Le drapeau colonial a fait sa réapparition dans l'ancienne colonie britannique, brandi par des manifestants acccusant le gouvernement d'être inféodé à Pékin, cela 16 ans après le retour de Hong Kong à la Chine. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois contre le nouveau chef du gouvernement, Leung Chun-ying, élu en juillet dernier par un comité de 1.200 personnes largement acquis à Pékin. A plusieurs reprises lors de ces rassemblements, les manifestants brandissaient l'ancien drapeau bleu orné dans un coin du drapeau britannique, provoquant le courroux de Pékin. Les sympathisants du nouveau chef de l'exécutif assurent que Leung s'attaque aux principaux problèmes sociaux de ce territoire du sud de la Chine, à savoir un immobilier hors de portée pour la plupart des ménages, et des écoles et des hôpitaux débordés. Mais ses opposants ne voit en lui qu'un pantin de Pékin et s'alarment du fossé croissant entre les riches et la classe moyenne, sans parler des plus démunis. En septembre, le gouvernement de Hong Kong avait renoncé à son projet d'imposer des cours de patriotisme chinois obligatoires à l'école, cédant à la pression de la rue qui y voyait une tentative d'imposer une propagande chinoise aux enfants de la région semi-autonome. Pour Danny Chan, créateur du groupe sur Facebook "Nous sommes Hong-Kongais, pas Chinois", brandir un petit drapeau de l'époque ne signifie en aucun cas la volonté de retourner sous la tutelle britannique. Le statut de semi-autonomie accordé à Hong Kong en 1997 garantit à ses sept millions d'habitants une liberté de parole inconnue sur le continent, dont le droit de manifester, et ce jusqu'en 2047. Mais les HongKongais se plaignent, pèle-mèle, d'un immobilier inaccessible à l'achat, de loyers faramineux, et d'écoles et d'hôpitaux surchargés à cause, selon eux, des Chinois du continent. Le drapeau colonial a fait sa réapparition dans l'ancienne colonie britannique, brandi par des manifestants acccusant le gouvernement d'être inféodé à Pékin, cela 16 ans après le retour de Hong Kong à la Chine. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ces derniers mois contre le nouveau chef du gouvernement, Leung Chun-ying, élu en juillet dernier par un comité de 1.200 personnes largement acquis à Pékin. A plusieurs reprises lors de ces rassemblements, les manifestants brandissaient l'ancien drapeau bleu orné dans un coin du drapeau britannique, provoquant le courroux de Pékin. Les sympathisants du nouveau chef de l'exécutif assurent que Leung s'attaque aux principaux problèmes sociaux de ce territoire du sud de la Chine, à savoir un immobilier hors de portée pour la plupart des ménages, et des écoles et des hôpitaux débordés. Mais ses opposants ne voit en lui qu'un pantin de Pékin et s'alarment du fossé croissant entre les riches et la classe moyenne, sans parler des plus démunis. En septembre, le gouvernement de Hong Kong avait renoncé à son projet d'imposer des cours de patriotisme chinois obligatoires à l'école, cédant à la pression de la rue qui y voyait une tentative d'imposer une propagande chinoise aux enfants de la région semi-autonome. Pour Danny Chan, créateur du groupe sur Facebook "Nous sommes Hong-Kongais, pas Chinois", brandir un petit drapeau de l'époque ne signifie en aucun cas la volonté de retourner sous la tutelle britannique. Le statut de semi-autonomie accordé à Hong Kong en 1997 garantit à ses sept millions d'habitants une liberté de parole inconnue sur le continent, dont le droit de manifester, et ce jusqu'en 2047. Mais les HongKongais se plaignent, pèle-mèle, d'un immobilier inaccessible à l'achat, de loyers faramineux, et d'écoles et d'hôpitaux surchargés à cause, selon eux, des Chinois du continent.