Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), également ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, a estimé hier à Alger lors d'une réunion des présidents des fédérations de son parti convoquée au siège national de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) que «l'année 2013 sera celle de l'amendement de la Constitution». Amara Benyounès a évoqué le sujet sur un ton affirmatif en précisant qu'il avait été «reçu par le Premier ministre Sellal» à ce sujet. «Il s'agit d'un projet de société pour l'Algérie des années à venir», a-t-il souligné d'emblée non sans poser ses conditions. Pour Benyounès, «L'amendement de la Constitution ne doit pas toucher au caractère républicain et démocratique de l'Etat d'une part, et au régime semi-présidentiel de l'autre ». Et de plaider pour le maintien du « Sénat ainsi que du tiers bloquant» qui sont à ses yeux «les meilleurs garants pour préserver la démocratie». «Il y a nécessité de maintenir ce système», a-t-il insisté en rapellant les morts de la décennie noire. « Il n'est pas question qu'on retombe dans l'aventure politique » a-t-il lancé à ses fédéraux. Et d'ajouter : «La future Constitution devrait consacrer toutes les libertés». Se félicitant d'être la «3e force du pays» et un «parti national», Benyounès revendique 20.000 adhérents et exhibe les gains glanés lors des dernières compétitions : le MPA a gagné 91 APC et s'apprête à rajouter dans son escarcelle une 92e, il s'agit de l'APC d'El Biar (Alger) qui est aujourd'hui au centre d'une procédure judiciaire qui a pris l'allure «d'un feuilleton turc», ironise Benyounès. S'adressant à ses fédéraux, le président du MPA, lance: «Je n'attends pas de vous que vous disiez du bien sur tout mais de trouver des solutions aux problèmes qui se posent à votre niveau ». Et Benyounès de rappeler : « Nous allons organiser un congrès extraordianire du MPA en juin prochain, nous pourrons le reporter à une date ultérieure si le référendum sur la Constitution vient à se tenir à ce momentlà ». Le président du MPA a réitéré « le soutien sans complexe » de son parti à « l'intervention de l'Armée nationale populaire (ANP) pour protéger le site gazier de Tinguentorine ». Condamnant «le terrorisme partout où il se trouve dans le monde », Benyounès soutient que dès lors «qu'on lutte contre le terrorisme à Alger et à Tinguentourine, on lutte aussi contre le terrorisme à Bamako et au Mali». Benyounès se dit «applaudir à l'intervention de la France au Nord-Mali». Pour lui, «il est impossible que la sécurité soit assurée à 100 % dans un pays aussi grand que l'Algérie». «L'Etat algérien doit être vigilant et doit riposter», a-t-il asséné. Revenant sur les révolutions arabes, Amara Benyounès s'est interrogé sur les raisons qui ont fait que ces révolutions aient soufflé uniquement sur les républiques et non sur les monarchies. Il a affirmé que le temps a donné raison au MPA en ce sens qu'il est le seul à avoir «rejeté les conclusions de la majeure partie des analystes soutenant que ces révolutions étaient bienfaitrices». Se référant aux déclarations du président tunisien déchu Ben Ali, il a soutenu que ces révolutions étaient le résultat de coup d'Etat. Pour Amara Benyounès «l'opposition syrienne n'a pas de discours politique». Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), également ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, a estimé hier à Alger lors d'une réunion des présidents des fédérations de son parti convoquée au siège national de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) que «l'année 2013 sera celle de l'amendement de la Constitution». Amara Benyounès a évoqué le sujet sur un ton affirmatif en précisant qu'il avait été «reçu par le Premier ministre Sellal» à ce sujet. «Il s'agit d'un projet de société pour l'Algérie des années à venir», a-t-il souligné d'emblée non sans poser ses conditions. Pour Benyounès, «L'amendement de la Constitution ne doit pas toucher au caractère républicain et démocratique de l'Etat d'une part, et au régime semi-présidentiel de l'autre ». Et de plaider pour le maintien du « Sénat ainsi que du tiers bloquant» qui sont à ses yeux «les meilleurs garants pour préserver la démocratie». «Il y a nécessité de maintenir ce système», a-t-il insisté en rapellant les morts de la décennie noire. « Il n'est pas question qu'on retombe dans l'aventure politique » a-t-il lancé à ses fédéraux. Et d'ajouter : «La future Constitution devrait consacrer toutes les libertés». Se félicitant d'être la «3e force du pays» et un «parti national», Benyounès revendique 20.000 adhérents et exhibe les gains glanés lors des dernières compétitions : le MPA a gagné 91 APC et s'apprête à rajouter dans son escarcelle une 92e, il s'agit de l'APC d'El Biar (Alger) qui est aujourd'hui au centre d'une procédure judiciaire qui a pris l'allure «d'un feuilleton turc», ironise Benyounès. S'adressant à ses fédéraux, le président du MPA, lance: «Je n'attends pas de vous que vous disiez du bien sur tout mais de trouver des solutions aux problèmes qui se posent à votre niveau ». Et Benyounès de rappeler : « Nous allons organiser un congrès extraordianire du MPA en juin prochain, nous pourrons le reporter à une date ultérieure si le référendum sur la Constitution vient à se tenir à ce momentlà ». Le président du MPA a réitéré « le soutien sans complexe » de son parti à « l'intervention de l'Armée nationale populaire (ANP) pour protéger le site gazier de Tinguentorine ». Condamnant «le terrorisme partout où il se trouve dans le monde », Benyounès soutient que dès lors «qu'on lutte contre le terrorisme à Alger et à Tinguentourine, on lutte aussi contre le terrorisme à Bamako et au Mali». Benyounès se dit «applaudir à l'intervention de la France au Nord-Mali». Pour lui, «il est impossible que la sécurité soit assurée à 100 % dans un pays aussi grand que l'Algérie». «L'Etat algérien doit être vigilant et doit riposter», a-t-il asséné. Revenant sur les révolutions arabes, Amara Benyounès s'est interrogé sur les raisons qui ont fait que ces révolutions aient soufflé uniquement sur les républiques et non sur les monarchies. Il a affirmé que le temps a donné raison au MPA en ce sens qu'il est le seul à avoir «rejeté les conclusions de la majeure partie des analystes soutenant que ces révolutions étaient bienfaitrices». Se référant aux déclarations du président tunisien déchu Ben Ali, il a soutenu que ces révolutions étaient le résultat de coup d'Etat. Pour Amara Benyounès «l'opposition syrienne n'a pas de discours politique».