mandats présidentiels seulement comme il est favorable au système parlementaire ».