Le réalisateur de Hong Kong, Wong Kar-wai, dont la version remaniée du film "Les Cendres du temps", tourné en 1992, a été projetée vendredi au Festival du film de Pusan (sud), estime que le cinéma hongkongais, en retrait, a perdu son "âme". "Nous avions une façon différente de faire du cinéma au début des années 90, c'est ce qu'il faut retrouver aujourd'hui à Hong Kong", a estimé l'auteur célébré notamment pour "In the mood for love". "Il y avait une âme à l'époque, et nous pensions que tout était possible. Nous avons besoin de trouver cette énergie dans le cinéma hongkongais", a-t-il ajouté. Alors que 300 films environ étaient produits chaque année à Hong Kong au début des années 90, ce nombre est tombé désormais à moins de 50, conduisant les producteurs à se tourner notamment vers la Chine pour y réaliser des coproductions. C'est le cas des "Cendres du temps", "tourné en Chine en 1992 à une époque où les coproductions n'étaient pas nombreuses", a expliqué le réalisateur. "Aujourd'hui, environ 80% des films de Hong Kong sont des coproductions. Cela montre le pas en avant", a-t-il ajouté. Remonté par Wong Kar-wai qui s'était rendu compte qu'il existait plusieurs versions dans le circuit de son film, et devenu "Les Cendres du temps: redux", le film permet aux cinéphiles de retrouver les acteurs fétiches du réalisateur: Tony Leung Ka Fai ("L'Amant" de Jean-Jacques Annaud) et Tony Leung Chiu Wai ("In the mood for love"), deux acteurs souvent confondus, Leslie Cheung (décédé en 2003), Brigitte Lin et Maggie Cheung. Inspiré d'un roman du chinois Louis Cha, le long métrage plonge le spectateur dans le Jianghu, genre littéraire qui remonte au moins à la dynastie Ming (1368-1644) et qui se déroule dans l'univers des arts martiaux. Le film est sorti en France en septembre. "C'est un film très important pour nous", a souligné l'auteur. "C'était le premier film produit par ma société Jet Tone Productions et c'est grâce à ce film que nous avons appris à être indépendants. Sans cette œuvre, il n'y aurait pas eu par la suite des films comme "Chungking Express" ou "In the Mood for Love". Le réalisateur de Hong Kong, Wong Kar-wai, dont la version remaniée du film "Les Cendres du temps", tourné en 1992, a été projetée vendredi au Festival du film de Pusan (sud), estime que le cinéma hongkongais, en retrait, a perdu son "âme". "Nous avions une façon différente de faire du cinéma au début des années 90, c'est ce qu'il faut retrouver aujourd'hui à Hong Kong", a estimé l'auteur célébré notamment pour "In the mood for love". "Il y avait une âme à l'époque, et nous pensions que tout était possible. Nous avons besoin de trouver cette énergie dans le cinéma hongkongais", a-t-il ajouté. Alors que 300 films environ étaient produits chaque année à Hong Kong au début des années 90, ce nombre est tombé désormais à moins de 50, conduisant les producteurs à se tourner notamment vers la Chine pour y réaliser des coproductions. C'est le cas des "Cendres du temps", "tourné en Chine en 1992 à une époque où les coproductions n'étaient pas nombreuses", a expliqué le réalisateur. "Aujourd'hui, environ 80% des films de Hong Kong sont des coproductions. Cela montre le pas en avant", a-t-il ajouté. Remonté par Wong Kar-wai qui s'était rendu compte qu'il existait plusieurs versions dans le circuit de son film, et devenu "Les Cendres du temps: redux", le film permet aux cinéphiles de retrouver les acteurs fétiches du réalisateur: Tony Leung Ka Fai ("L'Amant" de Jean-Jacques Annaud) et Tony Leung Chiu Wai ("In the mood for love"), deux acteurs souvent confondus, Leslie Cheung (décédé en 2003), Brigitte Lin et Maggie Cheung. Inspiré d'un roman du chinois Louis Cha, le long métrage plonge le spectateur dans le Jianghu, genre littéraire qui remonte au moins à la dynastie Ming (1368-1644) et qui se déroule dans l'univers des arts martiaux. Le film est sorti en France en septembre. "C'est un film très important pour nous", a souligné l'auteur. "C'était le premier film produit par ma société Jet Tone Productions et c'est grâce à ce film que nous avons appris à être indépendants. Sans cette œuvre, il n'y aurait pas eu par la suite des films comme "Chungking Express" ou "In the Mood for Love".