Le sud du pays est de nouveau sous les feux de la rampe. Les chômeurs sont en effet montés au créneau pour se révolter contre leur condition . Une condition qui leur est injustement imposée , n'ont-ils cessé de clamer depuis des années déjà . Le sud du pays est de nouveau sous les feux de la rampe. Les chômeurs sont en effet montés au créneau pour se révolter contre leur condition . Une condition qui leur est injustement imposée , n'ont-ils cessé de clamer depuis des années déjà . AOuargla , comme à Laghouat , le scénario est le même. Des jeunes chômeurs investissent la rue pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Les forces de l'ordre interviennent et c'est l'affrontement. Laghouat a ainsi connu , mardi et mercredi derniers, des affrontements entre les chômeurs, qui étaient rassemblés devant l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) , et les forces de l'ordre. Ces derniers ont alors procédé à des arrestations. Il faut dire que de jeunes chômeurs se sont distingués en brûlant leurs diplômes universitaires. Un geste qui en dit long sur leur dépit , ce d'autant que le diplôme universitaire, qui devait en principe leur ouvrir les portes du marché du travail ne leur a servi à rien puisque ils chôment depuis de nombreuses années. A Ouargla, des chômeurs se sont rassemblés ce jeudi devant le tribunal de la ville. Une action à travers la quelle ils voulaient affirmer leur détermination a poursuivre leur lutte en revendiquant une meilleure prise en charge de leurs revendications. Ils ont aussi demandé la libération de deux chômeurs arrêtés il y a quelques jours. Ce qui fut fait, mais ces deux chômeurs, accusés d'outrage à un fonctionnaire et de destruction de biens publics, vont repasser devant le tribunal au mois d'avril. Ces actions de protestations sont récurrentes, car depuis des années les chômeurs du sud du pays font parler d'eux. Ils ont en effet initié plusieurs actions de protestations . Il y a même eu des émeutes un peu partout dans les villes de cette vaste région et, notamment, à Ouargla, Ghardaïa et Laghouat. Les chômeurs, les jeunes en particulier, estiment être lésés s'agissant de l'accès à l'emploi dans les sites pétroliers et gaziers qui sont pourtant implantés dans la région. Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont marginalisés alors que des jeunes et moins jeunes d'autres régions du pays trouvent du travail sur place. La Sonatrach et les sociétés pétrolières ont été pointées du doigt et leur méthode de recrutement décriée. Elles sont accusées de recruter les employés sans passer par les bureaux de l'ANEM et ce, conformément aux dispositions de la législation du travail. Les pouvoirs publics, malgré les promesses, n'ont pu contraindre les entreprises travaillant dans cette région à respecter les lois en matière de recrutement et donner ainsi la priorité, notamment pour certains métiers aux enfants de la région. Tout récemment, à la faveur des événements de Tiguentourine, les chômeurs de la région d'Illizi ont dénoncé le recrutement d'étrangers, venus de pays subsahariens. Ce d'autant qu'ils occupaient des postes de chauffeurs ou d'agents de sécurité. Des métiers qui ne demandent aucune qualification et donc largement à la portée des jeunes de la région . Ceci a été dit de vive voix devant le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia . Ce dernier avait, avec le ministre de l'Agriculture , tenu une réunion avec les autorités locales et les représentants de la société civile de la région. Une réunion qui a permis de mettre en avant tous les problèmes auxquels fait face cette wilaya. Ould Kabklia a alors, de nouveau , réitéré la volonté du gouvernement de prendre en charge les préoccupations des habitants de la région et notamment sur le plan de l'emploi. Le ministre a indiqué, à ce titre , que plus de 2000 emplois , tous secteurs confondus, ont été accordés, ces dernières années , aux wilayas du Sud. Il faudrait certainement plus pour calmer un tant soit peu l'impatience des chômeurs de la région tant la demande est incommensurable. AOuargla , comme à Laghouat , le scénario est le même. Des jeunes chômeurs investissent la rue pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Les forces de l'ordre interviennent et c'est l'affrontement. Laghouat a ainsi connu , mardi et mercredi derniers, des affrontements entre les chômeurs, qui étaient rassemblés devant l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) , et les forces de l'ordre. Ces derniers ont alors procédé à des arrestations. Il faut dire que de jeunes chômeurs se sont distingués en brûlant leurs diplômes universitaires. Un geste qui en dit long sur leur dépit , ce d'autant que le diplôme universitaire, qui devait en principe leur ouvrir les portes du marché du travail ne leur a servi à rien puisque ils chôment depuis de nombreuses années. A Ouargla, des chômeurs se sont rassemblés ce jeudi devant le tribunal de la ville. Une action à travers la quelle ils voulaient affirmer leur détermination a poursuivre leur lutte en revendiquant une meilleure prise en charge de leurs revendications. Ils ont aussi demandé la libération de deux chômeurs arrêtés il y a quelques jours. Ce qui fut fait, mais ces deux chômeurs, accusés d'outrage à un fonctionnaire et de destruction de biens publics, vont repasser devant le tribunal au mois d'avril. Ces actions de protestations sont récurrentes, car depuis des années les chômeurs du sud du pays font parler d'eux. Ils ont en effet initié plusieurs actions de protestations . Il y a même eu des émeutes un peu partout dans les villes de cette vaste région et, notamment, à Ouargla, Ghardaïa et Laghouat. Les chômeurs, les jeunes en particulier, estiment être lésés s'agissant de l'accès à l'emploi dans les sites pétroliers et gaziers qui sont pourtant implantés dans la région. Ils ne comprennent pas pourquoi ils sont marginalisés alors que des jeunes et moins jeunes d'autres régions du pays trouvent du travail sur place. La Sonatrach et les sociétés pétrolières ont été pointées du doigt et leur méthode de recrutement décriée. Elles sont accusées de recruter les employés sans passer par les bureaux de l'ANEM et ce, conformément aux dispositions de la législation du travail. Les pouvoirs publics, malgré les promesses, n'ont pu contraindre les entreprises travaillant dans cette région à respecter les lois en matière de recrutement et donner ainsi la priorité, notamment pour certains métiers aux enfants de la région. Tout récemment, à la faveur des événements de Tiguentourine, les chômeurs de la région d'Illizi ont dénoncé le recrutement d'étrangers, venus de pays subsahariens. Ce d'autant qu'ils occupaient des postes de chauffeurs ou d'agents de sécurité. Des métiers qui ne demandent aucune qualification et donc largement à la portée des jeunes de la région . Ceci a été dit de vive voix devant le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia . Ce dernier avait, avec le ministre de l'Agriculture , tenu une réunion avec les autorités locales et les représentants de la société civile de la région. Une réunion qui a permis de mettre en avant tous les problèmes auxquels fait face cette wilaya. Ould Kabklia a alors, de nouveau , réitéré la volonté du gouvernement de prendre en charge les préoccupations des habitants de la région et notamment sur le plan de l'emploi. Le ministre a indiqué, à ce titre , que plus de 2000 emplois , tous secteurs confondus, ont été accordés, ces dernières années , aux wilayas du Sud. Il faudrait certainement plus pour calmer un tant soit peu l'impatience des chômeurs de la région tant la demande est incommensurable.