Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe a affirmé mercredi que l'utilisation récente par un navire militaire chinois d'un radar servant à "verrouiller" une cible, en l'occurrence un bâtiment japonais, est un acte "dangereux qui peut mener à des situations imprévisibles". "C'était dangereux (...) c'est extrêmement regrettable. Nous souhaitons qu'ils (la Chine, ndlr) fassent preuve de retenue afin d'éviter une escalade inutile", a déclaré M. Abe au Parlement. Mardi, le ministre japonais de la Défense avait annoncé qu'une frégate chinoise avait visé le 30 janvier un bateau militaire japonais avec un radar qui sert à "verrouiller" une cible à atteindre, en mer de Chine orientale. Itsunori Onodera avait ajouté qu'un hélicoptère militaire japonais avait été "verrouillé" de la même façon quelques jours auparavant. "Se servir de ce type de radar est tout à fait anormal (...) et cela pourrait créer une situation très dangereuse à la moindre erreur", avait-il averti. "Des actions de ce type font monter la tension et accroissent le risque d'un incident, et elles pourraient saper la paix, la stabilité et la prospérité dans cette région vitale. C'est pourquoi nous sommes préoccupés", avait réagi mardi la porte-parole du Département d'Etat américain Victoria Nuland. Mardi, l'ambassadeur chinois à Tokyo a une nouvelle fois été convoqué au ministère des Affaires étrangères au lendemain d'une incursion de navires gouvernementaux chinois dans les eaux territoriales des îles Senkaku, un chapelet sous administration nippone que Pékin revendique sous le nom de Diaoyu. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe a affirmé mercredi que l'utilisation récente par un navire militaire chinois d'un radar servant à "verrouiller" une cible, en l'occurrence un bâtiment japonais, est un acte "dangereux qui peut mener à des situations imprévisibles". "C'était dangereux (...) c'est extrêmement regrettable. Nous souhaitons qu'ils (la Chine, ndlr) fassent preuve de retenue afin d'éviter une escalade inutile", a déclaré M. Abe au Parlement. Mardi, le ministre japonais de la Défense avait annoncé qu'une frégate chinoise avait visé le 30 janvier un bateau militaire japonais avec un radar qui sert à "verrouiller" une cible à atteindre, en mer de Chine orientale. Itsunori Onodera avait ajouté qu'un hélicoptère militaire japonais avait été "verrouillé" de la même façon quelques jours auparavant. "Se servir de ce type de radar est tout à fait anormal (...) et cela pourrait créer une situation très dangereuse à la moindre erreur", avait-il averti. "Des actions de ce type font monter la tension et accroissent le risque d'un incident, et elles pourraient saper la paix, la stabilité et la prospérité dans cette région vitale. C'est pourquoi nous sommes préoccupés", avait réagi mardi la porte-parole du Département d'Etat américain Victoria Nuland. Mardi, l'ambassadeur chinois à Tokyo a une nouvelle fois été convoqué au ministère des Affaires étrangères au lendemain d'une incursion de navires gouvernementaux chinois dans les eaux territoriales des îles Senkaku, un chapelet sous administration nippone que Pékin revendique sous le nom de Diaoyu.