Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour augmenter la production nationale et limiter la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger ? Injecter des fonds pour moderniser l'outil de production ? Valoriser les ressources humaines ? Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour augmenter la production nationale et limiter la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger ? Injecter des fonds pour moderniser l'outil de production ? Valoriser les ressources humaines ? Gouvernement, industriels et chefs d'entreprises, experts es qualité se réunissent périodiquement pour trouver une ébauche de solution. Une rencontre, qui a réuni 13 wilayas du centre du pays, la dernière de la série des rendez-vous régionaux qui se sont tenus durant les mois de janvier et février à travers le pays s'est déroulée, jeudi, à Blida. La quatrième rencontre régionale du genre, préparatoire de la conférence nationale de la production industrielle qui aura lieu prochainement. Une première ébauche d'une stratégie industrielle est en train de voir le jour. « Ce n'est pas seulement de la réflexion, c'est le début de l'action », avait déclaré récemment, Chérif Rahmani, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, à sa sortie d'une de ces réunions qui regroupait des cadres, des experts, des représentants du patronat et de l'UGTA. Un début d'action qui se dessine par l'affectation d' « une enveloppe de plus de 3 milliards de dollars pour la concrétisation des opérations la modernisation de l'outil national de production industrielle ». C'est l'annonce faite par Chérif Rahmani à l'ouverture de la quatrième rencontre régionale préparatoire de la conférence nationale de la production industrielle qui a invité à l'occasion, les industriels et les chefs d'entreprises à procéder à des opérations de modernisation de leurs outils de production et à mettre à niveau leurs entreprises afin d'augmenter la production nationale et de limiter la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger. Il a particulièrement appelé les industriels et les chefs d'entreprises à « se rapprocher de l'Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) » pour la concrétisation des opérations de modernisation de l'outil national de production industrielle. Le ministre a observé qu' « ll n'y a pas d'industries qui ne se transforment pas ou qui n'innovent». Affecter un fonds conséquent (3 milliards de $), comme le suggère Chérif Rahmani, pour relancer la production nationale serat- il un moyen suffisant pour relancer la production nationale ? Les opérateurs économiques et les experts sont loin de partager l'avis du premier responsable du secteur. Ils font d'autres propositions pour faire sortir la production nationale du marasme dans lequel elle se débat depuis plus de deux décennies. Outre le manque de financements, des industriels ont soulevé de nombreuses contraintes contrariant l'acte d'investissement dans le secteur, notamment celle concernant l'accès au foncier industriel. Certains s'en sont pris à la « bureaucratie » qui engendre lenteur et perte de temps dans la concrétisation de leurs projets. D'autres ont appelé à la nécessité de substituer la production nationale aux produits d'importation, en vue d'encourager la production nationale et d'accompagner l'opération de mise à niveau des petites et moyennes entreprises. Pour de nombreux industriels, la clé de la réussite est à chercher dans les ressources humaines. Dans cet esprit, ils préconisent la valorisation de cette ressource, par la formation et le recyclage périodique. Tout un programme qui risque de ne pas être concrétisé de sitôt en raison de la taille de la majorité des petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries (PME/PMI). Selon l'expert international, Malek Serrai « 99% des PME/PMI privées algériennes n'emploient que 10 travailleurs, soit un chiffre, note-t-il insignifiant par rapport à la norme internationale ». Outre cet obstacle, Malek Serrai déplore « la persistance de certaines lenteurs au niveau de l'administration locale, en matière de traitement des dossiers d'investissement qui prend jusqu'à six mois de temps, voire une année », estimant que « le développement des entreprises industrielles privées doit être soutenu par l'Etat, au même titre que les entreprises publiques ». Dans ce contexte, l'expert a plaidé pour la nécessité de « dépasser les obstacles administratifs entravant le développement de ces entreprises, afin de leur permettre de contribuer à la relance de l'outil national de production, sujet à une grande régression par le passé ». Gouvernement, industriels et chefs d'entreprises, experts es qualité se réunissent périodiquement pour trouver une ébauche de solution. Une rencontre, qui a réuni 13 wilayas du centre du pays, la dernière de la série des rendez-vous régionaux qui se sont tenus durant les mois de janvier et février à travers le pays s'est déroulée, jeudi, à Blida. La quatrième rencontre régionale du genre, préparatoire de la conférence nationale de la production industrielle qui aura lieu prochainement. Une première ébauche d'une stratégie industrielle est en train de voir le jour. « Ce n'est pas seulement de la réflexion, c'est le début de l'action », avait déclaré récemment, Chérif Rahmani, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, à sa sortie d'une de ces réunions qui regroupait des cadres, des experts, des représentants du patronat et de l'UGTA. Un début d'action qui se dessine par l'affectation d' « une enveloppe de plus de 3 milliards de dollars pour la concrétisation des opérations la modernisation de l'outil national de production industrielle ». C'est l'annonce faite par Chérif Rahmani à l'ouverture de la quatrième rencontre régionale préparatoire de la conférence nationale de la production industrielle qui a invité à l'occasion, les industriels et les chefs d'entreprises à procéder à des opérations de modernisation de leurs outils de production et à mettre à niveau leurs entreprises afin d'augmenter la production nationale et de limiter la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger. Il a particulièrement appelé les industriels et les chefs d'entreprises à « se rapprocher de l'Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) » pour la concrétisation des opérations de modernisation de l'outil national de production industrielle. Le ministre a observé qu' « ll n'y a pas d'industries qui ne se transforment pas ou qui n'innovent». Affecter un fonds conséquent (3 milliards de $), comme le suggère Chérif Rahmani, pour relancer la production nationale serat- il un moyen suffisant pour relancer la production nationale ? Les opérateurs économiques et les experts sont loin de partager l'avis du premier responsable du secteur. Ils font d'autres propositions pour faire sortir la production nationale du marasme dans lequel elle se débat depuis plus de deux décennies. Outre le manque de financements, des industriels ont soulevé de nombreuses contraintes contrariant l'acte d'investissement dans le secteur, notamment celle concernant l'accès au foncier industriel. Certains s'en sont pris à la « bureaucratie » qui engendre lenteur et perte de temps dans la concrétisation de leurs projets. D'autres ont appelé à la nécessité de substituer la production nationale aux produits d'importation, en vue d'encourager la production nationale et d'accompagner l'opération de mise à niveau des petites et moyennes entreprises. Pour de nombreux industriels, la clé de la réussite est à chercher dans les ressources humaines. Dans cet esprit, ils préconisent la valorisation de cette ressource, par la formation et le recyclage périodique. Tout un programme qui risque de ne pas être concrétisé de sitôt en raison de la taille de la majorité des petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries (PME/PMI). Selon l'expert international, Malek Serrai « 99% des PME/PMI privées algériennes n'emploient que 10 travailleurs, soit un chiffre, note-t-il insignifiant par rapport à la norme internationale ». Outre cet obstacle, Malek Serrai déplore « la persistance de certaines lenteurs au niveau de l'administration locale, en matière de traitement des dossiers d'investissement qui prend jusqu'à six mois de temps, voire une année », estimant que « le développement des entreprises industrielles privées doit être soutenu par l'Etat, au même titre que les entreprises publiques ». Dans ce contexte, l'expert a plaidé pour la nécessité de « dépasser les obstacles administratifs entravant le développement de ces entreprises, afin de leur permettre de contribuer à la relance de l'outil national de production, sujet à une grande régression par le passé ».