Le président syrien Bachar al Assad a envoyé mercredi à Moscou son vice-ministre des Affaires étrangères afin d'évoquer la visite en Syrie de Lakhdar Brahimi, émissaire pour la paix des Nations unies et de la Ligue arabe. Le président syrien Bachar al Assad a envoyé mercredi à Moscou son vice-ministre des Affaires étrangères afin d'évoquer la visite en Syrie de Lakhdar Brahimi, émissaire pour la paix des Nations unies et de la Ligue arabe. Alors que les principales composantes de l'opposition se montrent peu enthousiastes face aux efforts de Lakhdar Brahimi, les bombardements de l'armée gouvernementale continuent et ont tué mercredi 20 personnes dans un village du nord du pays. Le chef de la police militaire a, quant à lui, fait défection. La visite à Moscou de Fayçal Makdad, le vice-ministre des Affaires étrangères, a lieu quelques jours après une rencontre à Damas entre Bachar al Assad et Lakhdar Brahimi, qui a apparemment formulé de nouvelles propositions pour mettre fin au conflit qui dure depuis 21 mois en Syrie. "L'atmosphère a changé et il se passe quelque chose de positif", a déclaré une source interne aux services syriens de sécurité. Un responsable libanais pro-Assad a précisé que Fayçal Makdad devait demander l'avis de Moscou sur un éventuel accord. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé, samedi, qu'aucun camp ne gagnerait la guerre civile en Syrie et que la Chine et la Russie, alliées de Damas, seraient bien incapables de convaincre Bachar al Assad de quitter le pouvoir même si elles essayaient. Lakhdar Brahimi, qui n'a pour le moment fait aucun commentaire sur de nouvelles propositions, a également rencontré des opposants autorisés par Damas, qui ne sont cependant reconnus ni par les rebelles armés sur le terrain ni par la majorité des adversaires de Bachar al Assad, réunis au sein de la Coalition nationale syrienne (CNS). Depuis sa nomination comme émissaire pour la paix en Syrie, le diplomate algérien privilégie une transition politique, sans exiger le départ de Bachar al Assad, ce que rejette l'opposition. "Le gouvernement et son président ne peuvent pas rester en place, qu'ils exercent ou non leurs pouvoirs", a dit, lundi, sur sa page Facebook Moaz al Khatib, président du CNS, laissant entendre que l'opposition soupçonne Lakhdar Brahimi d'envisager une telle solution. Sur le terrain, un bombardement des forces gouvernementales syriennes a fait 20 morts, dont huit enfants au moins, dans le village d'Al Kahtania, dans la province de Rakka (Nord), a-t-on appris mercredi auprès d'activistes syriens. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche de l'opposition, a mis en ligne une vidéo sur laquelle on voit des corps ensanglantés allongés sur des couvertures, sans que la date exacte du bombardement ne soit indiquée. Egalement dans le Nord, dans la province d'Idlib, les insurgés ont relancé une offensive contre la base stratégique de Wadi Deif, dont la capture leur permettrait de contrôler une quantité importante de carburant. Au moins 190 personnes ont été tuées pendant la seule journée de mardi, selon l'OSDH, qui fait état de près de 45.000 morts depuis le début du conflit. Alors que les principales composantes de l'opposition se montrent peu enthousiastes face aux efforts de Lakhdar Brahimi, les bombardements de l'armée gouvernementale continuent et ont tué mercredi 20 personnes dans un village du nord du pays. Le chef de la police militaire a, quant à lui, fait défection. La visite à Moscou de Fayçal Makdad, le vice-ministre des Affaires étrangères, a lieu quelques jours après une rencontre à Damas entre Bachar al Assad et Lakhdar Brahimi, qui a apparemment formulé de nouvelles propositions pour mettre fin au conflit qui dure depuis 21 mois en Syrie. "L'atmosphère a changé et il se passe quelque chose de positif", a déclaré une source interne aux services syriens de sécurité. Un responsable libanais pro-Assad a précisé que Fayçal Makdad devait demander l'avis de Moscou sur un éventuel accord. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé, samedi, qu'aucun camp ne gagnerait la guerre civile en Syrie et que la Chine et la Russie, alliées de Damas, seraient bien incapables de convaincre Bachar al Assad de quitter le pouvoir même si elles essayaient. Lakhdar Brahimi, qui n'a pour le moment fait aucun commentaire sur de nouvelles propositions, a également rencontré des opposants autorisés par Damas, qui ne sont cependant reconnus ni par les rebelles armés sur le terrain ni par la majorité des adversaires de Bachar al Assad, réunis au sein de la Coalition nationale syrienne (CNS). Depuis sa nomination comme émissaire pour la paix en Syrie, le diplomate algérien privilégie une transition politique, sans exiger le départ de Bachar al Assad, ce que rejette l'opposition. "Le gouvernement et son président ne peuvent pas rester en place, qu'ils exercent ou non leurs pouvoirs", a dit, lundi, sur sa page Facebook Moaz al Khatib, président du CNS, laissant entendre que l'opposition soupçonne Lakhdar Brahimi d'envisager une telle solution. Sur le terrain, un bombardement des forces gouvernementales syriennes a fait 20 morts, dont huit enfants au moins, dans le village d'Al Kahtania, dans la province de Rakka (Nord), a-t-on appris mercredi auprès d'activistes syriens. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche de l'opposition, a mis en ligne une vidéo sur laquelle on voit des corps ensanglantés allongés sur des couvertures, sans que la date exacte du bombardement ne soit indiquée. Egalement dans le Nord, dans la province d'Idlib, les insurgés ont relancé une offensive contre la base stratégique de Wadi Deif, dont la capture leur permettrait de contrôler une quantité importante de carburant. Au moins 190 personnes ont été tuées pendant la seule journée de mardi, selon l'OSDH, qui fait état de près de 45.000 morts depuis le début du conflit.