Lakhdar Brahimi a estimé, lundi "toujours inquiétante" la crise en Syrie et a dit espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". Lakhdar Brahimi a estimé, lundi "toujours inquiétante" la crise en Syrie et a dit espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". Certains groupes d'opposition à Bachar el-Assad reprochent à l'émissaire de l'Onu, Lakhdar Brahimi, de chercher à négocier une transition politique en douceur. Ils contestent toute idée de maintien au pouvoir du dictateur, même à titre temporaire. L'émissaire international Lakhdar Brahimi s'est entretenuet mardi à Damas avec l'opposition intérieure, tolérée par les autorités syriennes, mais les principaux groupes hostiles au régime rejettent tout règlement ne prévoyant pas le départ du président Bachar al-Assad. A Manama, les dirigeants des monarchies du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont souhaité que la transition politique en Syrie soit accélérée, au terme de leur sommet annuel, et invité la communauté internationale à "agir rapidement pour mettre fin à ces massacres". Selon un responsable de l'opposition syrienne tolérée, Hassan Abdel Azim qui dirige le Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe doit rester en Syrie jusqu'à dimanche "pour essayer de mettre en application un consensus international afin de résoudre la crise". Des informations publiées par Le Figaro lundi ont fait état d'un accord entre Russes et Américains sur la constitution d'un gouvernement de transition ayant tous les pouvoirs et le maintien de Bachar al-Assad jusqu'au terme de son mandat en 2014 avec l'impossibilité pour lui de se représenter pour un nouveau mandat. Elles ont suscité la colère des organisations qui combattent sur le terrain. Refus de toute immunité pour Assad et les siens Les comités locaux de coordination (LCC), regroupant les militants animant la contestation du régime sur le terrain, ont affirmé mardi dans un communiqué, "qu'après avoir eu vent de certaines fuites concernant la solution proposée par Brahimi, ils rejettent toute initiative qui forceraient les Syriens de choisir entre un compromis injuste ou la poursuite des crimes par le régime". Ils insistent sur le fait que "Assad et tous les responsables politiques, militaires et sécuritaires doivent quitter le pouvoir" et refusent toute éventuelle immunité qui serait accordée aux piliers de ce régime. Les Frères musulmans, qui représentent une force prépondérante dans l'opposition, vont dans la même sens évoquant un "complot" contre le pays. "Nous tenons pour responsables le Conseil de sécurité et toutes les organisations internationales pour les crimes contre l'humanité commis par Bachar al-Assad et ses gangs", ajoutent-ils dans un communiqué rejetant "tous les rapports internationaux présentant la révolution sous les couleurs du confessionnalisme". M. Brahimi, a estimé lundi "toujours inquiétante" la crise en Syrie et a dit espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". Les violences ont fait lundi dernier 126 morts, dont 56 civils, 45 soldats et 25 rebelles, selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Certains groupes d'opposition à Bachar el-Assad reprochent à l'émissaire de l'Onu, Lakhdar Brahimi, de chercher à négocier une transition politique en douceur. Ils contestent toute idée de maintien au pouvoir du dictateur, même à titre temporaire. L'émissaire international Lakhdar Brahimi s'est entretenuet mardi à Damas avec l'opposition intérieure, tolérée par les autorités syriennes, mais les principaux groupes hostiles au régime rejettent tout règlement ne prévoyant pas le départ du président Bachar al-Assad. A Manama, les dirigeants des monarchies du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont souhaité que la transition politique en Syrie soit accélérée, au terme de leur sommet annuel, et invité la communauté internationale à "agir rapidement pour mettre fin à ces massacres". Selon un responsable de l'opposition syrienne tolérée, Hassan Abdel Azim qui dirige le Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe doit rester en Syrie jusqu'à dimanche "pour essayer de mettre en application un consensus international afin de résoudre la crise". Des informations publiées par Le Figaro lundi ont fait état d'un accord entre Russes et Américains sur la constitution d'un gouvernement de transition ayant tous les pouvoirs et le maintien de Bachar al-Assad jusqu'au terme de son mandat en 2014 avec l'impossibilité pour lui de se représenter pour un nouveau mandat. Elles ont suscité la colère des organisations qui combattent sur le terrain. Refus de toute immunité pour Assad et les siens Les comités locaux de coordination (LCC), regroupant les militants animant la contestation du régime sur le terrain, ont affirmé mardi dans un communiqué, "qu'après avoir eu vent de certaines fuites concernant la solution proposée par Brahimi, ils rejettent toute initiative qui forceraient les Syriens de choisir entre un compromis injuste ou la poursuite des crimes par le régime". Ils insistent sur le fait que "Assad et tous les responsables politiques, militaires et sécuritaires doivent quitter le pouvoir" et refusent toute éventuelle immunité qui serait accordée aux piliers de ce régime. Les Frères musulmans, qui représentent une force prépondérante dans l'opposition, vont dans la même sens évoquant un "complot" contre le pays. "Nous tenons pour responsables le Conseil de sécurité et toutes les organisations internationales pour les crimes contre l'humanité commis par Bachar al-Assad et ses gangs", ajoutent-ils dans un communiqué rejetant "tous les rapports internationaux présentant la révolution sous les couleurs du confessionnalisme". M. Brahimi, a estimé lundi "toujours inquiétante" la crise en Syrie et a dit espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". Les violences ont fait lundi dernier 126 morts, dont 56 civils, 45 soldats et 25 rebelles, selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).