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Le chômage, cette bombe à retardement
SUD DU PAYS
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 02 - 2013

Le sud du pays est de nouveau sous les feux de la rampe. Les chômeurs sont en effet montés au créneau pour se révolter contre leur condition . Une condition qui leur est injustement imposée , n'ont-ils cessé de clamer depuis des années déjà .
Le sud du pays est de nouveau sous les feux de la rampe. Les chômeurs sont en effet montés au créneau pour se révolter contre leur condition . Une condition qui leur est injustement imposée , n'ont-ils cessé de clamer depuis des années déjà .
AOuargla , comme à Laghouat , le
scénario est le même. Des jeunes
chômeurs investissent la rue pour
attirer l'attention des pouvoirs publics.
Les forces de l'ordre interviennent et c'est
l'affrontement. Laghouat a ainsi connu ,
mardi et mercredi derniers, des affrontements
entre les chômeurs, qui étaient
rassemblés devant l'Agence nationale de
l'emploi (ANEM) , et les forces de l'ordre.
Ces derniers ont alors procédé à des arrestations.
Il faut dire que de jeunes chômeurs
se sont distingués en brûlant leurs
diplômes universitaires. Un geste qui en
dit long sur leur dépit , ce d'autant que le
diplôme universitaire, qui devait en
principe leur ouvrir les portes du marché
du travail ne leur a servi à rien puisque ils
chôment depuis de nombreuses années. A
Ouargla, des chômeurs se sont rassemblés
ce jeudi devant le tribunal de la ville. Une
action à travers la quelle ils voulaient
affirmer leur détermination a poursuivre
leur lutte en revendiquant une meilleure
prise en charge de leurs revendications. Ils
ont aussi demandé la libération de deux
chômeurs arrêtés il y a quelques jours. Ce
qui fut fait, mais ces deux chômeurs,
accusés d'outrage à un fonctionnaire et de
destruction de biens publics, vont repasser
devant le tribunal au mois d'avril. Ces
actions de protestations sont récurrentes,
car depuis des années les chômeurs du sud
du pays font parler d'eux. Ils ont en effet
initié plusieurs actions de protestations .
Il y a même eu des émeutes un peu partout
dans les villes de cette vaste région et,
notamment, à Ouargla, Ghardaïa et
Laghouat. Les chômeurs, les jeunes en
particulier, estiment être lésés s'agissant
de l'accès à l'emploi dans les sites
pétroliers et gaziers qui sont pourtant
implantés dans la région. Ils ne comprennent
pas pourquoi ils sont marginalisés
alors que des jeunes et moins jeunes
d'autres régions du pays trouvent du travail
sur place. La Sonatrach et les sociétés
pétrolières ont été pointées du doigt et leur
méthode de recrutement décriée. Elles sont
accusées de recruter les employés sans
passer par les bureaux de l'ANEM et ce,
conformément aux dispositions de la législation
du travail. Les pouvoirs publics,
malgré les promesses, n'ont pu contraindre
les entreprises travaillant dans cette
région à respecter les lois en matière de
recrutement et donner ainsi la priorité,
notamment pour certains métiers aux
enfants de la région. Tout récemment, à la
faveur des événements de Tiguentourine,
les chômeurs de la région d'Illizi ont
dénoncé le recrutement d'étrangers, venus
de pays subsahariens. Ce d'autant qu'ils
occupaient des postes de chauffeurs ou d'agents
de sécurité. Des métiers qui ne
demandent aucune qualification et donc
largement à la portée des jeunes de la
région . Ceci a été dit de vive voix devant
le ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales, Daho Ould Kablia .
Ce dernier avait, avec le ministre de
l'Agriculture , tenu une réunion avec les
autorités locales et les représentants de la
société civile de la région. Une réunion qui
a permis de mettre en avant tous les problèmes
auxquels fait face cette wilaya. Ould
Kabklia a alors, de nouveau , réitéré la
volonté du gouvernement de prendre en
charge les préoccupations des habitants de
la région et notamment sur le plan de
l'emploi. Le ministre a indiqué, à ce titre
, que plus de 2000 emplois , tous secteurs
confondus, ont été accordés, ces dernières
années , aux wilayas du Sud. Il faudrait
certainement plus pour calmer un tant soit
peu l'impatience des chômeurs de la
région tant la demande est incommensurable.
AOuargla , comme à Laghouat , le
scénario est le même. Des jeunes
chômeurs investissent la rue pour
attirer l'attention des pouvoirs publics.
Les forces de l'ordre interviennent et c'est
l'affrontement. Laghouat a ainsi connu ,
mardi et mercredi derniers, des affrontements
entre les chômeurs, qui étaient
rassemblés devant l'Agence nationale de
l'emploi (ANEM) , et les forces de l'ordre.
Ces derniers ont alors procédé à des arrestations.
Il faut dire que de jeunes chômeurs
se sont distingués en brûlant leurs
diplômes universitaires. Un geste qui en
dit long sur leur dépit , ce d'autant que le
diplôme universitaire, qui devait en
principe leur ouvrir les portes du marché
du travail ne leur a servi à rien puisque ils
chôment depuis de nombreuses années. A
Ouargla, des chômeurs se sont rassemblés
ce jeudi devant le tribunal de la ville. Une
action à travers la quelle ils voulaient
affirmer leur détermination a poursuivre
leur lutte en revendiquant une meilleure
prise en charge de leurs revendications. Ils
ont aussi demandé la libération de deux
chômeurs arrêtés il y a quelques jours. Ce
qui fut fait, mais ces deux chômeurs,
accusés d'outrage à un fonctionnaire et de
destruction de biens publics, vont repasser
devant le tribunal au mois d'avril. Ces
actions de protestations sont récurrentes,
car depuis des années les chômeurs du sud
du pays font parler d'eux. Ils ont en effet
initié plusieurs actions de protestations .
Il y a même eu des émeutes un peu partout
dans les villes de cette vaste région et,
notamment, à Ouargla, Ghardaïa et
Laghouat. Les chômeurs, les jeunes en
particulier, estiment être lésés s'agissant
de l'accès à l'emploi dans les sites
pétroliers et gaziers qui sont pourtant
implantés dans la région. Ils ne comprennent
pas pourquoi ils sont marginalisés
alors que des jeunes et moins jeunes
d'autres régions du pays trouvent du travail
sur place. La Sonatrach et les sociétés
pétrolières ont été pointées du doigt et leur
méthode de recrutement décriée. Elles sont
accusées de recruter les employés sans
passer par les bureaux de l'ANEM et ce,
conformément aux dispositions de la législation
du travail. Les pouvoirs publics,
malgré les promesses, n'ont pu contraindre
les entreprises travaillant dans cette
région à respecter les lois en matière de
recrutement et donner ainsi la priorité,
notamment pour certains métiers aux
enfants de la région. Tout récemment, à la
faveur des événements de Tiguentourine,
les chômeurs de la région d'Illizi ont
dénoncé le recrutement d'étrangers, venus
de pays subsahariens. Ce d'autant qu'ils
occupaient des postes de chauffeurs ou d'agents
de sécurité. Des métiers qui ne
demandent aucune qualification et donc
largement à la portée des jeunes de la
région . Ceci a été dit de vive voix devant
le ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales, Daho Ould Kablia .
Ce dernier avait, avec le ministre de
l'Agriculture , tenu une réunion avec les
autorités locales et les représentants de la
société civile de la région. Une réunion qui
a permis de mettre en avant tous les problèmes
auxquels fait face cette wilaya. Ould
Kabklia a alors, de nouveau , réitéré la
volonté du gouvernement de prendre en
charge les préoccupations des habitants de
la région et notamment sur le plan de
l'emploi. Le ministre a indiqué, à ce titre
, que plus de 2000 emplois , tous secteurs
confondus, ont été accordés, ces dernières
années , aux wilayas du Sud. Il faudrait
certainement plus pour calmer un tant soit
peu l'impatience des chômeurs de la
région tant la demande est incommensurable.


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