La grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), aura bel et bien lieu. Les lycées du pays seront ainsi paralysés aujourd'hui. Ce mouvement de débrayage, d'une journée, sera sans doute, au vu de la représentativité de ce syndicat, suivi dans la majorité des lycées du pays et peut être aussi dans les établissements de l'enseignement primaire et moyen. Car ce syndicat, qui porte désormais l'appellation de Cnapest élargi, ne se suffit plus de la seule représentativité des enseignants du secondaire puisque depuis le dernier congrès, ce syndicat a décidé de s'implanter aussi dans les cycles du primaire et du moyen. C'est dire que la grève risque fort bien de perturber le déroulement des cours dans l'ensemble des établissements scolaires du pays. Le bureau national du Cnapest Elargi demande à ses adhérents de contribuer à la réussite de cette grève, comme il les invite à tenir des assemblées générales le jour même de cette grève en vue de dégager les voies et les moyens les meilleurs pour faire aboutir la plateforme de revendications. Mais pourquoi la grève ? Selon le Cnapest Elargi beaucoup de revendications formulées par le syndicat n'ont pas été satisfaites. Cela outre le fait que le conseil national du syndicat a accusé, lors de sa dernière session au cours de laquelle il a été décidé d'initier ce mouvement de débrayage d'une journée, le ministère de l'Education nationale, de n'avoir rien fait pour maintenir ouvertes les portes du dialogue. « Le conseil national exprime son mécontentement et sa désillusion et rejette la nouvelle manière de traiter avec notre syndicat et invite le ministère de l‘Education à un partenariat réel qui permette de prendre en charge à temps l‘ensemble des problèmes au lieu d‘agir en solo et de recourir au bricolage par la suite », a indiqué, pour rappel, le communiqué du Cnapest Elargi il y a quelques jours. Dans sa plateforme de revendications ce syndicat, de loin le plus représentatif dans le cycle secondaire, met en avant la question des indemnités de zone pour les enseignants du sud du pays. Il en est aussi de même pour la question du logement qui se pose avec acuité dans le sud du pays notamment. A ce propos, le Cnapest Elargi appelle le ministère de l'Education nationale à redynamiser le travail et les propositions de la commission en charge de ce dossier épineux. Les dossiers relatifs à la médecine du travail et celui de la promotion des enseignants du technique ont aussi été évoqués par le syndicat. Ce dernier invite le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed à trouver au plus vite des solutions pratiques permettant la promotion des enseignants des cycles primaire et moyen. Il est aussi question, comme cela est de coutume depuis de très longs mois, de l'épineuse question de la nécessité de la révision du statut particulier. Comme c'est aussi le cas pour la question des œuvres sociales. Le statut particulier, promulgué depuis deux années maintenant, n'a jamais été accepté par le Cnapest et les autres syndicats du secteur de l'éducation. Le ministère n'a pas réussi à calmer les ardeurs du syndicat puisque la réunion entre les deux parties, tenue le 9 janvier dernier, soit quelques jours après le dépôt du préavis de grève, s'est soldée par un échec. En tout cas avec cette grève, c'est la fin de la période de grâce pour le successeur de Boubekeur Benbouzid. Abdelatif Baba Ahmed a en effet bénéficié d'une certaine trêve décrétée par les syndicats de l'éducation et ce, dans le but de lui donner du temps afin qu'il s'imprègne un peu plus des dossiers en suspens et être, par la suite, à l'écoute des revendications des travailleurs. Cela n'a pas, apparemment, été le cas puisque d'autres syndicats du secteur menacent aussi d'initier des actions de protestations dans les prochains jours. La grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), aura bel et bien lieu. Les lycées du pays seront ainsi paralysés aujourd'hui. Ce mouvement de débrayage, d'une journée, sera sans doute, au vu de la représentativité de ce syndicat, suivi dans la majorité des lycées du pays et peut être aussi dans les établissements de l'enseignement primaire et moyen. Car ce syndicat, qui porte désormais l'appellation de Cnapest élargi, ne se suffit plus de la seule représentativité des enseignants du secondaire puisque depuis le dernier congrès, ce syndicat a décidé de s'implanter aussi dans les cycles du primaire et du moyen. C'est dire que la grève risque fort bien de perturber le déroulement des cours dans l'ensemble des établissements scolaires du pays. Le bureau national du Cnapest Elargi demande à ses adhérents de contribuer à la réussite de cette grève, comme il les invite à tenir des assemblées générales le jour même de cette grève en vue de dégager les voies et les moyens les meilleurs pour faire aboutir la plateforme de revendications. Mais pourquoi la grève ? Selon le Cnapest Elargi beaucoup de revendications formulées par le syndicat n'ont pas été satisfaites. Cela outre le fait que le conseil national du syndicat a accusé, lors de sa dernière session au cours de laquelle il a été décidé d'initier ce mouvement de débrayage d'une journée, le ministère de l'Education nationale, de n'avoir rien fait pour maintenir ouvertes les portes du dialogue. « Le conseil national exprime son mécontentement et sa désillusion et rejette la nouvelle manière de traiter avec notre syndicat et invite le ministère de l‘Education à un partenariat réel qui permette de prendre en charge à temps l‘ensemble des problèmes au lieu d‘agir en solo et de recourir au bricolage par la suite », a indiqué, pour rappel, le communiqué du Cnapest Elargi il y a quelques jours. Dans sa plateforme de revendications ce syndicat, de loin le plus représentatif dans le cycle secondaire, met en avant la question des indemnités de zone pour les enseignants du sud du pays. Il en est aussi de même pour la question du logement qui se pose avec acuité dans le sud du pays notamment. A ce propos, le Cnapest Elargi appelle le ministère de l'Education nationale à redynamiser le travail et les propositions de la commission en charge de ce dossier épineux. Les dossiers relatifs à la médecine du travail et celui de la promotion des enseignants du technique ont aussi été évoqués par le syndicat. Ce dernier invite le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed à trouver au plus vite des solutions pratiques permettant la promotion des enseignants des cycles primaire et moyen. Il est aussi question, comme cela est de coutume depuis de très longs mois, de l'épineuse question de la nécessité de la révision du statut particulier. Comme c'est aussi le cas pour la question des œuvres sociales. Le statut particulier, promulgué depuis deux années maintenant, n'a jamais été accepté par le Cnapest et les autres syndicats du secteur de l'éducation. Le ministère n'a pas réussi à calmer les ardeurs du syndicat puisque la réunion entre les deux parties, tenue le 9 janvier dernier, soit quelques jours après le dépôt du préavis de grève, s'est soldée par un échec. En tout cas avec cette grève, c'est la fin de la période de grâce pour le successeur de Boubekeur Benbouzid. Abdelatif Baba Ahmed a en effet bénéficié d'une certaine trêve décrétée par les syndicats de l'éducation et ce, dans le but de lui donner du temps afin qu'il s'imprègne un peu plus des dossiers en suspens et être, par la suite, à l'écoute des revendications des travailleurs. Cela n'a pas, apparemment, été le cas puisque d'autres syndicats du secteur menacent aussi d'initier des actions de protestations dans les prochains jours.