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PARTIS
O� en sont les mouvements de redressement ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 07 - 2012

La dissidence organique tend � devenir la marque de fabrique des partis politiques alg�riens. Rares sont les formations � ne pas subir les vents de la protestation, notamment � l�approche des rendez- vous �lectoraux. Le Front de lib�ration nationale (FLN) n�a pas fini de couver sa crise. Il a fallu � Abdelaziz Belkhadem un coup de force pour �chapper au coup de massue que les redresseurs se sont appr�t�s � lui ass�ner lors du dernier comit� central du parti.
M�me si la pratique � laquelle il a recouru n�est pas conventionnelle, elle lui a n�anmoins permis de se tirer d�affaire pour un temps. Car la crise est toujours l�, non r�solue. Log� � la m�me enseigne que le FLN, dans la p�riph�rie imm�diate du pouvoir, le Rassemblement national d�mocratique (RND) devait �galement r�colter les m�contentements de certains de ses cadres et militants. Un mouvement de sauvegarde du parti est n� autour de deux figures de proue, Tayeb Zitouni, le maire d�Alger-Centre, et Nouria Hafsi de l�Union nationale des femmes alg�riennes (UNFA). Ce mouvement s�en prend ouvertement � Ahmed Ouyahia qu�il accuse d�autoritarisme dans la gestion du parti mais aussi d�avoir, au fil des ans, dilapid� le capital �lectoral du RND. Moins bruyante, la crise couve �galement au sein du MSP, un parti qui a cru judicieux de faire ses adieux � l�Alliance pr�sidentielle pour en contracter une autre avec sa famille naturelle. Mais le coup est risqu� pour Aboudjerra Soltani qui doit, cons�quemment, g�rer l�indiscipline de certains cadres du parti, � leur t�te l�ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Ce dernier n�entend pas d�laisser les salons feutr�s auxquels il s�est habitu� pour suivre Soltani dans ses p�r�grinations incertaines dans l�opposition. Mais les plus �prouv�s par la crise organique sont le Front national alg�rien (FNA) de Moussa Touati et le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine A�t Ahmed. Le FNA perd quasiment les d�put�s �lus sous la banni�re du parti. En sus, il fait face � une dissidence active. Le FFS se trouve soumis, lui, � une �preuve jamais endur�e auparavant. C�est quasiment l�ensemble des cadres qui se liguent contre la direction du parti qu�ils accusent de compromission avec le pouvoir.
S. A. I.

RND
Entre s�r�nit� d�Ouyahia et mobilisation des contestataires
Ahmed Ouyahia reste � la t�te du RND jusqu�au prochain congr�s. Ses opposants campent sur leurs positions, en maintenant la pression pour un �changement rapide et salutaire� au sein du parti. C�est la situation qui pr�vaut actuellement au RND.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - A moins de quatre mois des �lections locales, la situation est qualifi�e de confuse au sein du parti que dirige Ahmed Ouyahia. A la direction du parti, � sa t�te son secr�taire g�n�ral, on affiche une s�r�nit� totale. Pour leur part, les animateurs du courant contestataire, n� au lendemain des l�gislatives du 10 mai dernier, restent convaincus que �seule la mobilisation militante sera � m�me de mettre de l�ordre au sein de la maison RND�. Des sources proches du parti indiquent que �l�engagement pris par les animateurs de la mouvance contestataire se poursuivra jusqu�� l�aboutissement de leurs revendications�. Un d�fi hautement important � quelques mois de la tenue d�une importante �ch�ance �lectorale, �tape d�cisive avant la pr�sidentielle de 2014. Il n�en demeure que la situation au sein du RND reste confuse, selon des sp�cialistes de la question politique. Les repr�sentants des frondeurs affirment qu�ils ne ciblent pas la personne d�Ahmed Ouyahia. �Notre seul souci est de sauver le parti�, avait soulign� Nouria Hafsi qui d�nonce la gestion du secr�taire g�n�ral du RND, qu�elle a qualifi� une nouvelle fois, de �dictateur� et d��autoritaire�. Selon Me Hafsi, le d�bat contradictoire n�est pas autoris� dans les instances du parti. �Les d�cisions sont prises par une seule personne, qui est Ahmed Ouyahia.� Or, ce dernier a d�montr� le contraire lors de la derni�re r�union du conseil national du parti. A ce propos, il fera savoir que �le d�bat contradictoire est autoris� mais � condition qu�il soit � l�int�rieur des structures du parti et conforme aux textes et r�glements r�gissant notre parti�. Question : cette fronde est-elle li�e � la perspective de la pr�sidentielle de 2014 ? Pour Tayeb Zitouni, la r�ponse est �non�. Cette fronde, rassure-t-il, n�a aucune relation avec l��v�nement politique de 2014. Me Nouria Hafsi se veut plus pr�cise, en laissant entendre qu�Ouyahia peut largement se passer du soutien de son parti. �Je ne pense pas que cet homme comptera sur le RND s�il veut se pr�senter � la pr�sidentielle. Ouyahia n�a jamais pris en consid�ration son parti.� Le d�bat est lanc� au sein du RND et la question reste enti�rement pos�e. Wait and see.
A. B.
FFS
La succession violente
La succession � A�t Ahmed � la t�te du FFS agit en lame de fond de la contestation organique et politique qui secoue le parti depuis les derni�res �lections l�gislatives. Une contestation � laquelle la direction du FFS semble se r�signer, sans trop savoir comment y faire face, les purges ayant manqu� d��touffer la dissidence.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Des crises, le Front des forces socialistes (FFS) en a v�cu, au lendemain m�me de sa cr�ation en septembre 1963. D�amplitude plus ou moins intense, ces crises, � r�p�tition, qui ont accompagn� le cheminement du parti sur les sentiers escarp�s de l�opposition, n�ont, cependant, � aucun moment �branl� fondamentalement la structure. Chef historique, za�m adoub� par les militants, A�t Ahmed, le pr�sident ad vitam aeternam du parti, a toujours su, son aura aidant, trouver la parade, souvent en vouant aux g�monies les voix discordantes qu�il n�h�sitait pas � d�signer � la vindicte militante comme des agents des �Moukhabarate�. A�t Ahmed en usait � sati�t�, tant est que la formule avait la magie de fonctionner � tous les coups. Jusqu�au moment o�, vieillissant, il succomba lui-m�me, au m�pris de la base militante, � l�appel des sir�nes du pouvoir, provoquant, du coup, la scission la plus profonde et la plus significative dans les rangs du FFS. Le parti est rong�, depuis sa d�cision de prendre part aux �lections l�gislatives du 10 mai dernier, par une contestation de loin la plus dense qu�il ait jamais connue. Tant par le nombre que par la qualit� des cadres qui l�animent. Si le doigt accusant le FFS de compromission avec la pr�sidence de la R�publique, que la s�mantique politique nationale d�signe par �clan du pouvoir�, ne pointe pas directement, du moins pour l�instant, A�t Ahmed, il ne manque toutefois pas de le viser. Car le reproche fait � la direction nationale du parti d�avoir d�vi� de la ligne de conduite originelle du FFS vaut aussi, sinon d�abord pour le pr�sident du parti. Cadres ayant eu � assurer le mandat de premier secr�taire national du FFS, les Karim Tabbou, Mustapha Bouhadef, Ali Kerboua, Djoudi Mammeri savent pertinemment que c�est sous la diligence d�A�t Ahmed que tout se fait. La compromission que le FFS vient de signer avec le pouvoir implique en premier chef le pr�sident du parti qui, d�ailleurs, a vite fait d�emprunter � Staline ses m�thodes exp�ditives en recommandant au conseil national du parti de s�vir fermement contre ceux qui ont ouvertement d�nonc� la participation �tactique� du FFS aux l�gislatives. Karim Tabbou et Samir Bouakouir, pour ne citer qu�eux, feront les frais de la purge ordonn�e par A�t Ahmed. Cependant, plut�t que de se laisser intimider, ces derniers, rejoints par d�autres cadres, vont de l�avant et entreprennent de structurer la dissidence. Une structuration qui a vu battre le rappel de tous les militants du parti exclus ou marginalis�s mais qui, en m�me temps, a �ject� Karim Tabbou, apparemment rattrap� par des purges qu�il aurait commises lorsqu�il �tait aux commandes. Face � cette contestation qui semble inscrite dans la dur�e, la direction d�Alger du parti fait mine de ne pas �tre troubl�e. Une attitude un peu paradoxale, tout de m�me, puisque c�est sur elle que s�abattent les critiques les plus acerbes. Il semble qu�elle est dans l�attente d�une directive d�A�t Ahmed qui lui dicterait un proc�d� de riposte. Or ce dernier, � en croire ce qui se r�v�le dans les apart�s, a grandement perdu de sa verve et de ses capacit�s � g�rer lucidement ce conflit organique. Aussi, elle a du vrai l�assertion qui �voque, comme trame de fond � la contestation qui secoue le parti, une guerre de succession ouverte.
S. A. I.
FLN
Les contestataires n�abdiquent pas
Les contestataires du Front de lib�ration nationale ont tenu, hier dimanche, � A�n T�mouchent, une rencontre r�gionale qui a regroup� les repr�sentants de dix wilayas de l�Ouest, la toute premi�re r�union du genre d�une s�rie de cinq autres programm�es pour cet �t�.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Il s�agit l� de la premi�re action entreprise par les contestataires de Abdelaziz Belkhadem, demeur�s groggy par la traumatisante session du comit� central du 15 juin dernier lors de laquelle le secr�taire g�n�ral du FLN avait r�ussi un authentique passage en force. A A�n T�mouchent, il �tait question, selon Mohamed S�ghir Kara qui s�y �tait rendu avec une d�l�gation comprenant �galement Ahmed Boumehdi, Chawki Meziane et Mustapha Boualeg, �de proc�der � l��valuation de la situation � la suite du scandaleux comit� central du 15 juin et de pr�parer la riposte � l�initiative de Belkhadem qui consiste � faire noyer le CC par la conf�rence nationale qu�il projette de constituer d�s la rentr�e en associant notamment son groupe parlementaire�. Selon toujours l�ancien ministre du Tourisme qui est �galement porte-parole du mouvement des redresseurs, �l�objectif de ces rencontres r�gionales est de faire �lire des repr�sentants de chaque r�gion, cinq � six, qui si�geront dans une commission nationale qui sera charg�e du suivi de l�op�ration de sauvetage du parti�. Apr�s l�Ouest, les contestataires comptent ainsi organiser des rencontres similaires � Alger pour le Centre, et probablement � Constantine pour l�Est, courant la semaine prochaine. Suivront deux autres conclaves pour les r�gions du Sud-Ouest, probablement � B�char ou M�cheria, puis pour le Sud-Est, peut-�tre � Ouargla. Autrement dit, m�me s�ils ont �chou� dans leur tentative de faire destituer Belkhadem, les contestataires n�abdiquent toujours pas. Ils meublent bien la saison estivale en tout cas et n�accordent aucun r�pit au secr�taire g�n�ral du parti. Un Belkhadem qui, manifestement, est puissamment soutenu par le pr�sident statutaire et effectif du parti, qui n�est autre que Abdelaziz Bouteflika en personne. Pourra-t-il, pour autant, mener son v�ritable projet jusqu�au bout ? Il est de notori�t� publique, en effet, que ce qui int�resse r�ellement Belkhadem est son ambition de succ�der � l�actuel locataire du palais d�El- Mouradia. Et pour ce genre de projet, le poste de secr�taire g�n�ral de l�ex-parti unique est le meilleur des strapontins, effectivement. Sauf que cela ne suffit pas, tout se jouant ailleurs qu�au FLN. Un pr�sidentiable qui gagne, cela a toujours �t� l�homme qui est parrain� consensuellement par les clans au pouvoir. Or, on n�en est pas encore l� et cela tout le monde le sait. D�o� la persistance de la crise qui secoue le FLN depuis octobre 2010.
K. A.
FRONT NATIONAL ALG�RIEN
Les dissidents ne d�sarment pas
La contestation au sein du FNA, si elle a faibli, ne semble pas pour autant conna�tre de r�pit � l�occasion de la saison estivale, avec l�alliance sainte scell�e ce samedi entre anciens et r�cents adversaires de Moussa Touati.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - S�il y a un parti parmi les nouveaux que la br�che d�mocratique de f�vrier 1989 a permis, qui n�a jamais connu de s�r�nit� depuis quelques ann�es, c�est bel et bien le FNA au point o�, d�s qu�on �voque les mots dissidence, fronde et autre crise, on pense instinctivement au parti de Moussa Touati. C�est qu�au FNA, soubresauts, passe d'armes, accusations r�ciproques font, depuis, la chronique quotidienne. Une �carte de visite� �toff�e davantage � l�occasion des �lections locales de 2007 � l�issue desquelles le parti s�est vu �port� aux premi�res loges du hitparade politique puisque consacr� troisi�me force politique du pays. Un statut qui a donn� bien d�app�tits � beaucoup d��initi�s � qui ont, alors, rejoint en masse le nouvel �eldorado politique �, avec ses corollaires d�ambitions, d�mesur�es pour leur majorit�, qui ont alors donn� naissance � la fronde et � la dissidence. Des �r�bellions � qui se sont toutes sold�es par des �checs, ayant conduit leurs animateurs vers la porte de sortie du parti et � cr�er leurs propres entit�s. Et la toute derni�re de ces frondes, n�e au lendemain des l�gislatives du 10 mai �coul�, ne semble pas �chapper � ces ��carts de conduite�, comme Moussa Touati les appelle. M�me l�alliance scell�e samedi dernier entre la dissidence men�e par Khenchali et comp�res avec celle dirig�e depuis deux ans par Ali Gheffar et consorts, au domicile de ce dernier � Ch�raga, � l�ouest d�Alger, ne semble pas d�ranger outre mesure Touati. Pour le pr�sident du FNA, cette alliance contre nature entre acteurs que tout diff�rencie, selon lui, ne l��branle pas, bien au contraire, elle confirme leur �souci� majeur, celui �d�en vouloir � ma personne quitte � d�truire le parti�. Ces dissidents, qui, selon Mohamed Brahimi, un de leurs meneurs, ne sont pas pr�s de c�der la partie. �Nous venons, ce dimanche m�me, de d�poser un dossier complet au d�partement de l�int�rieur qui comprend, notamment, la liste de pas moins de 180 membres du conseil national, ceux du bureau national et les neuf d�put�s du parti avec leurs �margements et leurs empreintes digitales�, dira notre interlocuteur. Une d�marche qui se veut, poursuivra- t-il, comme preuve �irr�futable � de la nullit� du dernier congr�s du parti convoqu� par Touati. �D�o� notre demande pour un congr�s extraordinaire � m�me de conf�rer au parti une existence l�gale avec de nouvelles structures�, soutiendra encore Brahimi qui dira �ne pas reconna�tre Touati comme pr�sident du FNA de m�me que toutes les instances issues du dernier congr�s fantoche�. Mais pour Touati, l�action des dissidents rel�ve d�une simple �agitation men�e par des gens �trangers au parti duquel ils ont soit d�missionn� de leur propre chef soit �cart�s et exclus�. Et de se vouloir serein, affirmant avoir tout ficel� concernant le dossier du dernier congr�s qui l�a vu pl�biscit� � la t�te du parti pour un autre mandat. �Nous avons mis le cap sur la restructuration du parti avec comme point de mire la prochaine conf�rence nationale des cadres du parti, pr�vue pour apr�s le Ramadan et qui aura � apporter les correctifs n�cessaires aux statuts et r�glement int�rieur et �lire le bureau national. Ce que nous n�avons pu faire lors du dernier congr�s faute de temps�, affirmera Touati. Le pr�sident du FNA, comme autre preuve de son ignorance de cette contestation, soutiendra s�atteler d�ores et d�j� � la pr�paration aux �lections locales de l�automne prochain.
M. K.
MSP
L��t� de tous les dangers
Au sein du MSP, c�est, apparemment, l��t� de toutes les incertitudes avec en toile de fond une dissidence qui couve dans les entrailles du mouvement et qui risque de prendre le chemin du second divorce du genre, celui men� et consomm� deux ans de cela par Menasra.
Une seconde s�paration qui se fait insistante et dont des �tuyaux autoris�s � annoncent le c�r�monial durant ou juste apr�s ce Ramadan, et qui est loin de ressembler � l�infid�lit� de Menasra car son porte-�tendard est d�une tout autre �stature�. Et les promoteurs du �projet�, dont le premier chef, l�ancien ministre des Travaux publics, entourent leur �b�b� de toute la discr�tion requise, selon les m�mes canaux tr�s au faits de la moindre �tape d�une �grossesse� � fort int�r�t. En ce sens, laisse-t-on filer de m�me source, qu�elle ne manquerait pas de faire mal au MSP. Et pour ce faire, �on� n�h�site point � �balancer� des poids lourds du parti de Soltani comme g�niteurs de cet adult�rin annonc�. Des annonces qui ont, cependant, tout l�air de sonner comme des ballons de sonde visant � jauger de la �disponibilit� de ces �potentiels� fondateurs � s�impliquer dans le projet, ou relevant d�un simple maillon d�une guerre psychologique. Un bras de fer face � l�autre camp du mouvement qui, lors du dernier conseil consultatif consacr� � l�examen des r�sultats des l�gislatives du 10 mai, a �impos� le principe de non-participation au prochain gouvernement. Autrement dit, tout ce qui se dit ici et l� au sujet de ce projet de parti pour Amar Ghoul auquel �on� n�h�site pas � donner m�me un nom, ne rel�verait que d�une �pression� en vue d�infl�chir cette position � quelques jours seulement d�une autre session du conseil consultatif pr�vue pour la fin du mois courant. C�est, en tout cas, ce qui d�coule du discours que tient Abderrahmane Sa�di, le pr�sident de cette instance consultative du MSP qui vient, d�ailleurs, de d�mentir fermement l��info� qui le donnait fondateur, aux c�t�s de nombre de cadres et dirigeants du mouvement, du futur parti de Ghoul. �Je ne suis au courant de rien, j�entends comme vous, qu�il y a un parti en gestation, mais rien d�autre que des supputations�, dira-t-il, non sans mettre tout cet �activisme estival� sur le compte d�une mani�re du camp participationniste et entriste au sein du mouvement de se faire entendre � l�occasion justement de cette prochaine session du conseil consultatif. Une session dont l�ordre du jour d�j� �tabli n�a pas inclus ce point sensible li� � la participation ou non au prochain gouvernement mais qui pourra l��tre si les pr�sents en auront � exprimer le v�u�, pr�cisera encore Sa�di comme pour appuyer sa �lecture�, lui qui est catalogu� dans le camp entriste et participationniste mais qui, en militant politique disciplin�, s�est toujours dit se plier aux r�solutions des instances du mouvement. Ceci dit, la session du conseil consultatif de fin juillet courant aura � �taler au grand jour la v�racit� ou pas de ce �projet� en ce sens que, aussi bien Ghoul que ses �comp�res� sont membres de cette instance. Absents, ils auront confirm� le divorce, pr�sents, ils auront apport� un cinglant d�menti � ces �supputations�.


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