Une fois encore les élèves des classes de terminale ont réussi à faire plier le ministère de l'Education nationale. Ce dernier vient en effet de céder à leurs exigences ou plutôt à leur chantage lorsqu'il a annoncé, hier, que les cours prendront fin le 2 mai prochain, date à laquelle sera arrêté le seuil des leçons pour l'examen du baccalauréat. Une fois encore les élèves des classes de terminale ont réussi à faire plier le ministère de l'Education nationale. Ce dernier vient en effet de céder à leurs exigences ou plutôt à leur chantage lorsqu'il a annoncé, hier, que les cours prendront fin le 2 mai prochain, date à laquelle sera arrêté le seuil des leçons pour l'examen du baccalauréat. C‘est devenu une tradition car cela constitue, incontestablement, un remake du scénario de l‘année précédente et des années d‘avant. Cette année donc n‘a pas constitué une exception puisque les élèves des classes de terminale sont de nouveau montés au créneau. Un peu partout, ces derniers jours, ils ont déclenché des grèves, tenu des rassemblements et même des marches dans certaines villes où les forces de l‘ordre étaient sur le qui-vive pour parer à toute éventualité. Ces élèves, candidats au baccalauréat de cette année, voulaient mettre la pression sur le ministère de l‘Education nationale afin de l‘amener à fixer le seuil des leçons pour l‘examen du Bac. Ils ont réussi à parvenir à leurs fins puisque le ministère, craignant sans doute que ces mouvements fassent tache d‘huile, a répondu favorablement à cette doléance. Le communiqué rendu public hier par le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed est, à ce sujet , on ne peut plus clair . «Le ministère de l‘Education nationale porte à la connaissance des candidats aux examens scolaires nationaux et plus particulièrement à l‘examen du baccalauréat, que dans le souci de réunir toutes les conditions optimales de leur prise en charge , à même de les rassurer et de dissiper leurs inquiétudes, les mêmes mesures prises les années précédentes, seront reconduites pour le baccalauréat de la prochaine session de juin 2013», indique le communiqué , parvenu hier à notre rédaction. En somme aux mêmes maux les mêmes remèdes. Ainsi le ministère porte à la connaissance des candidats au Bac que deux sujets leur seront proposés dans chaque matière et dans chaque filière, pour leur permettre de faire le choix du sujet qui leur convient le mieux. Une demi-heure supplémentaire sera accordé à chaque candidat en plus du temps réglementaire de chaque épreuve. De plus, ajoute encore le communiqué, «la situation d‘intégration, ne sera pas appliquée dans l‘élaboration des sujets du baccalauréat qui seront formulés comme par le passé , sans changement». Ces mesures, notamment celle relative au seuil des leçons, ne manqueront pas de rassurer les élèves et, par voie de conséquence, de mettre fin aux mouvements de protestations. Le ministre de l‘Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed , a donc fait de même que son prédécesseur, Boubekeur Benbouzid, qui a été lui aussi confronté à cette situation de nombreuses années durant. En cèdant au chantage, Baba Ahmed a voulu ménager les élèves et éviter que leur mouvement n‘aille crescendo. Mais est-ce la bonne solution ? En «amputant» ainsi les programmes, le ministère ne court- -il pas le risque de porter atteinte à la crédibilité du baccalauréat ? Tous les spécialistes et les pédagogues sont formels là-dessus. En agissant de la sorte, le ministère ne fait que contribuer à la baisse du niveau des élèves qui sont pénalisés puisque ils n‘ont pas achevé le programme scolaire en entier. Ce d‘autant que le Bac algérien est loin d‘être apprécié par l‘Unesco puisque il ne cesse de perdre de sa valeur. L‘avenir de milliers d‘élèves est ainsi sacrifié. Tous les syndicats d‘enseignants du secondaire s‘accordent à dire que les élèves et le ministère de l‘Education doivent comprendre que le programme comprend 35 semaines et est le fruit de trois années d‘études, pour aborder l‘université qui demandera au futur bachelier du pré-requis nécessaire. C‘est devenu une tradition car cela constitue, incontestablement, un remake du scénario de l‘année précédente et des années d‘avant. Cette année donc n‘a pas constitué une exception puisque les élèves des classes de terminale sont de nouveau montés au créneau. Un peu partout, ces derniers jours, ils ont déclenché des grèves, tenu des rassemblements et même des marches dans certaines villes où les forces de l‘ordre étaient sur le qui-vive pour parer à toute éventualité. Ces élèves, candidats au baccalauréat de cette année, voulaient mettre la pression sur le ministère de l‘Education nationale afin de l‘amener à fixer le seuil des leçons pour l‘examen du Bac. Ils ont réussi à parvenir à leurs fins puisque le ministère, craignant sans doute que ces mouvements fassent tache d‘huile, a répondu favorablement à cette doléance. Le communiqué rendu public hier par le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed est, à ce sujet , on ne peut plus clair . «Le ministère de l‘Education nationale porte à la connaissance des candidats aux examens scolaires nationaux et plus particulièrement à l‘examen du baccalauréat, que dans le souci de réunir toutes les conditions optimales de leur prise en charge , à même de les rassurer et de dissiper leurs inquiétudes, les mêmes mesures prises les années précédentes, seront reconduites pour le baccalauréat de la prochaine session de juin 2013», indique le communiqué , parvenu hier à notre rédaction. En somme aux mêmes maux les mêmes remèdes. Ainsi le ministère porte à la connaissance des candidats au Bac que deux sujets leur seront proposés dans chaque matière et dans chaque filière, pour leur permettre de faire le choix du sujet qui leur convient le mieux. Une demi-heure supplémentaire sera accordé à chaque candidat en plus du temps réglementaire de chaque épreuve. De plus, ajoute encore le communiqué, «la situation d‘intégration, ne sera pas appliquée dans l‘élaboration des sujets du baccalauréat qui seront formulés comme par le passé , sans changement». Ces mesures, notamment celle relative au seuil des leçons, ne manqueront pas de rassurer les élèves et, par voie de conséquence, de mettre fin aux mouvements de protestations. Le ministre de l‘Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed , a donc fait de même que son prédécesseur, Boubekeur Benbouzid, qui a été lui aussi confronté à cette situation de nombreuses années durant. En cèdant au chantage, Baba Ahmed a voulu ménager les élèves et éviter que leur mouvement n‘aille crescendo. Mais est-ce la bonne solution ? En «amputant» ainsi les programmes, le ministère ne court- -il pas le risque de porter atteinte à la crédibilité du baccalauréat ? Tous les spécialistes et les pédagogues sont formels là-dessus. En agissant de la sorte, le ministère ne fait que contribuer à la baisse du niveau des élèves qui sont pénalisés puisque ils n‘ont pas achevé le programme scolaire en entier. Ce d‘autant que le Bac algérien est loin d‘être apprécié par l‘Unesco puisque il ne cesse de perdre de sa valeur. L‘avenir de milliers d‘élèves est ainsi sacrifié. Tous les syndicats d‘enseignants du secondaire s‘accordent à dire que les élèves et le ministère de l‘Education doivent comprendre que le programme comprend 35 semaines et est le fruit de trois années d‘études, pour aborder l‘université qui demandera au futur bachelier du pré-requis nécessaire.