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Yema de Djamila Sahraoui inaugure la compétiton
Fespaco 2013
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 02 - 2013

Le long métrage de fiction « Yema » de Djamila Sahraoui a inauguré dimanche à Ouagadougou (Burkina Faso) la compétition du 23e Fespaco qui se tient jusqu'au 2 mars dans la capitale burkinabée. Dans une salle de cinéma comble et en présence du Premier ministre du Burkina Faso, Luc-Adolphe Tiao ainsi que des membres du jury du prestigieux Yennaga d'or, Djamila Sahraoui, déjà primée au Fespaco en 2007 pour le documentaire « Barakat », a présenté un drame familial poignant, proche dans son inspiration de la tragédie grecque, ainsi qu'elle l'a elle-même défini à l'issue de la projection.
Le long métrage de fiction « Yema » de Djamila Sahraoui a inauguré dimanche à Ouagadougou (Burkina Faso) la compétition du 23e Fespaco qui se tient jusqu'au 2 mars dans la capitale burkinabée. Dans une salle de cinéma comble et en présence du Premier ministre du Burkina Faso, Luc-Adolphe Tiao ainsi que des membres du jury du prestigieux Yennaga d'or, Djamila Sahraoui, déjà primée au Fespaco en 2007 pour le documentaire « Barakat », a présenté un drame familial poignant, proche dans son inspiration de la tragédie grecque, ainsi qu'elle l'a elle-même défini à l'issue de la projection.
Réalisé en 2012, Yema met en scène l'histoire de Ouardia, interprétée par la cinéaste, une mère qui tente de reprendre une vie normale dans une maison isolée dans la campagne après la mort de son fils Tarik, un militaire probablement tué par son frère Ali, dirigeant d'un maquis islamiste. Le film met l'accent sur la souffrance de cette "maman" qui pour surmonter ses peines, s'est occupée de cultiver son jardin défleuri et a adopté un petit enfant, dont la mère est décédée après l'avoir mis au monde.
Les spectateurs interrogés après la projection ont été unanimes dans leur appréciation de ce film "poignant" et "tragique" selon certains, alors que d'autres ont salué "la grande qualité de réalisation d'une úuvre qui a su transmettre une forte charge émotionnelle avec subtilité en jouant sur les silences et le non-dit" Quant à la cinéaste, elle a confié avoir voulu "épurer au maximum" son film pour mieux transmettre "le destin tragique de cette famille maudite, soumise, comme dans une tragédie grecque à l'inexorable" Concernant le thème du 23e Fespaco "cinéma africain et politiques publiques en Afrique" Djamila Sahraoui a dit "souhaité une plus grande participation des Etats en termes de
production, de formation" car, dit-elle "le besoin humain de représentation à travers le cinéma et la culture en général est primordial dans nos société".
Produit par Les Films de l'Olivier et Néon Productions et coproduit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l'Office nationale des droits d'auteurs (Onda), Yema a déjà obtenu deux prix internationaux, celui du meilleur rôle féminin au Festival international du film africain en Belgique et le prix de la meilleure voix au Festival de Moscou.
Réalisé en 2012, Yema met en scène l'histoire de Ouardia, interprétée par la cinéaste, une mère qui tente de reprendre une vie normale dans une maison isolée dans la campagne après la mort de son fils Tarik, un militaire probablement tué par son frère Ali, dirigeant d'un maquis islamiste. Le film met l'accent sur la souffrance de cette "maman" qui pour surmonter ses peines, s'est occupée de cultiver son jardin défleuri et a adopté un petit enfant, dont la mère est décédée après l'avoir mis au monde.
Les spectateurs interrogés après la projection ont été unanimes dans leur appréciation de ce film "poignant" et "tragique" selon certains, alors que d'autres ont salué "la grande qualité de réalisation d'une úuvre qui a su transmettre une forte charge émotionnelle avec subtilité en jouant sur les silences et le non-dit" Quant à la cinéaste, elle a confié avoir voulu "épurer au maximum" son film pour mieux transmettre "le destin tragique de cette famille maudite, soumise, comme dans une tragédie grecque à l'inexorable" Concernant le thème du 23e Fespaco "cinéma africain et politiques publiques en Afrique" Djamila Sahraoui a dit "souhaité une plus grande participation des Etats en termes de
production, de formation" car, dit-elle "le besoin humain de représentation à travers le cinéma et la culture en général est primordial dans nos société".
Produit par Les Films de l'Olivier et Néon Productions et coproduit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l'Office nationale des droits d'auteurs (Onda), Yema a déjà obtenu deux prix internationaux, celui du meilleur rôle féminin au Festival international du film africain en Belgique et le prix de la meilleure voix au Festival de Moscou.


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