L�octroi des cr�dits bancaires � la consommation a �t� relanc� effectivement pour les produits nationaux. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - �Le principe a �t� approuv� par le gouvernement�, a indiqu� hier le secr�taire g�n�ral de l�Union g�n�rale des travailleurs alg�riens (UGTA), en marge des travaux de la rencontre entre le ministre de l�Industrie, de la Pme et de la Promotion de l�Investissement et l�envoy� sp�cial du pr�sident fran�ais pour les relations alg�ro-fran�aises, Jean-Pierre Raffarin. Revenant sur la proposition de l�UGTA de relancer les cr�dits � la consommation, d�j� soulev�e jeudi dernier lors de la rencontre tripartite (Gouvernement- Centrale syndicale-Patronat), Abdelmadjid Sidi-Sa�d a indiqu� que les pouvoirs publics ont agr�� le principe de relancer ce type de concours bancaires. A charge cependant d�en d�finir les modalit�s techniques et pratiques, notamment celles impliquant les �tablissements bancaires. Et � ce propos, le pr�sident du Forum des chefs d�entreprises (FCE), R�da Hamiani, qui s�exprimait �galement en marge de la rencontre alg�ro-fran�aise, a indiqu� que �la balle est dans le camp du ministre des Finances�. Rappelons dans ce contexte que Karim Djoudi avait adopt� un ton assez �lusif sur cette question lors de la r�cente rencontre tripartite. Outre les modalit�s financi�res attendues, il faudra d�finir quels sont les segments de production nationale cibl�s, une mission confi�e � un groupe de travail repr�sentatif des pouvoirs publics et de la Centrale syndicale. C�est ce que le secr�taire g�n�ral de l�UGTA �voque tout en indiquant que la Centrale syndicale et plusieurs organisations patronales convergent sur la n�cessit� de bien identifier et valoriser le potentiel productif national. A ce titre, des rencontres vont r�unir ces deux parties, laisse entendre Abdelmadjid Sidi-Said qui s�est montr� fervent d�fenseur de l�existence d�une production nationale. Et ce, en estimant que tous les produits fabriqu�s localement m�me sur la base du montage, constituent une production et que la majorit� des intrants de fabrication sont locaux. Et d�autant que l�int�gration se d�veloppe, parfois de mani�re tr�s importante selon le patron de la Centrale syndicale, citant d�importants taux dans les fili�res �lectronique et manufacturi�re. Toutefois, Abdelmadjid Sidi- Said d�plore l�insuffisance du transfert de technologie et savoir-faire dans le cadre des divers partenariats enclench�s. S�exprimant �galement l�-dessus, le pr�sident du FCE a rappel� que la production nationale a subi une importante chute durant les vingt derni�res ann�es, perdant d�importantes parts de march� et que le d�fi est de s�atteler � �r�cup�rer� ces parts de march�. Comme cette probl�matique du retour � la consommation est li�e � l�am�lioration du pouvoir d�achat. A ce propos, se refusant toutefois � en divulguer les d�tails, le responsable syndical a indiqu� que son organisation a �labor� et finalis� une �tude affin�e, actualis�e sur le pouvoir d�achat en rapport � la hausse de l�inflation.