Le commando terroriste a rejoint le territoire algérien à partir des frontières libyennes. Les terroristes ont séjourné quelque temps en Libye. Selon une source sécuritaire sûre, les terroristes, au nombre de plus d'une trentaine de membres, ont été hébergés par certains ex-combattants du GICL (Groupe islamique des combattants libyens), avec qui ils ont bâti de sérieuses relations. Le commando terroriste a rejoint le territoire algérien à partir des frontières libyennes. Les terroristes ont séjourné quelque temps en Libye. Selon une source sécuritaire sûre, les terroristes, au nombre de plus d'une trentaine de membres, ont été hébergés par certains ex-combattants du GICL (Groupe islamique des combattants libyens), avec qui ils ont bâti de sérieuses relations. Les premières révélations sur les origines du commando qui est derrière l'attaque du site gazier d'In Amenas commencent à se dévoiler. En attendant les résultats du grand travail qui se fait actuellement par les gendarmes de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de Bouchaoui pour identifier les noms des terroristes, leurs âges et leurs nationalités, nous avons pu avoir quelques informations sur le séjour de ces terroristes en Libye. En effet, le commando terroriste, auteur de l'attaque puis de la prise d'otages au complexe gazier d'In Amenas, a quittéle Nord-Mali quatre jours avant l'attaque sur le sol algérien. Le groupe terroriste en question, commandité par un chef terroriste algérien surnommé Abou Albara Aljazaïri, qui, lui aussi, obéit aux ordres de Mokhtar Belmokhtar, a marché sur les pistes du grand désert du Sahel pendant deux jours et ce, afin d'éviter les représailles des services de sécurité nigériens et algériens. C'est en entrant au Niger, après avoir débarqué du Mali, que le commando a pu rejoindre la Libye (lieu de préparation des dernières retouches avant l'attaque). Ici, les djihadistes, au nombre dépassant la trentaine, de différentes nationalités, ont resté 48 heures, apprend-on de la même source. Durant ces deux jours "nécessaires" pour préparer leurs arsenaux de guerre et affiner les dernières retouches de leur plan (qui a été déjà planifié à Gao, au Nord-Mali), les terroristes restaient tout de même en contact avec leur chef "spirituel" Belmokhtar. En effet, le chef de la phalange les "Signataires du sang" Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, aurait contacté, une fois, le chef du commando, en l'occurrence Abou Albara Aljazaïri, afin de s'acquérir de l'état de santé du groupe et surtout de voir si le groupe n'a pas eu de problèmes en Libye. Toujours selon notre source qui a réussi, durant ces derniers jours, à collecter des informations sur les préparatifs de ce commando, des djihadistes libyens, parmi le groupe ayant pris en otage les employés étrangers et algériens du site gazier d'In Amenas, auraient préparé le séjour des terroristes en Libye, du fait qu'ils connaissaient des personnes la-bas, cela avant de rallier le territoire algérien pour passer à l'attaque du bassin gazier. Cette nouvelle révélation sur le parcours qu'avait pris les preneurs d'otages d'In Amenas confirme, aujourd'hui, la grande relation qui relie l'Aqmi aux djihadistes libyens. Une relation qui est devenue très solide au fil des années et qui, toutefois, se confirme aujourd'hui et se développe chaque jour. L'attentat contre l'ambassade US à Benghazi, le démantèlement d'une cellule "Okba Ibn Nafaâ" en Tunisie et l'attaque contre le site gazier d'In Amenas prouvent que la présence d'Aqmi s'élargit au Maghreb Surpris par la chute des régimes Ben Ali et Kadhafi, le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdel Malek Droukdel, a tenté de se rattraper en diffusant en janvier 2012 un vibrant «message aux jeunesses tunisienne et libyenne» qui est resté, néanmoins, sans effet. Mais l'organisation entend bien profiter de la détérioration de la situation sécuritaire dans les pays maghrébins en envoyant des commandos d'éclaireurs et en tentant d'implanter des cellules terroristes. De ce fait, les infiltrations de groupes armés affiliés à Aqmi se sont multipliées au cours des derniers mois. Ainsi, début mai 2011, les services de sécurité tunisiens ont arrêté dans le sud du pays deux combattants : un Algérien et un Libyen. Le 18 mai 2011, ils ont abattu à Rouiha, dans le centre-ouest du pays, deux kamikazes qui portaient des ceintures d'explosifs. Un colonel de l'armée et deux soldats ont été tués au cours de cette opération. Des opérations de ratissage ont été organisées dans la région pour retrouver d'autres combattants infiltrés d'Aqmi. En vain. Car la Tunisie n'est pour l'heure qu'une zone de transit pour les combattants de l'organisation qui s'intéressent davantage aux événements en Libye et veulent à tout prix installer un Emirat afin d'élargir leurs champs d'activités. C'est d'ailleurs à partir de là que les terroristes avaient réussi, le 12 septembre 2012, d'assassiner l'ambassadeur américain J. Christopher Stevens lors d'une attaque armée contre le siège de l'ambassade US à Benghazi. Il y a quelques semaines, le ministre de l'Intérieur tunisien, Ali Lârayedh, avait annoncé le démantèlement d'une cellule d'Aqmi en Tunisie. Baptisée "Okba Ibn Nafaâ", la Cellule dormante de la nébuleuse Aqmi est composée de 34 djihadistes, dont 16 ont été arrêtés par les forces spéciales tunisiennes et 18 autres sont toujours recherchés. Parmi les terroristes interpellés, des Libyens, des Algériens et bien entendu des Tunisiens. Quant aux armes découvertes par les services de sécurité tunisiens, il s'agit d'armes de guerre réceptionnées depuis la frontière tuniso-libyenne. Droukdel, Abou Al Layth Al Liby et Al Zawahiri Pour tenter de gagner la confiance des Libyens, surtout les islamistes radicaux qui faisaient partie de l'ex-GICL, le chef d'Aqmi a émis, début avril 2011, deux messages dans lesquels il affirmait son soutien aux «frères libyens» à qui il promettait une aide pour chasser à la fois les Kadhafistes et les Occidentaux. Dans cette optique, l'organisation terroriste a mis en œuvre une stratégie à trois volets : d'abord, encourager ses combattants d'origine libyenne à regagner leur pays pour combattre aux côtés de leurs «frères» (plusieurs groupes se seraient ainsi constitués depuis avril 2011) ; ensuite, récupérer des mains des trafiquants libyens le maximum d'armes (Missiles sol-air SAM 7, AK 47, RPG 7) et de matériels (pick-up et camions) dans les dépôts de Kadhafi et, enfin, réactiver les anciens réseaux de l'organisation en Libye, en faisant appel aux membres du Groupe islamique combattant en Libye (GICL) et aux djihadistes revenus d'Irak. Cet activisme d'Aqmi à l'égard de la question libyenne inquiète au plus haut point les responsables occidentaux parce qu'il brouille les cartes en Libye et fait craindre une implantation durable de l'organisation dans le pays. Début 2007, l'un des plus importants chefs libyens d'Al Qaïda, Abou Layth Al Liby, avait dénoncé le revirement de Kadhafi et appelé au djihad contre lui : «Kadhafi c'est la tyrannie en Libye. Et voici qu'après tant d'années à s'opposer aux Etats-Unis, il découvre soudain que l'Amérique n'est pas un ennemi et transforme la Libye en une nouvelle base pour les croisés.» Dès lors, le même Abou Al Layth Al Liby, juste avant d'être tué lors d'un raid américain dans la province du Waziristan au Pakistan en 2008, s'est déclaré favorable à une alliance entre son groupe d'origine (GICL) et la nouvelle branche d'Al Qaïda (Aqmi). Le 11 novembre 2007, l'Egyptien Ayman Al Zawahiri, alors numéro deux d'Al Qaïda (actuellement N°1 d'Al Qaida après l'élimination d'Oussama Ben Laden), annonce dans un enregistrement audio que le GICL a rejoint Aqmi: «Ô Nation de l'islam au Maghreb, nation de la résistance et du djihad, voici que vos enfants s'unissent sous la bannière de l'islam et du djihad contre les Etats-Unis, la France et l'Espagne [...] pour nettoyer nos terres de leurs esclaves : Mouammar Kadhafi, Zine al-Abidine Ben Ali, Abdelaziz Bouteflika et Mohammed VI.» Cette annonce vient confirmer l'intégration massive des djihadistes libyens au sein d'Aqmi en l'absence de perspective de lutte à l'intérieur de la Libye. Les premières révélations sur les origines du commando qui est derrière l'attaque du site gazier d'In Amenas commencent à se dévoiler. En attendant les résultats du grand travail qui se fait actuellement par les gendarmes de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de Bouchaoui pour identifier les noms des terroristes, leurs âges et leurs nationalités, nous avons pu avoir quelques informations sur le séjour de ces terroristes en Libye. En effet, le commando terroriste, auteur de l'attaque puis de la prise d'otages au complexe gazier d'In Amenas, a quittéle Nord-Mali quatre jours avant l'attaque sur le sol algérien. Le groupe terroriste en question, commandité par un chef terroriste algérien surnommé Abou Albara Aljazaïri, qui, lui aussi, obéit aux ordres de Mokhtar Belmokhtar, a marché sur les pistes du grand désert du Sahel pendant deux jours et ce, afin d'éviter les représailles des services de sécurité nigériens et algériens. C'est en entrant au Niger, après avoir débarqué du Mali, que le commando a pu rejoindre la Libye (lieu de préparation des dernières retouches avant l'attaque). Ici, les djihadistes, au nombre dépassant la trentaine, de différentes nationalités, ont resté 48 heures, apprend-on de la même source. Durant ces deux jours "nécessaires" pour préparer leurs arsenaux de guerre et affiner les dernières retouches de leur plan (qui a été déjà planifié à Gao, au Nord-Mali), les terroristes restaient tout de même en contact avec leur chef "spirituel" Belmokhtar. En effet, le chef de la phalange les "Signataires du sang" Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, aurait contacté, une fois, le chef du commando, en l'occurrence Abou Albara Aljazaïri, afin de s'acquérir de l'état de santé du groupe et surtout de voir si le groupe n'a pas eu de problèmes en Libye. Toujours selon notre source qui a réussi, durant ces derniers jours, à collecter des informations sur les préparatifs de ce commando, des djihadistes libyens, parmi le groupe ayant pris en otage les employés étrangers et algériens du site gazier d'In Amenas, auraient préparé le séjour des terroristes en Libye, du fait qu'ils connaissaient des personnes la-bas, cela avant de rallier le territoire algérien pour passer à l'attaque du bassin gazier. Cette nouvelle révélation sur le parcours qu'avait pris les preneurs d'otages d'In Amenas confirme, aujourd'hui, la grande relation qui relie l'Aqmi aux djihadistes libyens. Une relation qui est devenue très solide au fil des années et qui, toutefois, se confirme aujourd'hui et se développe chaque jour. L'attentat contre l'ambassade US à Benghazi, le démantèlement d'une cellule "Okba Ibn Nafaâ" en Tunisie et l'attaque contre le site gazier d'In Amenas prouvent que la présence d'Aqmi s'élargit au Maghreb Surpris par la chute des régimes Ben Ali et Kadhafi, le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdel Malek Droukdel, a tenté de se rattraper en diffusant en janvier 2012 un vibrant «message aux jeunesses tunisienne et libyenne» qui est resté, néanmoins, sans effet. Mais l'organisation entend bien profiter de la détérioration de la situation sécuritaire dans les pays maghrébins en envoyant des commandos d'éclaireurs et en tentant d'implanter des cellules terroristes. De ce fait, les infiltrations de groupes armés affiliés à Aqmi se sont multipliées au cours des derniers mois. Ainsi, début mai 2011, les services de sécurité tunisiens ont arrêté dans le sud du pays deux combattants : un Algérien et un Libyen. Le 18 mai 2011, ils ont abattu à Rouiha, dans le centre-ouest du pays, deux kamikazes qui portaient des ceintures d'explosifs. Un colonel de l'armée et deux soldats ont été tués au cours de cette opération. Des opérations de ratissage ont été organisées dans la région pour retrouver d'autres combattants infiltrés d'Aqmi. En vain. Car la Tunisie n'est pour l'heure qu'une zone de transit pour les combattants de l'organisation qui s'intéressent davantage aux événements en Libye et veulent à tout prix installer un Emirat afin d'élargir leurs champs d'activités. C'est d'ailleurs à partir de là que les terroristes avaient réussi, le 12 septembre 2012, d'assassiner l'ambassadeur américain J. Christopher Stevens lors d'une attaque armée contre le siège de l'ambassade US à Benghazi. Il y a quelques semaines, le ministre de l'Intérieur tunisien, Ali Lârayedh, avait annoncé le démantèlement d'une cellule d'Aqmi en Tunisie. Baptisée "Okba Ibn Nafaâ", la Cellule dormante de la nébuleuse Aqmi est composée de 34 djihadistes, dont 16 ont été arrêtés par les forces spéciales tunisiennes et 18 autres sont toujours recherchés. Parmi les terroristes interpellés, des Libyens, des Algériens et bien entendu des Tunisiens. Quant aux armes découvertes par les services de sécurité tunisiens, il s'agit d'armes de guerre réceptionnées depuis la frontière tuniso-libyenne. Droukdel, Abou Al Layth Al Liby et Al Zawahiri Pour tenter de gagner la confiance des Libyens, surtout les islamistes radicaux qui faisaient partie de l'ex-GICL, le chef d'Aqmi a émis, début avril 2011, deux messages dans lesquels il affirmait son soutien aux «frères libyens» à qui il promettait une aide pour chasser à la fois les Kadhafistes et les Occidentaux. Dans cette optique, l'organisation terroriste a mis en œuvre une stratégie à trois volets : d'abord, encourager ses combattants d'origine libyenne à regagner leur pays pour combattre aux côtés de leurs «frères» (plusieurs groupes se seraient ainsi constitués depuis avril 2011) ; ensuite, récupérer des mains des trafiquants libyens le maximum d'armes (Missiles sol-air SAM 7, AK 47, RPG 7) et de matériels (pick-up et camions) dans les dépôts de Kadhafi et, enfin, réactiver les anciens réseaux de l'organisation en Libye, en faisant appel aux membres du Groupe islamique combattant en Libye (GICL) et aux djihadistes revenus d'Irak. Cet activisme d'Aqmi à l'égard de la question libyenne inquiète au plus haut point les responsables occidentaux parce qu'il brouille les cartes en Libye et fait craindre une implantation durable de l'organisation dans le pays. Début 2007, l'un des plus importants chefs libyens d'Al Qaïda, Abou Layth Al Liby, avait dénoncé le revirement de Kadhafi et appelé au djihad contre lui : «Kadhafi c'est la tyrannie en Libye. Et voici qu'après tant d'années à s'opposer aux Etats-Unis, il découvre soudain que l'Amérique n'est pas un ennemi et transforme la Libye en une nouvelle base pour les croisés.» Dès lors, le même Abou Al Layth Al Liby, juste avant d'être tué lors d'un raid américain dans la province du Waziristan au Pakistan en 2008, s'est déclaré favorable à une alliance entre son groupe d'origine (GICL) et la nouvelle branche d'Al Qaïda (Aqmi). Le 11 novembre 2007, l'Egyptien Ayman Al Zawahiri, alors numéro deux d'Al Qaïda (actuellement N°1 d'Al Qaida après l'élimination d'Oussama Ben Laden), annonce dans un enregistrement audio que le GICL a rejoint Aqmi: «Ô Nation de l'islam au Maghreb, nation de la résistance et du djihad, voici que vos enfants s'unissent sous la bannière de l'islam et du djihad contre les Etats-Unis, la France et l'Espagne [...] pour nettoyer nos terres de leurs esclaves : Mouammar Kadhafi, Zine al-Abidine Ben Ali, Abdelaziz Bouteflika et Mohammed VI.» Cette annonce vient confirmer l'intégration massive des djihadistes libyens au sein d'Aqmi en l'absence de perspective de lutte à l'intérieur de la Libye.