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Le «formateur de la nouvelle génération de terroristes» d'Aqmi éliminé L'organisation terroriste de Droukdel perd son «chef spirituel», Abou Yahia El Libi
C'est un coup dur que celui porté à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec l'élimination annoncée hier du Libyen Abou Yahia El Libi, présenté comme étant le «théologien» d'Al Qaïda, par le tir d'un drone américain au Pakistan. Ironie du sort, c'est un 11 septembre que l'annonce de l'élimination du terroriste libyen est confirmée, hier également, par Aymane Al Zawahiri, le successeur d'Oussama Ben Laden à la tête d'Al Qaïda. Abou Yahia El Libi, connu pour avoir été le chef spirituel des terroristes d'Al Qaïda, en particulier pour le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, devenu Aqmi), avait incité les terroristes à multiplier les attentats en Algérie et dans le Sahel. Présenté comme étant l'un des architectes du passage du GSPC sous la bannière d'Al Qaïda, ce Libyen né en 1963 avait continué à appeler les terroristes d'Aqmi à multiplier les attentats. Il est connu pour avoir privilégié les attentats en sol algérien et dans le Sahel. Dans les années 1980, il a rejoint le Groupe islamique combattant libyen (GICL) qui a combattu les troupes soviétiques en Afghanistan et tenté de renverser le régime de Mouammar Kadhafi et s'est rendu, dans les années 1990 en Mauritanie pour étudier la jurisprudence islamique. L'homme dont la tête était mise à prix à 10 millions de dollars Il a continué à soutenir l'Aqmi notamment par des prêches, et était chargé de «former la nouvelle génération de terroristes dans la stratégie d'Al Qaïda». En 2009, Yahia El Libi incite l'Aqmi à commettre davantage d'attentats en Algérie et dans le Sahel. L'augmentation des gains issus du versement de rançons en contrepartie de la libération d'otages dans le Sahel a renforcé la conviction d'Abou Yahia El Libi de privilégier l'Aqmi au détriment des autres branches d'Al Qaïda, dont celle de la péninsule arabique et de la Corne d'Afrique. Abou Yahia El Libi, numéro deux d'Al Qaïda, tué avant-hier dans un tir de drone américain au Pakistan, et dont la mort a été confirmée hier par Aymane Al Zawahiri et par la Maison-Blanche, était activement recherché et sa tête mise à prix fixé à 10 millions de dollars américains. Il était considéré comme étant un relais entre la vieille garde d'Al Qaïda et la nouvelle génération de terroristes. II réussissait à convaincre les terroristes d'Aqmi, à multiplier les attentats. Avec sa perte, c'est un autre coup dur porté à Al Qaïda et en particulier à Aqmi dont les éléments sont privés de «soutien spirituel» pour la poursuite de leurs attentats.