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Les archives sous le coup de la censure
Assassinats de personnalités politiques maghrébines
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 01 - 2013

L'historien Gilles Manceron a souligné samedi dernier lors du colloque sur l'assassinat de personnalités politiques maghrébines et françaises par les services de renseignements français que ceux-ci ont cherché à chaque fois à brouiller les pistes en lançant de fausses revendications sur ces assassinats.
Intervenant lors de ce colloque portant sur la vérité sur les crimes coloniaux, organisé à l'Assemblée nationale, il a indiqué que ces services diffusent des hypothèses écrans qui sont autant de tentatives pour dissimuler leur implication. ''La main rouge'' n'existe pas en tant que telle c'est un écran de fumée, un panneau destiné à dissimuler le véritable auteur qui est le Service français de documentation extérieur et de contre-espionnage (SDECE)'' , a soutenu l'historien.
Il dira en substance, ''ce à quoi nous appelons, c'est une exigence de vérité sur une page de l'histoire contemporaine de la France, celle qui concerne l'histoire coloniale et en l'occurrence sur un certain nombre de crimes qui ont font partie'', a relevé l'historien.
Il a souligné également que les indices sur les assassinats de Farhat Hachad, Me Amokrane Ould-Aoudia, Mehdi Ben Barka et Henri Curiel, semblent montrer que le service Action du SDECE, ''service officiel dépendant des décisions de responsables politiques français'' y a été impliqué et que ces cas constituent des exemples emblématiques de ''la violence contre les militants anticolonialistes''.
L'historien du colonialisme René Gallissot a estimé pour sa part que Farhat Hachad a été assassiné parce qu'il est la figure de l'action syndicale et de l'action proche du milieu ouvrier et proche également des mouvements politiques de gauche dans le combat contre le colonialisme.
''Il faut combattre pour que les archives ne soient pas triées, dissimulées et pour qu'elles soient versées et soient consultables'', a ajouté René Gallissot.
''Ce qu'il faut retenir c'est qu'il y a interdiction de tout refus de consultation des archives des services de secret défense quand il y a assassinat politique, quand il y a massacres coloniaux. Or les crimes et les assassinats politiques continuent car c'est l'impunité qui prévaut'', a-t-il déploré.
L'historien Gilles Manceron a souligné samedi dernier lors du colloque sur l'assassinat de personnalités politiques maghrébines et françaises par les services de renseignements français que ceux-ci ont cherché à chaque fois à brouiller les pistes en lançant de fausses revendications sur ces assassinats.
Intervenant lors de ce colloque portant sur la vérité sur les crimes coloniaux, organisé à l'Assemblée nationale, il a indiqué que ces services diffusent des hypothèses écrans qui sont autant de tentatives pour dissimuler leur implication. ''La main rouge'' n'existe pas en tant que telle c'est un écran de fumée, un panneau destiné à dissimuler le véritable auteur qui est le Service français de documentation extérieur et de contre-espionnage (SDECE)'' , a soutenu l'historien.
Il dira en substance, ''ce à quoi nous appelons, c'est une exigence de vérité sur une page de l'histoire contemporaine de la France, celle qui concerne l'histoire coloniale et en l'occurrence sur un certain nombre de crimes qui ont font partie'', a relevé l'historien.
Il a souligné également que les indices sur les assassinats de Farhat Hachad, Me Amokrane Ould-Aoudia, Mehdi Ben Barka et Henri Curiel, semblent montrer que le service Action du SDECE, ''service officiel dépendant des décisions de responsables politiques français'' y a été impliqué et que ces cas constituent des exemples emblématiques de ''la violence contre les militants anticolonialistes''.
L'historien du colonialisme René Gallissot a estimé pour sa part que Farhat Hachad a été assassiné parce qu'il est la figure de l'action syndicale et de l'action proche du milieu ouvrier et proche également des mouvements politiques de gauche dans le combat contre le colonialisme.
''Il faut combattre pour que les archives ne soient pas triées, dissimulées et pour qu'elles soient versées et soient consultables'', a ajouté René Gallissot.
''Ce qu'il faut retenir c'est qu'il y a interdiction de tout refus de consultation des archives des services de secret défense quand il y a assassinat politique, quand il y a massacres coloniaux. Or les crimes et les assassinats politiques continuent car c'est l'impunité qui prévaut'', a-t-il déploré.


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