Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, arrivera aujourd'hui à Alger. Il s'entretiendra avec le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci à propos de la situation au Mali, selon le ministère russe des Affaires étrangères. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, arrivera aujourd'hui à Alger. Il s'entretiendra avec le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci à propos de la situation au Mali, selon le ministère russe des Affaires étrangères. «Nous voyons la nécessité d'une action conjointe des Etats africains intéressés et des partenaires internationaux avec un rôle déterminant des Maliens eux-mêmes», a déclaré le ministère russe. Selon le ministère russe des AE, les deux parties discuteront également des solutions pour les problèmes régionaux de longue durée, en particulier le conflit arabo-israélien et le conflit dans le Sahara occidental. La visite du chef de la diplomatie russe à Alger revêt un caractère particulier. Outre ces problèmes régionaux qui n'ont pas trouvé de solutions, la guerre au Mali, la situation qui prévaut dans la région du Sahel et la crise syrienne nécessitent des consultations élargies pour leurs résolutions. Après le ballet diplomatique de ces derniers mois durant lequel des délégations européennes et américaines sont venues discuter de ces conflits internationaux, c'est au tour des responsables russes d'effectuer une visite à Alger. Alger et Moscou ont des vues convergentes sur au moins deux dossier : le Mali et la Syrie. Fin novembre dernier, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, qui effectuait une visite de travail à Moscou dans le cadre des consultations politiques régulières entre les deux pays, s'est entretenu avec Serguei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont eu un échange de vues «approfondi» sur la situation qui prévaut dans la région du Sahel, singulièrement au Mali, a indiqué une source proche de la délégation algérienne. Une «large convergence» de vues s'est dégagée sur l'ensemble des questions évoquées, a-t-on ajouté de même source. Il est à rappeler que la Russie est opposée à une guerre au Mali menée par la France - avec appui des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Moscou souhaite le déploiement rapide «d'un contingent international au Mali», sous commandement africain. Pas plus tard que mercredi, le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine, en visite à Paris, a espéré que la Russie et la France agiraient de concert au sein du Conseil de sécurité de l'Onu sur le déploiement d'un contingent international au Mali. «J'espère qu'au Conseil de sécurité de l'Onu, nous réussirons à élaborer ensemble des décisions sur le déploiement le plus rapide possible d'une mission internationale de soutien au Mali sous commandement africain», a déclaré Sergueï Narychkine lors d'une rencontre avec des parlementaires français. Et d'ajouter que la Russie appuyait les efforts déployés par la France en vue de sauvegarder l'intégrité territoriale du Mali. De son côté, l'ambassadeur russe à Bamako, Alexeï Doulian a déclaré, vendredi dernier que «le conflit au Mali est une conséquence de la crise libyenne et des plans de répartition globale des ressources sur le continent africain». Selon le diplomate, «le conflit au Mali est en bonne partie une conséquence de la crise libyenne. C'étaient justement des Touareg armés ayant afflué dans le nord du Mali après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye qui ont constitué la base de commandos extrémistes ayant soulevé une rébellion armée en janvier 2012». L'ambassadeur a également indiqué que «le pays est riche en minerais précieux, y compris en or, uranium, pétrole, fer, phosphates et manganèse. On comprend que cela attire du monde». Pour ce qui est de la crise syrienne, «l'Algérie rejoint la position russe sur ce dossier». C'est ce qu'avait déclaré, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci au cours de l'interview diffusée par la chaîne de télévision russe, s'exprimant en langue arabe, «Russia El Youm». L'Algérie demande l'arrêt des violences d'où qu'elles viennent et refuse de prendre partie au détriment d'une autre, ce qui ne serait pas fait pour trouver une solution à la crise. Au plan bilatéral, la visite officielle qu'a effectuée en octobre 2010, le président russe Dmitri Medvedev a remis sur les rails la coopération algéro-russe qui a connu un certain refroidissement. La visite de Medvedev constitue le quatrième sommet russo-algérien en moins de dix ans. La dernière visite officielle d'un président russe en Algérie date de mars 2006. Ce fut alors, Vladimir Poutine. Le chef de l'Etat algérien s'est quant à lui rendu en Russie dans le cadre de visites officielles en avril 2001 et en février 2008. «Nous voyons la nécessité d'une action conjointe des Etats africains intéressés et des partenaires internationaux avec un rôle déterminant des Maliens eux-mêmes», a déclaré le ministère russe. Selon le ministère russe des AE, les deux parties discuteront également des solutions pour les problèmes régionaux de longue durée, en particulier le conflit arabo-israélien et le conflit dans le Sahara occidental. La visite du chef de la diplomatie russe à Alger revêt un caractère particulier. Outre ces problèmes régionaux qui n'ont pas trouvé de solutions, la guerre au Mali, la situation qui prévaut dans la région du Sahel et la crise syrienne nécessitent des consultations élargies pour leurs résolutions. Après le ballet diplomatique de ces derniers mois durant lequel des délégations européennes et américaines sont venues discuter de ces conflits internationaux, c'est au tour des responsables russes d'effectuer une visite à Alger. Alger et Moscou ont des vues convergentes sur au moins deux dossier : le Mali et la Syrie. Fin novembre dernier, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, qui effectuait une visite de travail à Moscou dans le cadre des consultations politiques régulières entre les deux pays, s'est entretenu avec Serguei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont eu un échange de vues «approfondi» sur la situation qui prévaut dans la région du Sahel, singulièrement au Mali, a indiqué une source proche de la délégation algérienne. Une «large convergence» de vues s'est dégagée sur l'ensemble des questions évoquées, a-t-on ajouté de même source. Il est à rappeler que la Russie est opposée à une guerre au Mali menée par la France - avec appui des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Moscou souhaite le déploiement rapide «d'un contingent international au Mali», sous commandement africain. Pas plus tard que mercredi, le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine, en visite à Paris, a espéré que la Russie et la France agiraient de concert au sein du Conseil de sécurité de l'Onu sur le déploiement d'un contingent international au Mali. «J'espère qu'au Conseil de sécurité de l'Onu, nous réussirons à élaborer ensemble des décisions sur le déploiement le plus rapide possible d'une mission internationale de soutien au Mali sous commandement africain», a déclaré Sergueï Narychkine lors d'une rencontre avec des parlementaires français. Et d'ajouter que la Russie appuyait les efforts déployés par la France en vue de sauvegarder l'intégrité territoriale du Mali. De son côté, l'ambassadeur russe à Bamako, Alexeï Doulian a déclaré, vendredi dernier que «le conflit au Mali est une conséquence de la crise libyenne et des plans de répartition globale des ressources sur le continent africain». Selon le diplomate, «le conflit au Mali est en bonne partie une conséquence de la crise libyenne. C'étaient justement des Touareg armés ayant afflué dans le nord du Mali après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye qui ont constitué la base de commandos extrémistes ayant soulevé une rébellion armée en janvier 2012». L'ambassadeur a également indiqué que «le pays est riche en minerais précieux, y compris en or, uranium, pétrole, fer, phosphates et manganèse. On comprend que cela attire du monde». Pour ce qui est de la crise syrienne, «l'Algérie rejoint la position russe sur ce dossier». C'est ce qu'avait déclaré, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci au cours de l'interview diffusée par la chaîne de télévision russe, s'exprimant en langue arabe, «Russia El Youm». L'Algérie demande l'arrêt des violences d'où qu'elles viennent et refuse de prendre partie au détriment d'une autre, ce qui ne serait pas fait pour trouver une solution à la crise. Au plan bilatéral, la visite officielle qu'a effectuée en octobre 2010, le président russe Dmitri Medvedev a remis sur les rails la coopération algéro-russe qui a connu un certain refroidissement. La visite de Medvedev constitue le quatrième sommet russo-algérien en moins de dix ans. La dernière visite officielle d'un président russe en Algérie date de mars 2006. Ce fut alors, Vladimir Poutine. Le chef de l'Etat algérien s'est quant à lui rendu en Russie dans le cadre de visites officielles en avril 2001 et en février 2008.