Le tribunal militaire de Rabat s'est réuni vendredi pour délibérer de la requête introduite par le collectif d'avocats dans laquelle ils ont déclaré son incompétence dans le procès des 24 prisonniers politiques sahraouis ou "groupe Gdeim Izik", a-t-on appris de sources concordantes. Les avocats avaient motivé leur requête lors de cette deuxième audience du procès, ouvert vendredi dernier, par le fait que leur comparution devant un tribunal militaire était en contradiction avec la Constitution marocaine particulièrement en son article 126 qui interdit la formation de telles juridictions. Ils avaient également demandé dans leurs requêtes préliminaires "la levée de l'état de détention" des prévenus et leur mise en liberté provisoire. Les 24 Sahraouis, militants des droits de l'homme, sont notamment accusés d'"atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, formation d'une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction", et risquent de ce fait la réclusion à perpétuité. Ils avaient été arrêtés et détenus depuis le 8 novembre 2010 après un assaut des forces marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik proche d'El-Ayoun, au Sahara occidental. Plus de 20.000 Sahraouis avaient, à l'automne 2010, élu domicile dans ce camp où ils avaient élevé quelque 3.000 tentes pour "défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux", avant d'en être délogés par les forces d'occupation marocaines. Plusieurs associations internationales de défense des droits de l'homme, des intellectuels et des avocats ont réclamé leur libération "inconditionnelle" et dénoncé la comparution de civils devant un tribunal militaire. La première audience du procès s'était déroulée vendredi dernier et ajournée par le tribunal après la requête formulée par les avocats des accusés exigeant la présence de témoins des arrestations. Le tribunal militaire de Rabat s'est réuni vendredi pour délibérer de la requête introduite par le collectif d'avocats dans laquelle ils ont déclaré son incompétence dans le procès des 24 prisonniers politiques sahraouis ou "groupe Gdeim Izik", a-t-on appris de sources concordantes. Les avocats avaient motivé leur requête lors de cette deuxième audience du procès, ouvert vendredi dernier, par le fait que leur comparution devant un tribunal militaire était en contradiction avec la Constitution marocaine particulièrement en son article 126 qui interdit la formation de telles juridictions. Ils avaient également demandé dans leurs requêtes préliminaires "la levée de l'état de détention" des prévenus et leur mise en liberté provisoire. Les 24 Sahraouis, militants des droits de l'homme, sont notamment accusés d'"atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, formation d'une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction", et risquent de ce fait la réclusion à perpétuité. Ils avaient été arrêtés et détenus depuis le 8 novembre 2010 après un assaut des forces marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik proche d'El-Ayoun, au Sahara occidental. Plus de 20.000 Sahraouis avaient, à l'automne 2010, élu domicile dans ce camp où ils avaient élevé quelque 3.000 tentes pour "défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux", avant d'en être délogés par les forces d'occupation marocaines. Plusieurs associations internationales de défense des droits de l'homme, des intellectuels et des avocats ont réclamé leur libération "inconditionnelle" et dénoncé la comparution de civils devant un tribunal militaire. La première audience du procès s'était déroulée vendredi dernier et ajournée par le tribunal après la requête formulée par les avocats des accusés exigeant la présence de témoins des arrestations.