Des discussions entre les autorités turques et le chef de la rébellion kurde emprisonné Abdullah Ocalan ont abouti à un accord sur le principe d'un arrêt des hostilités qui durent depuis 1984, ont rapporté mercredi des médias turcs. L'accord en plusieurs étapes prévoit la suspension des attaques du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) dès le mois de mars prochain, en échange d'une réforme de l'Etat turc destinée à accroître les droits de la minorité kurde, ont annoncé la chaîne de télévision turque "NTV" et le quotidien "Radikal". L'Etat turc a relancé ces dernières semaines un dialogue avec le chef du PKK emprisonné à vie sur l'île d'Imrali dans le nord-ouest de la Turquie depuis 1999, afin d'obtenir de la rébellion qu'elle dépose les armes. Selon les médias turcs, en vertu du projet, les rebelles du PKK, une fois leurs opérations militaires suspendues, quitteraient le territoire turc pour l'Irak, avant de déposer formellement les armes si les négociations ont suffisamment progressé. Le gouvernement turc procéderait graduellement à la libération de centaines de détenus kurdes, accusés de collusion avec le PKK, et engagerait une série de réformes reconnaissant notamment l'identité des Kurdes. Néanmoins, aucune confirmation officielle de ce projet d'accord n'a encore été formulée par les autorités turques. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreuses pays occidentaux. Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 45.000 morts depuis le début de l'insurrection du PKK il y'a plus de 30 ans. Les rebelles ont d'abord revendiqué l'indépendance du Sud-Est anatolien, avant de réclamer une demande d'autonomie régionale. Des discussions entre les autorités turques et le chef de la rébellion kurde emprisonné Abdullah Ocalan ont abouti à un accord sur le principe d'un arrêt des hostilités qui durent depuis 1984, ont rapporté mercredi des médias turcs. L'accord en plusieurs étapes prévoit la suspension des attaques du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) dès le mois de mars prochain, en échange d'une réforme de l'Etat turc destinée à accroître les droits de la minorité kurde, ont annoncé la chaîne de télévision turque "NTV" et le quotidien "Radikal". L'Etat turc a relancé ces dernières semaines un dialogue avec le chef du PKK emprisonné à vie sur l'île d'Imrali dans le nord-ouest de la Turquie depuis 1999, afin d'obtenir de la rébellion qu'elle dépose les armes. Selon les médias turcs, en vertu du projet, les rebelles du PKK, une fois leurs opérations militaires suspendues, quitteraient le territoire turc pour l'Irak, avant de déposer formellement les armes si les négociations ont suffisamment progressé. Le gouvernement turc procéderait graduellement à la libération de centaines de détenus kurdes, accusés de collusion avec le PKK, et engagerait une série de réformes reconnaissant notamment l'identité des Kurdes. Néanmoins, aucune confirmation officielle de ce projet d'accord n'a encore été formulée par les autorités turques. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreuses pays occidentaux. Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 45.000 morts depuis le début de l'insurrection du PKK il y'a plus de 30 ans. Les rebelles ont d'abord revendiqué l'indépendance du Sud-Est anatolien, avant de réclamer une demande d'autonomie régionale.