Des habitants et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, relayés par un large réseau de militants et de médecins, ont dénoncé le rapt de 300 civils chiites en l'espace de deux jours dans le nord-ouest de la Syrie. Ces rapts, à caractère confessionnel, sont sans précédent depuis le début du conflit. Ces enlèvements, qui ont concerné tout aussi bien hommes que femmes ou enfants, ont commencé jeudi. Plus de 40 civils des villages chiites d'Al-Foua et Kafraya dans la région d'Idleb ont d'abord été kidnappés par un groupe armé. La majorité des rebelles combattant le régime sont des sunnites, tandis que le clan du président est alaouite, une branche du chiisme. Les rapts sont quasi quotidiens depuis la militarisation du conflit déclenché en mars 2011. En Turquie voisine, des manifestants ont protesté à Ankara, dans deux rassemblements distincts, contre le déploiement de missiles américains Patriot près de la frontière syrienne. L'opposition syrienne a réaffirmé que tout dialogue en vue d'une solution en Syrie devrait exclure le président et les piliers de son régime. L'armée israélienne a affirma avoir porté secours samedi à sept Syriens blessés dans des affrontements sur le plateau du Golan, a-t-on appris de sources concordantes. L'un des blessés est dans un état critique, a précisé la porte-parole de l'établissement. Mais ni l'armée ni l'hôpital n'ont indiqué si les blessés étaient des civils ou des combattants engagés contre les forces du président syrien Bachar Al-Assad. Selon un responsable militaire anonyme cité par la radio publique, Israël fournit une aide humanitaire aux réfugiés, au travers de zones spéciales mises en place près de la barrière de sécurité sous les auspices de l'Onu, tout en gardant la frontière fermée. Mais le vice-Premier ministre, Moshe Yaalon, a affirmé à la télévision que l'intervention de samedi était "un incident isolé" qui s'expliquait par "des raisons humanitaires", dans la mesure où des blessés avaient "atteint la frontière". Il a répété qu'Israël ne souhaitait pas s'impliquer dans le conflit syrien et redoutait un possible afflux de réfugiés venant de Syrie. Des habitants et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, relayés par un large réseau de militants et de médecins, ont dénoncé le rapt de 300 civils chiites en l'espace de deux jours dans le nord-ouest de la Syrie. Ces rapts, à caractère confessionnel, sont sans précédent depuis le début du conflit. Ces enlèvements, qui ont concerné tout aussi bien hommes que femmes ou enfants, ont commencé jeudi. Plus de 40 civils des villages chiites d'Al-Foua et Kafraya dans la région d'Idleb ont d'abord été kidnappés par un groupe armé. La majorité des rebelles combattant le régime sont des sunnites, tandis que le clan du président est alaouite, une branche du chiisme. Les rapts sont quasi quotidiens depuis la militarisation du conflit déclenché en mars 2011. En Turquie voisine, des manifestants ont protesté à Ankara, dans deux rassemblements distincts, contre le déploiement de missiles américains Patriot près de la frontière syrienne. L'opposition syrienne a réaffirmé que tout dialogue en vue d'une solution en Syrie devrait exclure le président et les piliers de son régime. L'armée israélienne a affirma avoir porté secours samedi à sept Syriens blessés dans des affrontements sur le plateau du Golan, a-t-on appris de sources concordantes. L'un des blessés est dans un état critique, a précisé la porte-parole de l'établissement. Mais ni l'armée ni l'hôpital n'ont indiqué si les blessés étaient des civils ou des combattants engagés contre les forces du président syrien Bachar Al-Assad. Selon un responsable militaire anonyme cité par la radio publique, Israël fournit une aide humanitaire aux réfugiés, au travers de zones spéciales mises en place près de la barrière de sécurité sous les auspices de l'Onu, tout en gardant la frontière fermée. Mais le vice-Premier ministre, Moshe Yaalon, a affirmé à la télévision que l'intervention de samedi était "un incident isolé" qui s'expliquait par "des raisons humanitaires", dans la mesure où des blessés avaient "atteint la frontière". Il a répété qu'Israël ne souhaitait pas s'impliquer dans le conflit syrien et redoutait un possible afflux de réfugiés venant de Syrie.