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3 milliards de dollars pour la modernisation de l'outil de production
LA PROBLEMATIQUE DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE EN DEBAT
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 02 - 2013

Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour augmenter la production nationale et limiter la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger ? Injecter des fonds pour moderniser l'outil de production ? Valoriser les ressources humaines ?
Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour augmenter la production nationale et limiter la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger ? Injecter des fonds pour moderniser l'outil de production ? Valoriser les ressources humaines ?
Gouvernement, industriels et chefs
d'entreprises, experts es qualité se
réunissent périodiquement pour
trouver une ébauche de solution. Une rencontre,
qui a réuni 13 wilayas du centre du
pays, la dernière de la série des rendez-vous
régionaux qui se sont tenus durant les
mois de janvier et février à travers le pays
s'est déroulée, jeudi, à Blida. La quatrième
rencontre régionale du genre, préparatoire
de la conférence nationale de la production
industrielle qui aura lieu prochainement.
Une première ébauche d'une stratégie
industrielle est en train de voir le jour. «
Ce n'est pas seulement de la réflexion,
c'est le début de l'action », avait déclaré
récemment, Chérif Rahmani, le ministre
de l'Industrie, de la PME et de la
Promotion de l'investissement, à sa sortie
d'une de ces réunions qui regroupait des
cadres, des experts, des représentants du
patronat et de l'UGTA. Un début d'action
qui se dessine par l'affectation d' « une
enveloppe de plus de 3 milliards de dollars
pour la concrétisation des opérations la
modernisation de l'outil national de production
industrielle ». C'est l'annonce
faite par Chérif Rahmani à l'ouverture de
la quatrième rencontre régionale préparatoire
de la conférence nationale de la production
industrielle qui a invité à l'occasion,
les industriels et les chefs d'entreprises
à procéder à des opérations de modernisation
de leurs outils de production et
à mettre à niveau leurs entreprises afin
d'augmenter la production nationale et de
limiter la dépendance du pays vis-à-vis de
l'étranger. Il a particulièrement appelé les
industriels et les chefs d'entreprises à « se
rapprocher de l'Agence nationale de
développement de la PME (ANDPME) »
pour la concrétisation des opérations de
modernisation de l'outil national de production
industrielle. Le ministre a observé
qu' « ll n'y a pas d'industries qui ne se
transforment pas ou qui n'innovent».
Affecter un fonds conséquent (3 milliards
de $), comme le suggère Chérif Rahmani,
pour relancer la production nationale serat-
il un moyen suffisant pour relancer la
production nationale ? Les opérateurs
économiques et les experts sont loin de
partager l'avis du premier responsable du
secteur. Ils font d'autres propositions pour
faire sortir la production nationale du
marasme dans lequel elle se débat depuis
plus de deux décennies. Outre le manque de
financements, des industriels ont soulevé
de nombreuses contraintes contrariant
l'acte d'investissement dans le secteur,
notamment celle concernant l'accès au
foncier industriel. Certains s'en sont pris à
la « bureaucratie » qui engendre lenteur et
perte de temps dans la concrétisation de
leurs projets. D'autres ont appelé à la
nécessité de substituer la production
nationale aux produits d'importation, en
vue d'encourager la production nationale et
d'accompagner l'opération de mise à
niveau des petites et moyennes entreprises.
Pour de nombreux industriels, la clé de
la réussite est à chercher dans les
ressources humaines. Dans cet esprit, ils
préconisent la valorisation de cette
ressource, par la formation et le recyclage
périodique. Tout un programme qui risque
de ne pas être concrétisé de sitôt en raison
de la taille de la majorité des petites et
moyennes entreprises et petites et
moyennes industries (PME/PMI). Selon
l'expert international, Malek Serrai «
99% des PME/PMI privées algériennes
n'emploient que 10 travailleurs, soit un
chiffre, note-t-il insignifiant par rapport à
la norme internationale ». Outre cet
obstacle, Malek Serrai déplore « la persistance
de certaines lenteurs au niveau de
l'administration locale, en matière de
traitement des dossiers d'investissement
qui prend jusqu'à six mois de temps, voire
une année », estimant que « le développement
des entreprises industrielles privées
doit être soutenu par l'Etat, au même titre
que les entreprises publiques ». Dans ce
contexte, l'expert a plaidé pour la nécessité
de « dépasser les obstacles administratifs
entravant le développement de ces
entreprises, afin de leur permettre de contribuer
à la relance de l'outil national de
production, sujet à une grande régression
par le passé ».
Gouvernement, industriels et chefs
d'entreprises, experts es qualité se
réunissent périodiquement pour
trouver une ébauche de solution. Une rencontre,
qui a réuni 13 wilayas du centre du
pays, la dernière de la série des rendez-vous
régionaux qui se sont tenus durant les
mois de janvier et février à travers le pays
s'est déroulée, jeudi, à Blida. La quatrième
rencontre régionale du genre, préparatoire
de la conférence nationale de la production
industrielle qui aura lieu prochainement.
Une première ébauche d'une stratégie
industrielle est en train de voir le jour. «
Ce n'est pas seulement de la réflexion,
c'est le début de l'action », avait déclaré
récemment, Chérif Rahmani, le ministre
de l'Industrie, de la PME et de la
Promotion de l'investissement, à sa sortie
d'une de ces réunions qui regroupait des
cadres, des experts, des représentants du
patronat et de l'UGTA. Un début d'action
qui se dessine par l'affectation d' « une
enveloppe de plus de 3 milliards de dollars
pour la concrétisation des opérations la
modernisation de l'outil national de production
industrielle ». C'est l'annonce
faite par Chérif Rahmani à l'ouverture de
la quatrième rencontre régionale préparatoire
de la conférence nationale de la production
industrielle qui a invité à l'occasion,
les industriels et les chefs d'entreprises
à procéder à des opérations de modernisation
de leurs outils de production et
à mettre à niveau leurs entreprises afin
d'augmenter la production nationale et de
limiter la dépendance du pays vis-à-vis de
l'étranger. Il a particulièrement appelé les
industriels et les chefs d'entreprises à « se
rapprocher de l'Agence nationale de
développement de la PME (ANDPME) »
pour la concrétisation des opérations de
modernisation de l'outil national de production
industrielle. Le ministre a observé
qu' « ll n'y a pas d'industries qui ne se
transforment pas ou qui n'innovent».
Affecter un fonds conséquent (3 milliards
de $), comme le suggère Chérif Rahmani,
pour relancer la production nationale serat-
il un moyen suffisant pour relancer la
production nationale ? Les opérateurs
économiques et les experts sont loin de
partager l'avis du premier responsable du
secteur. Ils font d'autres propositions pour
faire sortir la production nationale du
marasme dans lequel elle se débat depuis
plus de deux décennies. Outre le manque de
financements, des industriels ont soulevé
de nombreuses contraintes contrariant
l'acte d'investissement dans le secteur,
notamment celle concernant l'accès au
foncier industriel. Certains s'en sont pris à
la « bureaucratie » qui engendre lenteur et
perte de temps dans la concrétisation de
leurs projets. D'autres ont appelé à la
nécessité de substituer la production
nationale aux produits d'importation, en
vue d'encourager la production nationale et
d'accompagner l'opération de mise à
niveau des petites et moyennes entreprises.
Pour de nombreux industriels, la clé de
la réussite est à chercher dans les
ressources humaines. Dans cet esprit, ils
préconisent la valorisation de cette
ressource, par la formation et le recyclage
périodique. Tout un programme qui risque
de ne pas être concrétisé de sitôt en raison
de la taille de la majorité des petites et
moyennes entreprises et petites et
moyennes industries (PME/PMI). Selon
l'expert international, Malek Serrai «
99% des PME/PMI privées algériennes
n'emploient que 10 travailleurs, soit un
chiffre, note-t-il insignifiant par rapport à
la norme internationale ». Outre cet
obstacle, Malek Serrai déplore « la persistance
de certaines lenteurs au niveau de
l'administration locale, en matière de
traitement des dossiers d'investissement
qui prend jusqu'à six mois de temps, voire
une année », estimant que « le développement
des entreprises industrielles privées
doit être soutenu par l'Etat, au même titre
que les entreprises publiques ». Dans ce
contexte, l'expert a plaidé pour la nécessité
de « dépasser les obstacles administratifs
entravant le développement de ces
entreprises, afin de leur permettre de contribuer
à la relance de l'outil national de
production, sujet à une grande régression
par le passé ».


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