Dans leur majorité les partis d'opposition n'ont pas apprécié le fait que les autorités aient délivré l'autorisation aux avions français de survoler le territoire national. Cette prise de position découle de la conviction que la France mène une guerre néocolonialiste et que sa détermination publiquement affichée de combattre les groupes armées djihadistes, n'est qu'un alibi pour réaffirmer sa présence militaire dans la région. Le premier parti à avoir réagi à l'intervention militaire française à Konna fut le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune à travers une conférence de presse animée à Alger. Le PT avait même anticipé sur les événements, puisque même avant l'offensive française, il avait projeté de convoquer à Alger et ce, conjointement avec l'Union générale des travailleurs algériens un congrès d'urgence de la Conférence mondiale contre la guerre et l'exploitation pour dénoncer l'intervention étrangère au Mali. Mais contre toute attente le 11 janvier l'aviation française sans attendre un signal de l'Onu, intervient sur la demande de Bamako pour repousser les terroristes venus prendre la ville de Konna. Le 15 janvier Louisa Hanoune dénonçait « l'intervention impérialiste de la France » accusant Paris d'avoir « orchestré la prise de Konna par Ançar Edine ». Le PT avait lancé un appel aux autorités afin qu'elles « restent attachées aux principes de la souveraineté des Etats et des peuples ». Pour le PT « le Mali n'est pas un pays souverain » et à ce titre il n'a pas la légitimité nécessaire pour solliciter l'aide militaire de Paris. « Le terrorisme a des liens avec les intérêts étrangers » avait ajouté Hanoune. « La conduite de la France, a-t-elle souligné, trahit des velléités d'exercer des pressions pour amener l'armée algérienne à s'impliquer dans la guerre ». L'autre parti à avoir fait connaître sa position par rapport à l'autorisation de survol aux avions français et à leur implication dans la guerre au Mali est le Front des forces socialistes (FFS) qui y a publié un communiqué à ce sujet. Bien que ce dernier ait pointé à l'instar du PT les relents colonialistes de l'intervention française, le parti d'Aït Ahmed semble cependant nuancer le propos, en considérant que « le soutien international revendiqué par la France est à évaluer dans le temps et en fonction des développements ultérieurs de la situation ». Le FFS suggère ainsi aux autorités de se donner la latitude de retirer l'autorisation de survol le cas échéant. « Manifestement, la France qui a pris sa décision, en soutien à un pays ami, n'a pas jugé sa proximité avec l'Algérie suffisamment amicale pour reconsidérer sa position guerrière » estime le document du FFS signé par le premier secrétaire, Ali Laskri. « On peut légitimement s'interroger sur les raisons qui ont amené le Président Hollande à entrer dans la guerre. Les raisons avancées pour justifier l'intervention auraient été mieux reçues et plus crédibles si depuis le début, la France avait montré le moindre engagement en faveur d'une dynamique politique qui donne ses chances à la paix et à une approche de reconstruction globale du Mali » avait ajouté le FFS avant de déplorer que « le pouvoir algérien en est aujourd'hui à délivrer une autorisation sans limite de survol de notre territoire par les forces aériennes françaises alors que (...) les Algériens l'ont appris par la voix du ministre français des Affaires étrangères ! ». Le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati, à la suite du PT et du FFS, s'est également exprimé sur la question lors d'une conférence de presse animée la semaine écoulée à Alger. Pour le président du FNA « l'autorisation accordée par l'Algérie aux avions français pour survoler son territoire est une insulte à la dignité de l'Algérie et des Algériens». A ses yeux, la France « considère ses anciennes colonies comme ses wilayas d'outre-mer ». La diplomatie algérienne se verra traitée par Touati d'entité « au service des intérêts personnels et non au service des intérêts nationaux ». Le Parti socialiste des travailleurs (PST), dans un communiqué diffusé jeudi dernier appelle à l'arrêt de l'intervention militaire française au Mali et à la cessation de la coopération Algérienne ». Selon le PST « l'alibi terroriste de Bush en Afghanistan et en Irak, est redéployé par Hollande qui, sans sourire, nous apprend que la France n'a pas de visées politiques ou économiques dans sa campagne malienne, et que ses Rafales et son armada, sans témoins et sans images, servent la liberté au côté des troupes des pays de la Cédéao où il n'y a pas de liberté ». Cet altruisme de la France, ajoute le PST, rappelle à l'évidence « sa mission de civilisation au 19e siècle dont le peuple algérien était victime durant toute la nuit coloniale ». Notons que si des partis comme le FLN et le RND n'ont pas réagi spécialement à l'intervention de la France au Mali, ils ont par contre condamné l'attaque terroriste conte la base vie du site gazier d'In Amenas. Tous ont condamné le « lâche attentat » ayant ciblé les travailleurs algériens et étrangers. On retrouve ainsi le TAJ de Ghoul et le MPA d'Amara Benyounès. Dans leur majorité les partis d'opposition n'ont pas apprécié le fait que les autorités aient délivré l'autorisation aux avions français de survoler le territoire national. Cette prise de position découle de la conviction que la France mène une guerre néocolonialiste et que sa détermination publiquement affichée de combattre les groupes armées djihadistes, n'est qu'un alibi pour réaffirmer sa présence militaire dans la région. Le premier parti à avoir réagi à l'intervention militaire française à Konna fut le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune à travers une conférence de presse animée à Alger. Le PT avait même anticipé sur les événements, puisque même avant l'offensive française, il avait projeté de convoquer à Alger et ce, conjointement avec l'Union générale des travailleurs algériens un congrès d'urgence de la Conférence mondiale contre la guerre et l'exploitation pour dénoncer l'intervention étrangère au Mali. Mais contre toute attente le 11 janvier l'aviation française sans attendre un signal de l'Onu, intervient sur la demande de Bamako pour repousser les terroristes venus prendre la ville de Konna. Le 15 janvier Louisa Hanoune dénonçait « l'intervention impérialiste de la France » accusant Paris d'avoir « orchestré la prise de Konna par Ançar Edine ». Le PT avait lancé un appel aux autorités afin qu'elles « restent attachées aux principes de la souveraineté des Etats et des peuples ». Pour le PT « le Mali n'est pas un pays souverain » et à ce titre il n'a pas la légitimité nécessaire pour solliciter l'aide militaire de Paris. « Le terrorisme a des liens avec les intérêts étrangers » avait ajouté Hanoune. « La conduite de la France, a-t-elle souligné, trahit des velléités d'exercer des pressions pour amener l'armée algérienne à s'impliquer dans la guerre ». L'autre parti à avoir fait connaître sa position par rapport à l'autorisation de survol aux avions français et à leur implication dans la guerre au Mali est le Front des forces socialistes (FFS) qui y a publié un communiqué à ce sujet. Bien que ce dernier ait pointé à l'instar du PT les relents colonialistes de l'intervention française, le parti d'Aït Ahmed semble cependant nuancer le propos, en considérant que « le soutien international revendiqué par la France est à évaluer dans le temps et en fonction des développements ultérieurs de la situation ». Le FFS suggère ainsi aux autorités de se donner la latitude de retirer l'autorisation de survol le cas échéant. « Manifestement, la France qui a pris sa décision, en soutien à un pays ami, n'a pas jugé sa proximité avec l'Algérie suffisamment amicale pour reconsidérer sa position guerrière » estime le document du FFS signé par le premier secrétaire, Ali Laskri. « On peut légitimement s'interroger sur les raisons qui ont amené le Président Hollande à entrer dans la guerre. Les raisons avancées pour justifier l'intervention auraient été mieux reçues et plus crédibles si depuis le début, la France avait montré le moindre engagement en faveur d'une dynamique politique qui donne ses chances à la paix et à une approche de reconstruction globale du Mali » avait ajouté le FFS avant de déplorer que « le pouvoir algérien en est aujourd'hui à délivrer une autorisation sans limite de survol de notre territoire par les forces aériennes françaises alors que (...) les Algériens l'ont appris par la voix du ministre français des Affaires étrangères ! ». Le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati, à la suite du PT et du FFS, s'est également exprimé sur la question lors d'une conférence de presse animée la semaine écoulée à Alger. Pour le président du FNA « l'autorisation accordée par l'Algérie aux avions français pour survoler son territoire est une insulte à la dignité de l'Algérie et des Algériens». A ses yeux, la France « considère ses anciennes colonies comme ses wilayas d'outre-mer ». La diplomatie algérienne se verra traitée par Touati d'entité « au service des intérêts personnels et non au service des intérêts nationaux ». Le Parti socialiste des travailleurs (PST), dans un communiqué diffusé jeudi dernier appelle à l'arrêt de l'intervention militaire française au Mali et à la cessation de la coopération Algérienne ». Selon le PST « l'alibi terroriste de Bush en Afghanistan et en Irak, est redéployé par Hollande qui, sans sourire, nous apprend que la France n'a pas de visées politiques ou économiques dans sa campagne malienne, et que ses Rafales et son armada, sans témoins et sans images, servent la liberté au côté des troupes des pays de la Cédéao où il n'y a pas de liberté ». Cet altruisme de la France, ajoute le PST, rappelle à l'évidence « sa mission de civilisation au 19e siècle dont le peuple algérien était victime durant toute la nuit coloniale ». Notons que si des partis comme le FLN et le RND n'ont pas réagi spécialement à l'intervention de la France au Mali, ils ont par contre condamné l'attaque terroriste conte la base vie du site gazier d'In Amenas. Tous ont condamné le « lâche attentat » ayant ciblé les travailleurs algériens et étrangers. On retrouve ainsi le TAJ de Ghoul et le MPA d'Amara Benyounès.