Un sérieux danger plane sur les frontières algéro-libyennes. Après les tentatives d'infiltration d'armes de guerre, venues de Libye, voilà qu'un autre fléau menace, très sérieusement, l'Algérie. Il s'agit des lingots d'or. Un sérieux danger plane sur les frontières algéro-libyennes. Après les tentatives d'infiltration d'armes de guerre, venues de Libye, voilà qu'un autre fléau menace, très sérieusement, l'Algérie. Il s'agit des lingots d'or. Ces trésors d' "Ali Baba" sont en train d'être acheminés vers les frontières algériennes par des trafiquants libyens, cela en contrepartie de carburant algérien qui est écoulé, en grosses quantités, en Libye. Pour preuve, les trafiquants de carburant ont eu l'idée ces derniers mois, surtout après la chûte de l'ex-régime de Kaddafi, d'échanger du carburant algérien contre des lingots d'or acheminés par des trafiquants libyens. Selon des sources des services de sécurité on est déjà à plus de 500 lingots d'or d'un kg qui auraient été échangés entre les réseaux de trafic algériens et libyens. Pour acheter des produits alimentaires, des familles libyennes ont été contraintes de vendre leurs bijoux aux trafiquants libyens qui les ont troqués contre du carburant algérien. Non loin de ces frontières, en Tunisie, plus de 1200 lingots d'or ont été transférés, par les Tunisiens, en France et ailleurs, dont l'Algérie. Faut-il le rappeler, les gendarmes tout comme les policiers ont mis la main, durant ces derniers mois, sur plusieurs quantités, très importantes, d'or poinçonné. Les trafiquants font, souvent, fondre ces lingots pour pouvoir les faire passer sans risques. Autrefois, les réseaux de trafic libanais ciblaient les pays du Zaïre et de Côte d'Ivoire, en Afrique centrale, pour transférer de grosses quantités d'or aux trafiquants du Sahel. Désormais la tendance a changé avec le renversement du régime libyen. Les trafiquants ciblent les lingots d'or libyens qui font aujourd'hui le bonheur des réseaux mafieux en activité au Sahel. La situation est très compliquée aux frontières algéro-libyennes. En plus de la circulation en masse d'armes de guerre, les lingots d'or font le bonheur des réseaux de trafic. A Béchar, El Oued, et Illizi, les contrebandiers se sont enrichis. Les trafiquants algériens acheminent presque tous les jours des quantités de carburant vers la Libye, malgré la forte mobilisation des GGF (gardes-frontières) relevant de la Gendarmerie nationale. En contrepartie, ils reçoivent des lingots d'or des contrebandiers libyens, nous explique une source sécuritaire digne de foi. Au début janvier, en l'espace de trois jours, plus de 11.000 litres de carburant ont été saisis par les GGF qui ciblaient les contrebandiers à Béchar et El Oued. Ces grosses quantités de carburant étaient destinées à la Libye. La lutte contre les trafiquants de carburant bat son plein aux frontières algériennes. Depuis plus de six mois, les activités des contrebandiers se sont multipliées, car la demande de carburant algérien est intéressante vu la situation actuelle des Libyens. Lors de patrouilles sur la bande frontalière, les gardes-frontières de Béchar ont récupéré 96 bouteilles de liqueur et 190 jerrycans contenant 5.700 litres de carburant destiné à la contrebande vers le voisin libyen. Ce n'est là qu'un simple exemple de ce qui se passe au niveau de la frontière algérienne. Chaque semaine, les GGF mettent la main sur des convois contenant plusieurs milliers de litres de carburant à destination de la Libye, le nouvel eldorado des contrebandiers. Autrefois, c'était à Tlemcen et Tébessa où le gros du trafic de carburant était concentré, mais depuis que la Libye est entrée en guerre, les trafiquants ont opté pour ce pays voisin vu la grande demande affichée par les Libyens. Les réseaux marocains et tunisiens s'acharnent sur le carburant algérien En 2012, plus d'un million et demi de litres de carburant algérien destiné à la contrebande a été récupéré, grâce à la vigilance des GGF du 1er Groupement de Tlemcen. Ces grosses quantités étaient destinées aux trafiquants marocains. Du côté de Tébessa, durant la même année, près d'un million de litres de carburant, en partance vers la Tunisie, ont été saisis par les GGF. Ce regain de trafic témoigne de l'ampleur des dégâts. Les contrebandiers marocains, tunisiens et libyens, pompent sans arrêt du réservoir algérien, et ce, avec la complicité des trafiquants algériens qui, en contrepartie reçoivent des quantités d'or, de la drogue, des armes, des cartouches de cigarettes et des produits alimentaires. Dans ce contexte, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Abdallah et El Djorf (Tlemcen), ont récemment récupéré 132 jerricans contenant 3.860 litres de carburant. Toujours à Tlemcen, les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara ont récupéré un véhicule de marque Renault 25 avec à son bord 100 bouteilles de liqueur en provenance du Maroc. Les gendarmes de la Section de recherches de Tlemcen et de la brigade de Maghnia ont de leur côté interpellé une personne et saisi à son domicile, à Maghnia, 2.219 cartouches de cigarettes de différentes marques étrangères, en provenance de la contrebande, notamment du Maroc. A la frontière Est du pays, les gardes-frontières d'El Kouif (Tébessa), El Tarf et les gendarmes de la brigade de Khedara (Souk Ahras), ont récupéré, lors de patrouilles sur la bande frontalière, une camionnette de marque Toyota Hilux avec à son bord 86 pneus et 32 jerrycans contenant 576 litres de carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie. D'autre part, les gardes-frontières de Souk Ahras et les gendarmes de Tébessa ont récupéré un fourgon de marque Peugeot, une motocyclette, 35 ballots de friperie et 42 jerrycans contenant 774 litres de carburant destinés à la contrebande. Ces saisies ont lieu quotidiennement, faut-il le rappeler. En d'autres termes, le carburant algérien est devenu une monnaie d'échange chez les réseaux de trafic qui, eux, sont «récompensés» par des lingots d'or et autres marchandises dangereuses qui portent atteinte à la sécurité du pays. Ces trésors d' "Ali Baba" sont en train d'être acheminés vers les frontières algériennes par des trafiquants libyens, cela en contrepartie de carburant algérien qui est écoulé, en grosses quantités, en Libye. Pour preuve, les trafiquants de carburant ont eu l'idée ces derniers mois, surtout après la chûte de l'ex-régime de Kaddafi, d'échanger du carburant algérien contre des lingots d'or acheminés par des trafiquants libyens. Selon des sources des services de sécurité on est déjà à plus de 500 lingots d'or d'un kg qui auraient été échangés entre les réseaux de trafic algériens et libyens. Pour acheter des produits alimentaires, des familles libyennes ont été contraintes de vendre leurs bijoux aux trafiquants libyens qui les ont troqués contre du carburant algérien. Non loin de ces frontières, en Tunisie, plus de 1200 lingots d'or ont été transférés, par les Tunisiens, en France et ailleurs, dont l'Algérie. Faut-il le rappeler, les gendarmes tout comme les policiers ont mis la main, durant ces derniers mois, sur plusieurs quantités, très importantes, d'or poinçonné. Les trafiquants font, souvent, fondre ces lingots pour pouvoir les faire passer sans risques. Autrefois, les réseaux de trafic libanais ciblaient les pays du Zaïre et de Côte d'Ivoire, en Afrique centrale, pour transférer de grosses quantités d'or aux trafiquants du Sahel. Désormais la tendance a changé avec le renversement du régime libyen. Les trafiquants ciblent les lingots d'or libyens qui font aujourd'hui le bonheur des réseaux mafieux en activité au Sahel. La situation est très compliquée aux frontières algéro-libyennes. En plus de la circulation en masse d'armes de guerre, les lingots d'or font le bonheur des réseaux de trafic. A Béchar, El Oued, et Illizi, les contrebandiers se sont enrichis. Les trafiquants algériens acheminent presque tous les jours des quantités de carburant vers la Libye, malgré la forte mobilisation des GGF (gardes-frontières) relevant de la Gendarmerie nationale. En contrepartie, ils reçoivent des lingots d'or des contrebandiers libyens, nous explique une source sécuritaire digne de foi. Au début janvier, en l'espace de trois jours, plus de 11.000 litres de carburant ont été saisis par les GGF qui ciblaient les contrebandiers à Béchar et El Oued. Ces grosses quantités de carburant étaient destinées à la Libye. La lutte contre les trafiquants de carburant bat son plein aux frontières algériennes. Depuis plus de six mois, les activités des contrebandiers se sont multipliées, car la demande de carburant algérien est intéressante vu la situation actuelle des Libyens. Lors de patrouilles sur la bande frontalière, les gardes-frontières de Béchar ont récupéré 96 bouteilles de liqueur et 190 jerrycans contenant 5.700 litres de carburant destiné à la contrebande vers le voisin libyen. Ce n'est là qu'un simple exemple de ce qui se passe au niveau de la frontière algérienne. Chaque semaine, les GGF mettent la main sur des convois contenant plusieurs milliers de litres de carburant à destination de la Libye, le nouvel eldorado des contrebandiers. Autrefois, c'était à Tlemcen et Tébessa où le gros du trafic de carburant était concentré, mais depuis que la Libye est entrée en guerre, les trafiquants ont opté pour ce pays voisin vu la grande demande affichée par les Libyens. Les réseaux marocains et tunisiens s'acharnent sur le carburant algérien En 2012, plus d'un million et demi de litres de carburant algérien destiné à la contrebande a été récupéré, grâce à la vigilance des GGF du 1er Groupement de Tlemcen. Ces grosses quantités étaient destinées aux trafiquants marocains. Du côté de Tébessa, durant la même année, près d'un million de litres de carburant, en partance vers la Tunisie, ont été saisis par les GGF. Ce regain de trafic témoigne de l'ampleur des dégâts. Les contrebandiers marocains, tunisiens et libyens, pompent sans arrêt du réservoir algérien, et ce, avec la complicité des trafiquants algériens qui, en contrepartie reçoivent des quantités d'or, de la drogue, des armes, des cartouches de cigarettes et des produits alimentaires. Dans ce contexte, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Abdallah et El Djorf (Tlemcen), ont récemment récupéré 132 jerricans contenant 3.860 litres de carburant. Toujours à Tlemcen, les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara ont récupéré un véhicule de marque Renault 25 avec à son bord 100 bouteilles de liqueur en provenance du Maroc. Les gendarmes de la Section de recherches de Tlemcen et de la brigade de Maghnia ont de leur côté interpellé une personne et saisi à son domicile, à Maghnia, 2.219 cartouches de cigarettes de différentes marques étrangères, en provenance de la contrebande, notamment du Maroc. A la frontière Est du pays, les gardes-frontières d'El Kouif (Tébessa), El Tarf et les gendarmes de la brigade de Khedara (Souk Ahras), ont récupéré, lors de patrouilles sur la bande frontalière, une camionnette de marque Toyota Hilux avec à son bord 86 pneus et 32 jerrycans contenant 576 litres de carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie. D'autre part, les gardes-frontières de Souk Ahras et les gendarmes de Tébessa ont récupéré un fourgon de marque Peugeot, une motocyclette, 35 ballots de friperie et 42 jerrycans contenant 774 litres de carburant destinés à la contrebande. Ces saisies ont lieu quotidiennement, faut-il le rappeler. En d'autres termes, le carburant algérien est devenu une monnaie d'échange chez les réseaux de trafic qui, eux, sont «récompensés» par des lingots d'or et autres marchandises dangereuses qui portent atteinte à la sécurité du pays.