Trente militants actifs du plus vieux parti d'oposition, le Front des forces socialistes ont annoncé, hier, leur démission collective et définitive des rangs du parti. Il s'agit de militants des sections des communes d'Agouni Gueghrane et de Aït Bouaddou, sises toutes les deux à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou. Le choix de ce moment pour l'annonce de cette démission n'a pas été clairement expliqué dans le texte du communiqué envoyé à la presse. Mais les concernés ont tiré à boulets rouges sur la direction politique actuelle du FFS, accusée d'une multitude de tares, dont celle d'être de mèche avec le pouvoir. Des expressions acerbes ont d'ailleurs été employées par les désormais ex-militants du FFS : «La direction nationale actuelle du FFS excelle dans la docilité, la servitude, la recherche de l'intérêt pesonnel et surtout la compromission.» Les militants démissionnaires du FFS s'indignent du fait que jamais dans l'histoire du FFS, un membre de sa direction n'a encensé dans un communiqué officiel le Conseil constitutionnel, «dont la seule compétence reconnue est la validation pure et simple de toutes les fraudes électorales». Les mêmes ex-militants affirment qu'ils continueront à militer pour l'idéal de justice sociale et de démocratie, même en dehors de leur structure partisane d'origine. En outre, ils dénoncent ce qu'ils qualifient de «compromission et de prosternation du FFS devant le pouvoir». Une chose qui est amplement confirmée, selon eux, «par l'arbitraire qui s'est abattu sur tous les cadres honnêtes, intègres, crédibles et compétents», est-il encore déploré. Les nouveaux contestataires du FFS se disent, par ailleurs, convaincus que «la déviation est irrévocablement consommée et qu'il demeure impossible de soustraire le parti des griffes et tentacules du pouvoir». Trente militants actifs du plus vieux parti d'oposition, le Front des forces socialistes ont annoncé, hier, leur démission collective et définitive des rangs du parti. Il s'agit de militants des sections des communes d'Agouni Gueghrane et de Aït Bouaddou, sises toutes les deux à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou. Le choix de ce moment pour l'annonce de cette démission n'a pas été clairement expliqué dans le texte du communiqué envoyé à la presse. Mais les concernés ont tiré à boulets rouges sur la direction politique actuelle du FFS, accusée d'une multitude de tares, dont celle d'être de mèche avec le pouvoir. Des expressions acerbes ont d'ailleurs été employées par les désormais ex-militants du FFS : «La direction nationale actuelle du FFS excelle dans la docilité, la servitude, la recherche de l'intérêt pesonnel et surtout la compromission.» Les militants démissionnaires du FFS s'indignent du fait que jamais dans l'histoire du FFS, un membre de sa direction n'a encensé dans un communiqué officiel le Conseil constitutionnel, «dont la seule compétence reconnue est la validation pure et simple de toutes les fraudes électorales». Les mêmes ex-militants affirment qu'ils continueront à militer pour l'idéal de justice sociale et de démocratie, même en dehors de leur structure partisane d'origine. En outre, ils dénoncent ce qu'ils qualifient de «compromission et de prosternation du FFS devant le pouvoir». Une chose qui est amplement confirmée, selon eux, «par l'arbitraire qui s'est abattu sur tous les cadres honnêtes, intègres, crédibles et compétents», est-il encore déploré. Les nouveaux contestataires du FFS se disent, par ailleurs, convaincus que «la déviation est irrévocablement consommée et qu'il demeure impossible de soustraire le parti des griffes et tentacules du pouvoir».