Plus de la moitié des pays à travers le monde peinent à prévenir le cancer et à offrir un traitement et des soins au long cours aux cancéreux, notamment dans les pays en développement, a indiqué lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans son rapport publié à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, célébré le 4 février de chaque année, cette organisation onusienne note que ces difficultés se traduisent par l'absence, dans de nombreux pays, de plan fonctionnel de lutte contre le cancer qui englobe la prévention, la détection précoce, le traitement et les soins. Elle a aussi précisé que le cancer est l'une des principales causes de décès dans le monde avec près de 8 millions de morts annuellement tandis que près de 13 millions de nouveaux cas/an sont diagnostiqués de cette maladie. Selon l'OMS, plus des deux tiers de ces nouveaux cas et de ces décès surviennent, désormais, dans les pays en développement, où l'incidence du cancer continue à augmenter à une vitesse alarmante. La recherche montre qu'un tiers des décès dus au cancer sont imputables à des facteurs de risque évitables comme le tabagisme, l'obésité, l'usage nocif de l'alcool et diverses infections. De nombreux types de cancer comme le cancer du sein, le cancer du col utérin et le cancer colorectal peuvent être guéris s'ils sont décelés tôt. "Nulle part dans le monde, le cancer ne devrait désormais être synonyme de condamnation à mort car nous disposons de moyens efficaces pour prévenir et guérir un grand nombre de cancers", explique M. Oleg Chestnov, sous-directeur général de l'OMS chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale. "Pour limiter l'exposition aux facteurs de risque et faire en sorte que toutes les personnes atteintes d'un cancer aient accès aux soins et aux traitements appropriés, il convient de mettre en place des programmes complets de lutte dans tous les pays", a-t-il préconisé. Une récente enquête menée par l'OMS sur les capacités nationales de lutte contre les maladies non transmissibles, qui a rassemblé les réponses de 185 pays, a révélé d'importantes lacunes dans la planification de la lutte et des services contre le cancer. Même si certains pays ont élaboré des plans ou des politiques ciblant le cancer, nombre d'entre eux éprouvent des difficultés à passer de l'engagement. Souvent, ces plans ne sont pas intégrés aux plans sanitaires et de développement plus globaux au niveau national. En outre, de nombreux pays ne disposent ni des capacités institutionnelles ni de direction décisive qui assureraient un financement suffisant de la lutte contre le cancer au niveau national. Seuls 17% des pays africains et 27% des pays à revenu faible disposent de plans de lutte contre le cancer dotés d'un budget pour assurer leur mise en œuvre. Aussi, moins de 50% des pays disposent de registres du cancer dans la population, lesquels sont essentiels pour rassembler des informations de qualité sur le nombre et le type des cas de cancers, afin de mettre au point des politiques nationales efficaces de lutte contre le cancer, de les appliquer puis de les évaluer, poursuit l'OMS. Récemment, l'engagement politique pris par les dirigeants mondiaux de s'attaquer au cancer s'est amplifié et des discussions ont eu lieu au niveau national pour financer les traitements et les soins que nécessite le cancer par une augmentation des taxes sur le tabac et sur l'alcool, produits dont on sait que la consommation accroît le risque de survenue de certains cancers. Pour aider les pays membres à évaluer la charge du cancer et à recueillir des données fiables, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l'OMS, a lancé l'Initiative mondiale pour le développement des registres du cancer dans les pays à revenus faibles et intermédiaires (GICR) qui est soutenue par de nombreux partenaires internationaux, régionaux et nationaux. "Cette initiative vient épauler principalement les pays qui n'ont pas les ressources nécessaires pour lutter efficacement contre l'augmentation rapide de la charge du cancer", explique Christopher Wild, directeur du CIRC. Les registres du cancer aideront les pays à mesurer l'un des indicateurs fixés dans le cadre mondial de suivi pour la lutte contre les maladies non transmissibles. Ce cadre, qui sera soumis aux pays membres pour adoption lors de l'Assemblée mondiale de la santé en mai prochain, comprend neuf cibles mondiales et 25 indicateurs en vue de lutter contre les principales maladies non transmissibles. Plus de la moitié des pays à travers le monde peinent à prévenir le cancer et à offrir un traitement et des soins au long cours aux cancéreux, notamment dans les pays en développement, a indiqué lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans son rapport publié à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, célébré le 4 février de chaque année, cette organisation onusienne note que ces difficultés se traduisent par l'absence, dans de nombreux pays, de plan fonctionnel de lutte contre le cancer qui englobe la prévention, la détection précoce, le traitement et les soins. Elle a aussi précisé que le cancer est l'une des principales causes de décès dans le monde avec près de 8 millions de morts annuellement tandis que près de 13 millions de nouveaux cas/an sont diagnostiqués de cette maladie. Selon l'OMS, plus des deux tiers de ces nouveaux cas et de ces décès surviennent, désormais, dans les pays en développement, où l'incidence du cancer continue à augmenter à une vitesse alarmante. La recherche montre qu'un tiers des décès dus au cancer sont imputables à des facteurs de risque évitables comme le tabagisme, l'obésité, l'usage nocif de l'alcool et diverses infections. De nombreux types de cancer comme le cancer du sein, le cancer du col utérin et le cancer colorectal peuvent être guéris s'ils sont décelés tôt. "Nulle part dans le monde, le cancer ne devrait désormais être synonyme de condamnation à mort car nous disposons de moyens efficaces pour prévenir et guérir un grand nombre de cancers", explique M. Oleg Chestnov, sous-directeur général de l'OMS chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale. "Pour limiter l'exposition aux facteurs de risque et faire en sorte que toutes les personnes atteintes d'un cancer aient accès aux soins et aux traitements appropriés, il convient de mettre en place des programmes complets de lutte dans tous les pays", a-t-il préconisé. Une récente enquête menée par l'OMS sur les capacités nationales de lutte contre les maladies non transmissibles, qui a rassemblé les réponses de 185 pays, a révélé d'importantes lacunes dans la planification de la lutte et des services contre le cancer. Même si certains pays ont élaboré des plans ou des politiques ciblant le cancer, nombre d'entre eux éprouvent des difficultés à passer de l'engagement. Souvent, ces plans ne sont pas intégrés aux plans sanitaires et de développement plus globaux au niveau national. En outre, de nombreux pays ne disposent ni des capacités institutionnelles ni de direction décisive qui assureraient un financement suffisant de la lutte contre le cancer au niveau national. Seuls 17% des pays africains et 27% des pays à revenu faible disposent de plans de lutte contre le cancer dotés d'un budget pour assurer leur mise en œuvre. Aussi, moins de 50% des pays disposent de registres du cancer dans la population, lesquels sont essentiels pour rassembler des informations de qualité sur le nombre et le type des cas de cancers, afin de mettre au point des politiques nationales efficaces de lutte contre le cancer, de les appliquer puis de les évaluer, poursuit l'OMS. Récemment, l'engagement politique pris par les dirigeants mondiaux de s'attaquer au cancer s'est amplifié et des discussions ont eu lieu au niveau national pour financer les traitements et les soins que nécessite le cancer par une augmentation des taxes sur le tabac et sur l'alcool, produits dont on sait que la consommation accroît le risque de survenue de certains cancers. Pour aider les pays membres à évaluer la charge du cancer et à recueillir des données fiables, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l'OMS, a lancé l'Initiative mondiale pour le développement des registres du cancer dans les pays à revenus faibles et intermédiaires (GICR) qui est soutenue par de nombreux partenaires internationaux, régionaux et nationaux. "Cette initiative vient épauler principalement les pays qui n'ont pas les ressources nécessaires pour lutter efficacement contre l'augmentation rapide de la charge du cancer", explique Christopher Wild, directeur du CIRC. Les registres du cancer aideront les pays à mesurer l'un des indicateurs fixés dans le cadre mondial de suivi pour la lutte contre les maladies non transmissibles. Ce cadre, qui sera soumis aux pays membres pour adoption lors de l'Assemblée mondiale de la santé en mai prochain, comprend neuf cibles mondiales et 25 indicateurs en vue de lutter contre les principales maladies non transmissibles.