Les partis politiques, parmi ceux qu'on considère comme les plus représentatifs du paysage politique sont dans leur quasi majorité en crise. Les opposants à Ahmed Ouyahia, SG du RND ont eu raison de ce dernier après un bras de fer qui a duré de longs mois. Les partis politiques, parmi ceux qu'on considère comme les plus représentatifs du paysage politique sont dans leur quasi majorité en crise. Les opposants à Ahmed Ouyahia, SG du RND ont eu raison de ce dernier après un bras de fer qui a duré de longs mois. Le FLN qui est secoué par une crise encore plus ancienne, est sur le point de connaître un épilogue semblable à celui de son rival. La démission d'Ouyahia de la direction du RND a eu étrangement pour effet de suggérer dans les esprits, les lectures possibles sur l'avenir du FLN comme si les deux formations politiques obéissaient à une même logique, voire à un même centre de décision. Au-delà, le même topo a prévalu dans la genèse de la crise de l'un comme de l'autre. Un mouvement dissident dit des redresseurs conteste la légitimité du chef, la crise s'installe et le leader contesté est contraint de multiplier ses sorties et donner la preuve qu'il maîtrise encore ses troupes. Contesté par ses ministres, Abdelaziz Belkhadem riposte par députés interposés, en leur faisant signer une motion de soutien à sa personne. Ses adversaires politiques accusent le coup, mais il serait faux de dire qu'ils vont baisser la garde car ils savent que Belkhadem est en train de jouer sa dernière carte. Quel procédé va être utilisé pour évincer l'actuel SG du FLN ? Nul ne le sait encore. Il va sans dire que les campagnes animées par les «redresseurs» de tous bords visent à compromettre les chefs. On peut dire que sur ce plan-là, ces campagnes ont atteint leur but. Il a été difficile pour Ouyahia de se maintenir à la tête du RND tant son nom a fini par être associé à la division des rangs. Dans sa lettre de démission de l'instance dirigeante de son parti, Ahmed Ouyahia expliquait sa décision en avançant l'idée, qu'il voulait préserver l'unité du RND. Abdelaziz Belkhadem semble s'être engagé dans la même voie. Depuis des années son nom est évoqué à chaque désaveu de ministres, à chaque rassemblement de militants en colère. Les observateurs qui dressent le lien entre ces événements et la présidentielle de 2014 n'ont pas tout à fait tort. Des personnalités qui condensent d'aussi grands travers ont peu de chance d'accéder aux hautes charges de l'Etat. Si Belkhadem perd le FLN dont il n'a pas su incarner l'unité, comment pourrait-il prétendre incarner l'unité d'une nation ? Du côté de l'opposition, les choses ne semblent pas également aller pour le mieux. Le FFS est confronté à l'épreuve de succession d'Aït Ahmed à un moment où le parti a mis fin à sa politique de rupture avec le pouvoir. Trop de choses à la fois donc arrivent au doyen des partis d'opposition. Des démissions en cascades sont enregistrées au niveau des sections communales, tandis que les «dissidents» menés par le quatuor Djamel Zenati, Samir Bouakouir, Mustapha Bouhadef et Djoudi Mammeri tentent de déloger la direction du parti, que chapeaute actuellement Ali Laskri. Le quatuor affirme vouloir « réconcilier le FFS avec sa mission historique et originelle ». Comme on n'a pas d'exemple de dissidents ayant pu réussir à chasser la direction d'un parti d'opposition, il est difficile d'imaginer que les Zenati et Cie seraient en mesure de perturber le congrès du FFS prévu en juin prochain. Il reviendra à ce congrès d'élire la personnalité devant succéder au fondateur de ce parti. Ceux qui n'y sont pas se considèrent d'ores et déjà comme hors course. Les islamistes ne sont guère mieux lotis puisque ils ont perdu leurs bases au sein du gouvernement comme au sein de l'opposition. Amar Ghoul a basculé avec armes et bagages dans le camp soutenant le Président. Avec ou sans l'Algérie verte, le MSP se retrouve trop isolé pour prétendre à quelque rôle que ce soit. Le FLN qui est secoué par une crise encore plus ancienne, est sur le point de connaître un épilogue semblable à celui de son rival. La démission d'Ouyahia de la direction du RND a eu étrangement pour effet de suggérer dans les esprits, les lectures possibles sur l'avenir du FLN comme si les deux formations politiques obéissaient à une même logique, voire à un même centre de décision. Au-delà, le même topo a prévalu dans la genèse de la crise de l'un comme de l'autre. Un mouvement dissident dit des redresseurs conteste la légitimité du chef, la crise s'installe et le leader contesté est contraint de multiplier ses sorties et donner la preuve qu'il maîtrise encore ses troupes. Contesté par ses ministres, Abdelaziz Belkhadem riposte par députés interposés, en leur faisant signer une motion de soutien à sa personne. Ses adversaires politiques accusent le coup, mais il serait faux de dire qu'ils vont baisser la garde car ils savent que Belkhadem est en train de jouer sa dernière carte. Quel procédé va être utilisé pour évincer l'actuel SG du FLN ? Nul ne le sait encore. Il va sans dire que les campagnes animées par les «redresseurs» de tous bords visent à compromettre les chefs. On peut dire que sur ce plan-là, ces campagnes ont atteint leur but. Il a été difficile pour Ouyahia de se maintenir à la tête du RND tant son nom a fini par être associé à la division des rangs. Dans sa lettre de démission de l'instance dirigeante de son parti, Ahmed Ouyahia expliquait sa décision en avançant l'idée, qu'il voulait préserver l'unité du RND. Abdelaziz Belkhadem semble s'être engagé dans la même voie. Depuis des années son nom est évoqué à chaque désaveu de ministres, à chaque rassemblement de militants en colère. Les observateurs qui dressent le lien entre ces événements et la présidentielle de 2014 n'ont pas tout à fait tort. Des personnalités qui condensent d'aussi grands travers ont peu de chance d'accéder aux hautes charges de l'Etat. Si Belkhadem perd le FLN dont il n'a pas su incarner l'unité, comment pourrait-il prétendre incarner l'unité d'une nation ? Du côté de l'opposition, les choses ne semblent pas également aller pour le mieux. Le FFS est confronté à l'épreuve de succession d'Aït Ahmed à un moment où le parti a mis fin à sa politique de rupture avec le pouvoir. Trop de choses à la fois donc arrivent au doyen des partis d'opposition. Des démissions en cascades sont enregistrées au niveau des sections communales, tandis que les «dissidents» menés par le quatuor Djamel Zenati, Samir Bouakouir, Mustapha Bouhadef et Djoudi Mammeri tentent de déloger la direction du parti, que chapeaute actuellement Ali Laskri. Le quatuor affirme vouloir « réconcilier le FFS avec sa mission historique et originelle ». Comme on n'a pas d'exemple de dissidents ayant pu réussir à chasser la direction d'un parti d'opposition, il est difficile d'imaginer que les Zenati et Cie seraient en mesure de perturber le congrès du FFS prévu en juin prochain. Il reviendra à ce congrès d'élire la personnalité devant succéder au fondateur de ce parti. Ceux qui n'y sont pas se considèrent d'ores et déjà comme hors course. Les islamistes ne sont guère mieux lotis puisque ils ont perdu leurs bases au sein du gouvernement comme au sein de l'opposition. Amar Ghoul a basculé avec armes et bagages dans le camp soutenant le Président. Avec ou sans l'Algérie verte, le MSP se retrouve trop isolé pour prétendre à quelque rôle que ce soit.