L'année s'annonce prometteuse tant les engagement de l'équipe de Sellal sont forts pour propulser l'économie nationale et résoudre les problèmes d'embrayage. Le début d'année promet donc bien de choses. Il en va d'une relance de l'économie nationale dont une accélération de la croissance, la résorption du chômage et le désenclavement. Pour y arriver Sellal semble avoir écouté le patron de la centrale syndicale. Il relance le crédit à la consommation, mais destiné uniquement aux produits locaux. L'année s'annonce prometteuse tant les engagement de l'équipe de Sellal sont forts pour propulser l'économie nationale et résoudre les problèmes d'embrayage. Le début d'année promet donc bien de choses. Il en va d'une relance de l'économie nationale dont une accélération de la croissance, la résorption du chômage et le désenclavement. Pour y arriver Sellal semble avoir écouté le patron de la centrale syndicale. Il relance le crédit à la consommation, mais destiné uniquement aux produits locaux. C'est officiel le crédit à la consommation revient. C'est le patron du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, qui l'a annoncé sur le site TSA. D'après Hamiani le retour de ce crédit s'est fait suite à l'appel lancée par l'UGTA pour le relancer, au préalable de sa destination aux produits made in Algérie, laquelle idée a été soutenue par le FCE. Le résultat ne s'est pas fait attendre, le gouvernement y a répondu favorablement. Il ne fait aucun doute pour Hamiani que l'annonce officielle de cette décision devrait se faire incessamment et sous peu « L'annonce officielle de cette décision est maintenant une question de temps ». Il faut dire que le retour au crédit a été évoqué lors de la rencontre gouvernement-patronnât-syndicat en novembre dernier. A cette rencontre la centrale syndicale a évoqué le sujet. Le retour du crédit à la consommation se fait quatre ans après sa suspension par la loi de finances complémentaires 2009. Le but était, au moment des faits, de préserver les familles du surendettement et cesser la saignée des importations dont la facture s'est élevée en 2008 à 40 MDS USD. A la présentation de la loi de finances complémentaire 2011 devant l'assemblée populaire nationale, le ministre des finances Karim Djoudi avait rejeté le retour du crédit par protection de l'économie nationale et l'emploi. Au moment des faits Djoudi avait d'emblée cité deux contraintes importantes au crédit « si nous mettons (le crédit) il doit s'orienter sur la production nationale ». Autrement dit, il faut qu'il ait un intérêt pour l'économie nationale et pour l'emploi. « Il faut également que nous protégions les ménages » non sans ajouter l'installation d'une centrale des risques par la Banque d'Algérie pour surveiller l'endettement des ménages. « A partir du moment où les entreprises de construction de véhicules seront opérationnelles, le crédit automobile sera mis en place. » Situation actuelle de la production nationale Aujourd'hui que la centrale des risques est en place (depuis juillet dernier) les entreprises de construction de véhicules, à l'instar du projet Renault, sont sur rail mais non opérationnelles encore pas plus que la production nationale tous azimuts. Toutefois et l'on se rappelle des propos de Sidi Saïd lequel avait insisté sur l'orientation de ce crédit à la consommation aux produits nationaux. Pour ce qui est de la nouvelle donne industrielle nationale, en l'occurrence, la sous-traitance, le produit issu est éligible de ce crédit. Le but étant d'aller vers la consommation locale et donc d'encourager la production chez nous. Problématique de la production nationale Face à la perméabilité du marché aux produits étrangers la production nationale a pris du plomb dans l'aile. En dépit des mises à niveau à ce jour, force est de reconnaître que le produit national a pris du retard sur tout les plans. Résultat des comptes ce n'est pas sorcier l'Algérien est friand des produits étrangers. Pour saisir l'ampleur du problème il suffit de se rendre dans nos magasins et apprécier le constat : les produits chinois, turcs, européens se disputent la vedette sur les étals. Ce sont, pour leur majorité, des grandes marques sous-traitées ailleurs. Du coup le produit local est absent des étals. Aujourd'hui en plus du décor planté dans la vitrine commerciale nationale, en filigrane l'on imagine les pertes d'emploi d'une part et la perte du savoir-faire de nos producteurs. Ce n'est pas un hasard si le président du Conseil national de promotion de la PME a tiré la sonnette d'alarme. Sans ambages Zaïm Bensaci admet que nos entreprises « n'ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires ». Pour Reda Hamiani, c'est le manque de créativité, de formation et de compétition qui ont largué le produit national au dernier rang des produits commercialisables. A cela s'ajoute, note le patron du FCE, « notre type de consommation adopté des standards internationaux ». En cause le matraquage médiatique soutenu par l'avènement de la parabole dans les ménages d'une part (la plus grande) et l'ouverture de l'Algérie à l'économie de marché d'autre part lui dicte le respect des accords internationaux, qui l'empêche d'édifier des taxes douanières ou des mesures de limitation ou de distribution. Dans le commerce international les règles du jeu sont dures ! La labellisation le dernier rempart de la production Reste une « bille » pour l'Algérie, celle de la labellisation du produit national du terroir comme cela se fait ailleurs ; en contrepartie à elle d'exiger de ses vendeurs à l'international des normes de leurs produits. L'autre mesure étant d'en découdre avec la sphère de l'informel. Pour les experts en économie l'informel au même titre que l'importation sont les deux freins à la production nationale. En octobre dernier et en marge du séminaire portant sur l'entreprise et sa relation avec le système financier le patron du FCE a été catégorique : « L'informel et l'importation mettent en danger les entreprises algériennes ». Pour Hamiani il s'agit de phénomènes imbriqués l'un dans l'autre, à savoir que l'importation est responsable de l'informel. Ce dernier se quantifie à hauteur de 35 MDS USD qui circulent, selon Reda Hamiani, hors circuit bancaire. Subséquemment la croissance est au ralenti. Pour 2012 elle a affiché un peu moins de 3% de croissance. Comparée à celles des autres pays africains elle est la plus basse. Le plus révoltant étant la qualité des produits importés des plus médiocres dont les répercussions ne sont pas des moindres sur le marché national et par ricochet sur notre économie. Pour rappel à ce séminaire le patron du FCE avait émis une série de mesures dont la diversification du tissu industriel, libération du financement pour l'investissement productif, la réduction du taux d'intérêt des crédits pour les entreprises et le règlement du problème du foncier. Aujourd'hui avec le retour du crédit à la consommation l'intérêt est de favoriser le produit national. Le tout est de trouver l'élément déclencheur ou le bon tour de manivelle. D'avis d'experts le retour dudit crédit ne va pas à lui seul désamorcer le problème de la production nationale. Pour y arriver faut-il « décourager l'accès au produit importé comme le propose Zain Bensaci ? Ou solliciter le patriotisme économique comme l'a déjà fait le FCE via ses spots à la télé ? Ce qui est certain c'est que le retour du crédit s'est fait sur proposition de l'UGTA dont le numéro 1. Les gages de l'UGTA Pour Sidi Saïd ce retour relancera la production nationale. Par la production Sidi Saïd entend relancer l'industrie. De la sorte ce crédit va induire quatre effets : donner un boom à la production via la consommation du produit national, renforcer le pouvoir d'achat des travailleurs et créer de l'emploi notamment dans le secteur des entreprises qui produisent. Cela est assimilable, à quelques détails près, au marché de l'automobile américain qui, après la veste prise avec la crise des subprimes a su se redresser en créant de l'emploi et donc résorber le chômage. Le dernier effet que pense produire le crédit à la consommation en Algérie est une augmentation des salaires. L'enjeu majeur étant le patriotisme économique tel qu'appelée par Sidi Saïd, suivra-t-il ou non ? Et face aux contrats dont l'Algérie est signataire dans le cadre du commerce international et en adéquation avec l'ouverture du marché ? Pour Sidi Saïd il suffit de savoir se battre pour la bonne cause. Pour mieux illustrer ses propos le numéro 1 de l'UGTA a pris en exemple le cas de l'Hexagone qui a relancé le crédit à la consommation en faveur du produit gaulois. Une politique en faveur de la production qualitative Plus pragmatique pour s'en sortir Hamiani propose de composer avec le risque de l'investissement qui est selon Hamiani plus attractive que l'importation. Pour lui actuellement le constat est que l'attractivité est liée à l'acte d'importer et non à l'investissement. En cause la difficulté liée à l'acte d'investissement. Sur quoi il demande de faire avec l'importation sans pour autant le laisser prendre le devant de la scène économique nationale. Pour y arriver Zaïm Bensaci propose d'asseoir la culture de marketing et de publicité. En bref donner envie d'acheter local. Ajouter à cela Hamiani préconise de forcer le trait de la qualité capable pour affronter la comparaison. Pour y arriver il propose de dégager une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers pour lancer la recherche de qualité pour que le produit local satisfasse les besoins de la demande nationale, même la plus pointue. Faut-il rappeler que l'atout majeur des producteurs locaux est d'être aussi en immersion totale dans la société pour sonder la demande nationale et la satisfaire. Pour bon nombre d'observateurs maintenant que ce crédit refait parler de lui, pour sauver les emplois nationaux et promouvoir la production, est venu le temps d'en découdre avec le marché de la devise étrangère au black. En clair il est demandé de donner un coup de verrou sur les conditions de transfert des devises. En outre les produits assemblés en Algérie comme cela doit se faire avec l'usine Renault, même sans aucun taux d'intégration, sont à promouvoir à ceux importés, car l'activité d'assemblage est aussi créatrice d'emplois, et donc "à encourager". C'est officiel le crédit à la consommation revient. C'est le patron du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, qui l'a annoncé sur le site TSA. D'après Hamiani le retour de ce crédit s'est fait suite à l'appel lancée par l'UGTA pour le relancer, au préalable de sa destination aux produits made in Algérie, laquelle idée a été soutenue par le FCE. Le résultat ne s'est pas fait attendre, le gouvernement y a répondu favorablement. Il ne fait aucun doute pour Hamiani que l'annonce officielle de cette décision devrait se faire incessamment et sous peu « L'annonce officielle de cette décision est maintenant une question de temps ». Il faut dire que le retour au crédit a été évoqué lors de la rencontre gouvernement-patronnât-syndicat en novembre dernier. A cette rencontre la centrale syndicale a évoqué le sujet. Le retour du crédit à la consommation se fait quatre ans après sa suspension par la loi de finances complémentaires 2009. Le but était, au moment des faits, de préserver les familles du surendettement et cesser la saignée des importations dont la facture s'est élevée en 2008 à 40 MDS USD. A la présentation de la loi de finances complémentaire 2011 devant l'assemblée populaire nationale, le ministre des finances Karim Djoudi avait rejeté le retour du crédit par protection de l'économie nationale et l'emploi. Au moment des faits Djoudi avait d'emblée cité deux contraintes importantes au crédit « si nous mettons (le crédit) il doit s'orienter sur la production nationale ». Autrement dit, il faut qu'il ait un intérêt pour l'économie nationale et pour l'emploi. « Il faut également que nous protégions les ménages » non sans ajouter l'installation d'une centrale des risques par la Banque d'Algérie pour surveiller l'endettement des ménages. « A partir du moment où les entreprises de construction de véhicules seront opérationnelles, le crédit automobile sera mis en place. » Situation actuelle de la production nationale Aujourd'hui que la centrale des risques est en place (depuis juillet dernier) les entreprises de construction de véhicules, à l'instar du projet Renault, sont sur rail mais non opérationnelles encore pas plus que la production nationale tous azimuts. Toutefois et l'on se rappelle des propos de Sidi Saïd lequel avait insisté sur l'orientation de ce crédit à la consommation aux produits nationaux. Pour ce qui est de la nouvelle donne industrielle nationale, en l'occurrence, la sous-traitance, le produit issu est éligible de ce crédit. Le but étant d'aller vers la consommation locale et donc d'encourager la production chez nous. Problématique de la production nationale Face à la perméabilité du marché aux produits étrangers la production nationale a pris du plomb dans l'aile. En dépit des mises à niveau à ce jour, force est de reconnaître que le produit national a pris du retard sur tout les plans. Résultat des comptes ce n'est pas sorcier l'Algérien est friand des produits étrangers. Pour saisir l'ampleur du problème il suffit de se rendre dans nos magasins et apprécier le constat : les produits chinois, turcs, européens se disputent la vedette sur les étals. Ce sont, pour leur majorité, des grandes marques sous-traitées ailleurs. Du coup le produit local est absent des étals. Aujourd'hui en plus du décor planté dans la vitrine commerciale nationale, en filigrane l'on imagine les pertes d'emploi d'une part et la perte du savoir-faire de nos producteurs. Ce n'est pas un hasard si le président du Conseil national de promotion de la PME a tiré la sonnette d'alarme. Sans ambages Zaïm Bensaci admet que nos entreprises « n'ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires ». Pour Reda Hamiani, c'est le manque de créativité, de formation et de compétition qui ont largué le produit national au dernier rang des produits commercialisables. A cela s'ajoute, note le patron du FCE, « notre type de consommation adopté des standards internationaux ». En cause le matraquage médiatique soutenu par l'avènement de la parabole dans les ménages d'une part (la plus grande) et l'ouverture de l'Algérie à l'économie de marché d'autre part lui dicte le respect des accords internationaux, qui l'empêche d'édifier des taxes douanières ou des mesures de limitation ou de distribution. Dans le commerce international les règles du jeu sont dures ! La labellisation le dernier rempart de la production Reste une « bille » pour l'Algérie, celle de la labellisation du produit national du terroir comme cela se fait ailleurs ; en contrepartie à elle d'exiger de ses vendeurs à l'international des normes de leurs produits. L'autre mesure étant d'en découdre avec la sphère de l'informel. Pour les experts en économie l'informel au même titre que l'importation sont les deux freins à la production nationale. En octobre dernier et en marge du séminaire portant sur l'entreprise et sa relation avec le système financier le patron du FCE a été catégorique : « L'informel et l'importation mettent en danger les entreprises algériennes ». Pour Hamiani il s'agit de phénomènes imbriqués l'un dans l'autre, à savoir que l'importation est responsable de l'informel. Ce dernier se quantifie à hauteur de 35 MDS USD qui circulent, selon Reda Hamiani, hors circuit bancaire. Subséquemment la croissance est au ralenti. Pour 2012 elle a affiché un peu moins de 3% de croissance. Comparée à celles des autres pays africains elle est la plus basse. Le plus révoltant étant la qualité des produits importés des plus médiocres dont les répercussions ne sont pas des moindres sur le marché national et par ricochet sur notre économie. Pour rappel à ce séminaire le patron du FCE avait émis une série de mesures dont la diversification du tissu industriel, libération du financement pour l'investissement productif, la réduction du taux d'intérêt des crédits pour les entreprises et le règlement du problème du foncier. Aujourd'hui avec le retour du crédit à la consommation l'intérêt est de favoriser le produit national. Le tout est de trouver l'élément déclencheur ou le bon tour de manivelle. D'avis d'experts le retour dudit crédit ne va pas à lui seul désamorcer le problème de la production nationale. Pour y arriver faut-il « décourager l'accès au produit importé comme le propose Zain Bensaci ? Ou solliciter le patriotisme économique comme l'a déjà fait le FCE via ses spots à la télé ? Ce qui est certain c'est que le retour du crédit s'est fait sur proposition de l'UGTA dont le numéro 1. Les gages de l'UGTA Pour Sidi Saïd ce retour relancera la production nationale. Par la production Sidi Saïd entend relancer l'industrie. De la sorte ce crédit va induire quatre effets : donner un boom à la production via la consommation du produit national, renforcer le pouvoir d'achat des travailleurs et créer de l'emploi notamment dans le secteur des entreprises qui produisent. Cela est assimilable, à quelques détails près, au marché de l'automobile américain qui, après la veste prise avec la crise des subprimes a su se redresser en créant de l'emploi et donc résorber le chômage. Le dernier effet que pense produire le crédit à la consommation en Algérie est une augmentation des salaires. L'enjeu majeur étant le patriotisme économique tel qu'appelée par Sidi Saïd, suivra-t-il ou non ? Et face aux contrats dont l'Algérie est signataire dans le cadre du commerce international et en adéquation avec l'ouverture du marché ? Pour Sidi Saïd il suffit de savoir se battre pour la bonne cause. Pour mieux illustrer ses propos le numéro 1 de l'UGTA a pris en exemple le cas de l'Hexagone qui a relancé le crédit à la consommation en faveur du produit gaulois. Une politique en faveur de la production qualitative Plus pragmatique pour s'en sortir Hamiani propose de composer avec le risque de l'investissement qui est selon Hamiani plus attractive que l'importation. Pour lui actuellement le constat est que l'attractivité est liée à l'acte d'importer et non à l'investissement. En cause la difficulté liée à l'acte d'investissement. Sur quoi il demande de faire avec l'importation sans pour autant le laisser prendre le devant de la scène économique nationale. Pour y arriver Zaïm Bensaci propose d'asseoir la culture de marketing et de publicité. En bref donner envie d'acheter local. Ajouter à cela Hamiani préconise de forcer le trait de la qualité capable pour affronter la comparaison. Pour y arriver il propose de dégager une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers pour lancer la recherche de qualité pour que le produit local satisfasse les besoins de la demande nationale, même la plus pointue. Faut-il rappeler que l'atout majeur des producteurs locaux est d'être aussi en immersion totale dans la société pour sonder la demande nationale et la satisfaire. Pour bon nombre d'observateurs maintenant que ce crédit refait parler de lui, pour sauver les emplois nationaux et promouvoir la production, est venu le temps d'en découdre avec le marché de la devise étrangère au black. En clair il est demandé de donner un coup de verrou sur les conditions de transfert des devises. En outre les produits assemblés en Algérie comme cela doit se faire avec l'usine Renault, même sans aucun taux d'intégration, sont à promouvoir à ceux importés, car l'activité d'assemblage est aussi créatrice d'emplois, et donc "à encourager".