Dans un peu plus d'un mois, le mandat de l'actuelle direction de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) prendra fin. Le dernier congrès de la centrale syndicale, le 11e du genre, s'est en effet tenu à la fin du mois de mars de l'année 2008. Dans un peu plus d'un mois, le mandat de l'actuelle direction de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) prendra fin. Le dernier congrès de la centrale syndicale, le 11e du genre, s'est en effet tenu à la fin du mois de mars de l'année 2008. C'est dire que ce sera la fin du mandat de cinq ans du secrétaire général de l'organisation, Abdelmadjid Sidi Saïd, et l'ensemble de la direction issue du 11e congrès. Or, à juste quelques encablures de cette échéance, à l'UGTA on observe le silence radio, tant rien ne laisse supposer que l'on prévoit d'organiser un nouveau congrès, comme le stipule les textes de l'organisation syndicale et être , pour ainsi dire, en conformité avec la loi. En effet, comme cela devrait être le cas en pareille circonstance, la direction de l'UGTA n'a pas installé une commission de préparation des assisses du 12e congrès. Chez les cadres de l'UGTA, c'est motus et bouches cousues, alors que dans quelques semaines la direction du syndicat sera dans l'illégalité. En vérité depuis la tenue du 11 éme congrès, les instances du syndicat, sont entrées dans une profonde léthargie. C'est le cas en effet de la plus importante instance de l'UGTA entre deux congrès, en l'occurrence la commission exécutive nationale (CEN). En cinq années cette instance ne s'est réunie qu'une seule fois, bafouant ainsi les dispositions statutaires. Car, selon les statuts du syndicat, la CEN devrait se réunir en session ordinaire deux fois par année. La CEN s'est réunie, pour rappel une seule fois en vue d'élire les membres du secrétariat national du syndicat. Et c'était au mois de juillet 2008, soit juste quelques mois après la tenue du 11 éme congrès. Depuis, soit presque cinq années, cette instance exécutive, est aux abonnés absents. Cette situation illustre on ne peut mieux l'état de léthargie dans lequel se morfond l'UGTA depuis des années. La centrale syndicale et en net déclin. Elle perd considérablement de terrain face, notamment, aux syndicats autonomes. Ces derniers, plus combatifs, ne cessent en effet, de gagner du terrain et de séduire davantage de travailleurs qui désertent de plus en plus les rangs du syndicat de Sidi Saïd. Les exemples attestant de cette situation ne manquent pas. Tout récemment les travailleurs d'Algerie Poste, qui ont déclenché une grève pour revendiquer une augmentation des salaires, ont exigé la dissolution de la section syndicale affiliée à l'UGTA. Il en a été de même, quelques jours après, des travailleurs de la laiterie de Birkhadem. C'est dire que les structures de l'UGTA ne jouissent plus de la confiance des travailleurs. Car ces structures, dont la majorité souffrent d'un manque de légitimité, ne font pas des préoccupations des travailleurs leurs priorités. Ceci a fait le bonheur de syndicats autonomes, qui ont réussi à «chasser» l'UGTA du secteur de la Fonction publique. Le syndicat de Sidi Said n'est plus en effet représentatif dans ce secteur qui emploie un peu plus de 1,5 million de travailleurs. En attestent les grèves dans les secteurs de l'éducation nationale ou de la santé publique. De fait, la présence de l'UGTA se réduit de plus en plus et même dans le secteur économique, des syndicats autonomes sont en train de monter en puissance. C'est dire que ce sera la fin du mandat de cinq ans du secrétaire général de l'organisation, Abdelmadjid Sidi Saïd, et l'ensemble de la direction issue du 11e congrès. Or, à juste quelques encablures de cette échéance, à l'UGTA on observe le silence radio, tant rien ne laisse supposer que l'on prévoit d'organiser un nouveau congrès, comme le stipule les textes de l'organisation syndicale et être , pour ainsi dire, en conformité avec la loi. En effet, comme cela devrait être le cas en pareille circonstance, la direction de l'UGTA n'a pas installé une commission de préparation des assisses du 12e congrès. Chez les cadres de l'UGTA, c'est motus et bouches cousues, alors que dans quelques semaines la direction du syndicat sera dans l'illégalité. En vérité depuis la tenue du 11 éme congrès, les instances du syndicat, sont entrées dans une profonde léthargie. C'est le cas en effet de la plus importante instance de l'UGTA entre deux congrès, en l'occurrence la commission exécutive nationale (CEN). En cinq années cette instance ne s'est réunie qu'une seule fois, bafouant ainsi les dispositions statutaires. Car, selon les statuts du syndicat, la CEN devrait se réunir en session ordinaire deux fois par année. La CEN s'est réunie, pour rappel une seule fois en vue d'élire les membres du secrétariat national du syndicat. Et c'était au mois de juillet 2008, soit juste quelques mois après la tenue du 11 éme congrès. Depuis, soit presque cinq années, cette instance exécutive, est aux abonnés absents. Cette situation illustre on ne peut mieux l'état de léthargie dans lequel se morfond l'UGTA depuis des années. La centrale syndicale et en net déclin. Elle perd considérablement de terrain face, notamment, aux syndicats autonomes. Ces derniers, plus combatifs, ne cessent en effet, de gagner du terrain et de séduire davantage de travailleurs qui désertent de plus en plus les rangs du syndicat de Sidi Saïd. Les exemples attestant de cette situation ne manquent pas. Tout récemment les travailleurs d'Algerie Poste, qui ont déclenché une grève pour revendiquer une augmentation des salaires, ont exigé la dissolution de la section syndicale affiliée à l'UGTA. Il en a été de même, quelques jours après, des travailleurs de la laiterie de Birkhadem. C'est dire que les structures de l'UGTA ne jouissent plus de la confiance des travailleurs. Car ces structures, dont la majorité souffrent d'un manque de légitimité, ne font pas des préoccupations des travailleurs leurs priorités. Ceci a fait le bonheur de syndicats autonomes, qui ont réussi à «chasser» l'UGTA du secteur de la Fonction publique. Le syndicat de Sidi Said n'est plus en effet représentatif dans ce secteur qui emploie un peu plus de 1,5 million de travailleurs. En attestent les grèves dans les secteurs de l'éducation nationale ou de la santé publique. De fait, la présence de l'UGTA se réduit de plus en plus et même dans le secteur économique, des syndicats autonomes sont en train de monter en puissance.