La situation demeure tendue en Tunisie après, notamment, les violents affrontements ayant opposé forces de sécurité et groupes terroristes, alors que le gouvernement a annoncé sa détermination à accorder aux questions sécuritaires "toute la priorité" face à la recrudescence d'actes terroristes, de trafic et de distribution d'armes, d'où l'exigence d'une politique de rigueur et une coopération avec les pays du voisinage sur la base d'une complémentarité en matière de sécurité commune. Le dernier développement en date fut la découverte par les forces de sécurité d'un important lot d'armes et de munitions dans la localité Douar Hechir, dans la périphérie de Tunis la capitale, après un échange de coups de feu entre la police et des éléments extrémistes, deuxième accrochage du genre à avoir lieu dans cette région de Tunisie en un mois. Selon des sources officielles, et sur la base d'informations selon lesquelles des groupes extrémistes avaient en leur possession des armes et des munitions, les forces de sécurité s'étaient rendues sur les lieux pour investir une maison mais furent accueillies par une salve de coups de feu, un échange de coups de feu s'en suivit entre les deux camps. Un extrémiste a été blessé et son épouse tuée lors de l'accrochage. Par ailleurs, un militaire tunisien s'est suicidé dimanche après avoir reconnu son appartenance à un groupe terroriste se réclamant de l'Aqmi, selon une source officielle. A ce propos, le général Mokhtar Ben Nacer, porte-parole du ministère de la Défense nationale, a déclaré que le caporal-chef Badri Tlili avait avoué son appartenance à une organisation terroriste avant de se suicider dans l'enceinte d'un centre militaire, après que les forces de sécurité eurent reçu des informations "sûres", confirmant sa relation avec l'un des terroristes. Selon des observateurs, c'est la première fois que les autorités tunisiennes annonçant avoir divulgué une relation établie entre un militaire tunisien et un groupe de terroriste, allant même jusqu'à exprimer des "craintes" d'une éventuelle infiltration des institutions militaires et sécuritaires tunisiennes par les groupes terroristes. Selon des sources en relation avec le mouvement des droits de l'Homme, l'un des éléments de l'armée tunisienne avait trouvé la mort dans "des conditions ambiguës" après avoir été transféré par les autorités militaires du gouvernorat du Kef à Tunis la capitale pour l'interroger. Il convient de rappeler que les gouvernorats (wilayas) du Kef, de Djendouba, Kasserine et Tataouine, ont été le théâtre d'affrontements violents entre les forces de sécurité et des éléments terroristes, qui ont permis la récupération de plusieurs armes et munitions, d'explosifs, de matériel de guerre, d'uniformes militaires et de cartes et l'arrestation de plusieurs extrémistes. Le ministre de l'Intérieur tunisien, Ali Elaaridj, avait annoncé que les terroristes arrêtés appartenaient tous à un réseau d'AQMI. La situation demeure tendue en Tunisie après, notamment, les violents affrontements ayant opposé forces de sécurité et groupes terroristes, alors que le gouvernement a annoncé sa détermination à accorder aux questions sécuritaires "toute la priorité" face à la recrudescence d'actes terroristes, de trafic et de distribution d'armes, d'où l'exigence d'une politique de rigueur et une coopération avec les pays du voisinage sur la base d'une complémentarité en matière de sécurité commune. Le dernier développement en date fut la découverte par les forces de sécurité d'un important lot d'armes et de munitions dans la localité Douar Hechir, dans la périphérie de Tunis la capitale, après un échange de coups de feu entre la police et des éléments extrémistes, deuxième accrochage du genre à avoir lieu dans cette région de Tunisie en un mois. Selon des sources officielles, et sur la base d'informations selon lesquelles des groupes extrémistes avaient en leur possession des armes et des munitions, les forces de sécurité s'étaient rendues sur les lieux pour investir une maison mais furent accueillies par une salve de coups de feu, un échange de coups de feu s'en suivit entre les deux camps. Un extrémiste a été blessé et son épouse tuée lors de l'accrochage. Par ailleurs, un militaire tunisien s'est suicidé dimanche après avoir reconnu son appartenance à un groupe terroriste se réclamant de l'Aqmi, selon une source officielle. A ce propos, le général Mokhtar Ben Nacer, porte-parole du ministère de la Défense nationale, a déclaré que le caporal-chef Badri Tlili avait avoué son appartenance à une organisation terroriste avant de se suicider dans l'enceinte d'un centre militaire, après que les forces de sécurité eurent reçu des informations "sûres", confirmant sa relation avec l'un des terroristes. Selon des observateurs, c'est la première fois que les autorités tunisiennes annonçant avoir divulgué une relation établie entre un militaire tunisien et un groupe de terroriste, allant même jusqu'à exprimer des "craintes" d'une éventuelle infiltration des institutions militaires et sécuritaires tunisiennes par les groupes terroristes. Selon des sources en relation avec le mouvement des droits de l'Homme, l'un des éléments de l'armée tunisienne avait trouvé la mort dans "des conditions ambiguës" après avoir été transféré par les autorités militaires du gouvernorat du Kef à Tunis la capitale pour l'interroger. Il convient de rappeler que les gouvernorats (wilayas) du Kef, de Djendouba, Kasserine et Tataouine, ont été le théâtre d'affrontements violents entre les forces de sécurité et des éléments terroristes, qui ont permis la récupération de plusieurs armes et munitions, d'explosifs, de matériel de guerre, d'uniformes militaires et de cartes et l'arrestation de plusieurs extrémistes. Le ministre de l'Intérieur tunisien, Ali Elaaridj, avait annoncé que les terroristes arrêtés appartenaient tous à un réseau d'AQMI.